En mangeant constamment des aliments dénaturés nous produisons une quantité importante de déchets, et les organes préposés à l’élimination n’arrivent pas à faire leur travail convenablement : les déchets s’accumulent et ceci entraîne un état général d’intoxication de l’organisme, ce qui provoque la maladie.
La caféine est responsable de la mauvaise assimilation du fer qui se trouve dans les aliments. Le petit café que l’on prend après le repas peut inhiber l’assimilation de 75% du fer ingéré et limite l’absorption des vitamines du groupe B, du calcium, du magnésium, du potassium et du zinc. L’ajout de sucre blanc dans le thé, le café ou le chocolat, c’est-à-dire une énième substance stimulante et raffinée, exacerbe ces effets négatifs pour l’organisme.
Au début du XXe siècle, il était pratique courante dans les zoos et dans les cirques de donner aux animaux les restes provenant des restaurants, jusqu’à ce qu’une augmentation significative de la mortalité ne conduise à une alimentation plus naturelle, ainsi que le décrit l’étude réalisée en 1922 par le Docteur H. Fox.
De même, une recherche longitudinale publiée en 1946 par le Docteur Francis M. Pottenger, effectuée sur 900 chats pendant 10 ans, a démontré d’importants bénéfices en termes de santé pour les chats nourris avec des aliments crus et biologiquement appropriés, comparés à des chats nourris avec des aliments cuits. Non seulement le deuxième groupe a développé des troubles cardiaques, des cancers, des maladies des reins et de la thyroïde, la perte de la dentition, des arthrites, des pathologies hépatiques et de l’ostéoporose (les mêmes problèmes de santé que chez les humains), mais la première génération de chatons issue de ce groupe souffrait déjà de troubles de santé. Par contre, le groupe de chats nourris avec des aliments crus était en pleine forme, ainsi que la génération de chats suivante.
Un régime biologique cru et végétalien peut ramener l’humanité à un mode de vie entièrement naturel qui permet d’avoir, pour la première fois, le contrôle total de nos vies. C’est le seul régime qui garantit non seulement la santé et le bien-être de l’humanité mais également la sauvegarde de l’environnement et de toutes les créatures de la Terre.
La chaleur modifie la structure moléculaire des aliments en rendant les éléments nutritifs moins assimilables. Les aliments cuits et dénaturés, spécialement les aliments industriels, sont moins faciles à digérer que la nourriture crue. Tout ce que nous consommons et qui ne peut pas être digéré ou assimilé est éliminé en tant que déchet.
Souvent, la tendance à trop manger est due au fait que notre corps n’assimile pas les éléments nutritifs présents dans les intestins. Si les villosités intestinales, à travers lesquelles les substances sont absorbées, sont bouchées par les déchets provenant des aliments dénaturés que nous ne sommes pas en mesure d’utiliser, notre organisme n’est pas correctement nourri. Il envoie donc des signaux nous demandant de manger encore, dans la vaine tentative de recevoir les nutriments dont il a besoin. Au final, nous entassons des déchets et sommes mal nourris, même en mangeant beaucoup.
Le sucre industriel est un produit mort : il n’apporte aucune vitamine et aucun oligo-élément à l’organisme et fournit que des calories que l’on définit techniquement comme « vides ». Pour l’assimiler, notre organisme doit puiser dans ses ressources de vitamines du groupe B. Sa consommation quotidienne entraîne une condition constante d’hyperacidité, qui force l’organisme à utiliser ses réserves en oligo-éléments pour rectifier ce déséquilibre.
Le crudisme consiste en l’élimination de la phase de cuisson. Le crudiste ne consomme donc que des aliments crus, afin de conserver toutes les valeurs nutritives qui sont normalement détruites par la cuisson. Les bénéfices du crudisme sont nombreux : les vitamines et minéraux présents dans les aliments restent inaltérés, la digestion est stimulée l’intestin est nettoyé et l’organisme est désintoxiqué et hydraté.
En examinant attentivement les différentes catégories nous pouvons nous rendre compte que l’homme n’appartient ni à celle des carnivores ni à celle des herbivores ni aux omnivores, mais qu’il appartient bien à celle des frugivores. La preuve principale en est le placenta, que le biologiste anglais Thomas Henry Huxley considérait comme la meilleure base de classification des espèces, puis viennent la main préhensile comme chez les singes ou les rongeurs et enfin la position de la mâchoire et de la dentition inférieure, élément typique chez l’homme mais aussi chez les singes et chez les animaux végétariens en général.
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