La bande annonce du livre, qui donne une idée du ton et de l'ambiance... et qui présage d'une probable adaptation cinématographique.
La Nature est bien faite : elle n'aime pas voir la vie s'arrêter. Elle n'aime pas la contraindre à recommencer son évolution depuis le début et perdre des millions d'années de travail. Elle lui laisse donc une seconde chance, toujours. Une chance de perdurer et prospérer. Une chance de stopper le cycle de nettoyage avant qu'il n'ait tout javellisé... Cette chance, c'est nous.
Les limousines et berlines commencèrent à arriver sitôt les grandes bâches entourant l'hôtel retendues et fixées. Les unes après les autres, les voitures vinrent déposer leur précieuse cargaison dans un ballet millimétré. Les gardes du corps descendaient avant même que le véhicule ne soit à l'arrêt, checkaient systématiquement les environs, puis ouvraient la portière à leur client avant de l'escorter jusque dans l'hôtel. Les grooms et portiers étaient au taquet. La police encerclait les lieux, fusil en bandoulière.
Ils gelèrent sur place. Quelques semaines. Quelques semaines de sursis avant d'être définitivement rayés de la carte. Quelques semaines pour convaincre des milliards de personnes de changer radicalement de modèle de civilisation, afin d'échapper à une éradication annoncée par des enfants.
En tout cas, il a des moyens. Il n'a pas seulement provoqué des grèves générales au Bangladesh, mais aussi dans plusieurs pays d'Afrique et d'Amérique latine. Les conditions de travail et de salaire qu'il propose entraînent une prise de conscience des plus vives.
Happée par le bonheur, Corail plongea les mains dans son enfance et se mit à batifoler dans l'océan de ses souvenirs. Un océan dans lequel elle avait erré pendant sept ans et au milieu duquel, tout à coup, venait de rejaillir son phare.
j'aimerai tellement que ce livre ne soit pas une fiction ! A lire et à partager
Rive, aujourd'hui, j'ai vu des arbres me parler !