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3.3/5 (sur 28 notes)

Nationalité : France
Né(e) : 1967
Biographie :

Né en 1967, Stéphane Bouquet fait des études d’économie et de sociologie. Critique de cinéma aux Cahiers du cinéma et scénariste, notamment pour Sébastien Lifshitz (Il faut que je l’aime, Les Corps ouverts, Les Terres froides, Presque rien, La Traversée, Wild side). En outre, il a animé avec Laurent Goumarre l’émission Studio danse sur France Culture et a été critique littéraire à Libération.
Pensionnaire à la villa Médicis en 2003-2004. Il y termine LE MOT FRERE dans lequel il livre quelques clefs de lecture pour ses autres livres.
Participe à la création chorégraphique de Déroutes, spectacle de Mathilde Monnier en 2002 / 2003
Chez Capricci il a dirigé l'ouvrage Danse et cinéma mais il a également écrit dans la collection Actualité critique, Clint Fucking Eastwood et a participé au premier projet "Ecrire avec, lire pour" avec la cinaste Claire Denis autour du personnage de Béatrice Merkel.

BIBLIOGRAPHIE

Ouvrages
Dans l'année de cet âge, Champ Vallon 2001.
Un monde existe, Champ Vallon 2002.
L'Evangile selon Saint Matthieu, sur un film de Pasolini. Ed. Cahiers du cinéma 2003.
Le mot frère , Champ Vallon 2004.
Un peuple, CHap Vallon, 2007.

Participe aux anthologies suivantes
2003 Autres Territoires. Ed. Farrago / Leo Scheer
2004 49 poètes. Ed. Flammarion

Scénarios
La traversée (Réal. Sébastien Lifshitz)2001
Le Pays du chien qui chante (Réal. Yann Dedet)2002
Wild Side (Réal. Sébastien Lifshitz)2002/2003
(source : http://www.champ-vallon.com)
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Avec Liliane Giraudon & Stéphane Bouquet Rencontre animée par Pierre Eugène Dans le cadre de « Zigzaguer / poésie & cinéma » Liliane Giraudon et Stéphane Bouquet racontent, observent et interrogent leur rapport au cinéma dans leur vie et leur pratique poétique. Moins une affaire d'inspiration, de récits inoubliables ou de souvenirs émus que l'énigme d'un dispositif : celui de la salle et de sa projection dans le dos, avec l'étrange durée partagée qu'il impose. Faut-il plonger dans le fleuve d'un plan-séquence interminable ou se confier à l'ubiquité cisaillante du montage, sautillant d'image en image, de lieu en lieu, de temps en temps ? le cinéma est-il la mort au travail ou permet-il à ses vivants spectateurs de trouver leur place dans la communauté humaine ? Que peut nous dire un corps à l'écran, et en quoi – vivant symbole, fantôme ou fantasme – nous regarde-t-il ? Ces questions, et bien d'autres, disent aussi quelque chose, en regard, de la poésie. Rencontre dans le cadre de « Zigzaguer / poésie & cinéma » ____________________ « Zigzaguer / poésie & cinéma », à travers des rencontres, conférences, projections, lectures et performances, réunit chercheurs en cinéma et en poésie, poètes, cinéastes et artistes. Cette manifestation est organisée par Sally Bonn, Vincent Broqua, Pierre Eugène et Philippe Fauvel. Ces rencontres se déploient sur trois villes, Amiens, Paris et Marseille en deux volets (novembre 2023 et mars 2024), au sein de nombreuses institutions partenaires, dont la Maison de la Poésie avec ce soir une rencontre et le mercredi 15 novembre toute la journée des conférences, projections et lectures (voir le programme détaillé de la journée ) En savoir plus – zigzaguer.com À lire – Liliane Giraudon, Une femme morte n'écrit pas, Al Dante/Les Presses du Réel, 2023 ; La Jument de Troie, P.O.L, 2023. – Stéphane Bouquet, Neige Écran, Imec, 2023. « Poésie & cinéma » ensemble des Cahiers du cinéma, n°803, novembre 2023.

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Citations et extraits (23) Voir plus Ajouter une citation
il n'y a pas de raison valable. Un jour
les méduses à leur tour ont trouvé que leur forme convenait aux circonstances
et en sont restées là. C'est cela l'essentiel : se vautrer dans la forme
idéale ou provisoirement idéale.

SANS.
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LUI : Nous nous sommes un peu réfugiés dans la bibliothèque. Nous avons laissé passer les jours sans les toucher. Nous ne nous sommes pas salis.

MONSTRES, Scène 3.
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Quand tout le monde est parti parce que tout le monde travaille tôt demain, elle va voir le serveur et lui propose une somme astronomique (300 euros) pour qu'il la raccompagne chez elle. Elle n'a pas l'habitude et n'a aucune idée des prix. Bien sûr, il accepte, il n'est pas vraiment serveur en fait, il est intermittent du spectacle, dit-il, mais il faudra attendre la fin de son service. " Le nouveau barman à la barbe rousse est une PUTE. " Après, plus tard, quand ils l'ont fait, elle lui explique qu'elle voulait se re-préparer pour quelqu'un.
— Te re-préparer à quoi ?
— À la délicatesse des gestes humains.
Il veut savoir s'il a été à la hauteur, s'il l'a bien re-préparée.

BEATE.
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Stéphane Bouquet
Avoir été l'objet de l'amour de quelqu'un, une fois, même jadis, permet de résister à tout.

VIE COMMUNE, Sa femme en peinture.
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Au reste, ce matin
un chercheur expliquait à la radio qu'on savait bio-photocopier 3-D
des lambeaux de peau et des bouts de cornée, alors laisse-moi seulement
photocopier ton corps et je promis laisserai en paix l'original.

EN GUISE D'EXCUSE.
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il arrive aux gens de s'enrouler dans une couette ou dans l'odeur adolescente
de l'espoir et il semble un instant que rien ne peut plus s'enfuir : ni
la carte postale vivante d'hier — pleine lune sur mer déchaînée & grains fouettant
les vitres — ni ce train ni rien.

EN GUISE D'EXCUSE.
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Les choses respirent tranquillement, dans une certaine rigueur
logique, les haies taillées comme le voulait Le Nôtre, ou Le Nostre, et il les a redessinées
récemment : des allées de gravier calme où marchent les amants séparés
de l'angoisse à cause de leurs baisers de marque et leurs caresses de luxe
et leurs fellations de prix et sachant mieux que moi traverser sans courir
cette rue au feu rarement rouge.

ÉLÉGIE ENCORE.
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ELLE : (Se retournant vers les enfants) Ils sont beaux quand même. Parfois je me dis que si nous n'avions pas eu d'enfants, nous aurions pu faire autre chose, nous aurions pu partir en safari comme nos voisins […]
LUI : Si les garçons avaient été laids, tu aurais regretté le safari ?
ELLE : (Le temps de peser le pour et le contre) Honnêtement, je crois que oui. On ne fait pas d'enfants pour pondre des monstres.

MONSTRES, Scène 3.
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Vit-on vraiment mieux
dans la phrase « je t'aime » que dans « C'est le merveilleux matin à cause
de la vibrante épaisseur à nous reconfiée de la lumière » ? J'ai terriblement
peur que oui.

ÉLÉGIE ENCORE.
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la mousse parfois pousse à même les toits de tôle ondulée et on se demande
où elle trouve l'énergie de s'épanouir aussi follement en milieu hostile.

EN GUISE D'EXCUSE.
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