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4.42/5 (sur 6 notes)

Nationalité : États-Unis
Biographie :

Stephanie Matthews Simonton (Stéphanie Simonton-Atchley) est psychologue et psychothérapeute-conseil.

Elle a élaboré un programme de psychothérapie intensive, en trois étapes, pour les services d'aide aux malades atteints d'un cancer.

Le programme mis au point par Stephanie Matthews Simonton est son mari, le Dr Carl Simonton, pour aider le processus de guérison de ceux qui sont confrontés à une grave maladie – et tout d’abord les cancéreux – a été présenté dans l’ouvrage Guérir envers et contre tout (Epi, 1982).



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Bibliographie de Stéphanie Matthews Simonton   (2)Voir plus

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Citations et extraits (39) Voir plus Ajouter une citation
On nous a conditionnés à penser que l’expression de certains sentiments est de la faiblesse. Bien au contraire, la suppression des sentiments peut être malsaine. Néanmoins, il faut beaucoup d’efforts pour dépasser ces attitudes, qui sont si fortement ancrées dans notre culture.
Un autre exemple concerne l’éthique du travail. Je pense que notre culture insiste trop sur le résultat aux dépens de la satisfaction personnelle, ce qui conduit beaucoup de gens à se contrôler constamment.
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J’ai connu des malades qui disaient à leurs conjoints et à leurs enfants de ne pas leur rendre visite à l’hôpital. […] Ces malades se battent contre le fait d’être dépendants de ceux qu’ils aiment. Cette dépendance suscite la peur, et ils répondent à leur insécurité en démontrant qu’ils n’ont besoin de personne. […] A nouveau, un tel isolement est malsain. Il augmente l’aliénation du malade, et amplifie sa dépression et son angoisse -et tout cela peut avoir un effet physiologique sur le processus de la maladie, en diminuant les chances d’un rétablissement.
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La famille peut bien aider le malade pendant cette période [annonce d’une rechute du cancer], en étant conscient que ses sentiments de désespoir, de culpabilité, de colère et de peur sont normaux. Elle peut soutenir l’expression de ces sentiments sans essayer de contrecarrer le malade. […]
Je suggère aux malades et à leurs familles de retarder toute décision importante jusqu’à ce que tous les renseignements médicaux soient réunis, et que le malade soit sorti de la période de choc. Quand les familles ont peur, elles essayent de cacher leur angoisse en prenant prématurément des décisions. Il vaut mieux « affronter l’angoisse en tant qu’angoisse ».
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Des familles qui encouragent l’autonomie […] se caractérisent par le respect des sentiments d’autrui et poseront des questions ouvertes comme : « Que penses-tu de ça ?
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Tenir contre soi est la façon la meilleure et la plus saine pour exprimer de l’amour. Cette sorte de contact physique procure une chaleur et une communication directe ; votre sentiment est perçu sans censure par l’autre personne. Tandis que tout le monde ne peut pas toujours s’exprimer par la parole, et que les mots ne suffisent souvent pas pour dire réellement ce que nous sentons, embrasser est un message clair.
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D’une certaine manière, la douleur peut être une alliée, parce qu’elle donne un feedback qui nous dit que nous avons besoin de quelque chose.
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Une famille saine croit que l’allégeance à la famille est importante, mais elle reconnaît aussi la valeur d’avoir d’autres relations.
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Le diabète, qui est aussi une maladie mortelle, n’est pas complètement compris [de la médecine] (nous ne savons pas pourquoi le pancréas du diabétique ne produit pas d’insuline) mais nous avons des façons d’intervenir et de le contrôler. Le cancer, cependant, est moins compris, peut-être moins prédit, et est plus dur à contrôler. Un malade en rémission sait toujours que la maladie peut rester latente pendant de longues périodes pour revenir soudain. Quelque chose d’aussi mystérieux fait naturellement jaillir des sentiments d’insécurité ; par-dessus tout, nous voulons le guérir. Parce que nous ne le pouvons pas, nous nous sentons parfois terriblement frustrés.
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Il est toujours possible que le malade ne pense à rien, mais le parent sait comment il voudrait aider. C’est un point très sensible. Il y a une ligne très fine entre aider et porter secours -venir vers et définir les besoins du malade. Il vaut mieux laisser le malade lutter pour découvrir ses besoins et ce que vous pouvez faire pour lui. S’il ne le peut pas, vous pouvez lui soumettre quelques options […].
Donner au malade une chance de reconnaître sa dépression est une bonne façon de l’aider. Une autre est d’exprimer vos sentiments ; dans bien des cas, c’est la meilleure démarche, car elle encourage le malade à se sentir utile.
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J’encourage les patients à se demander « Pourquoi moi ? » J’ai découvert que ceux qui le font parviennent habituellement à un moyen terme. Très peu de choses qui nous arrivent, si ce n’est aucune, ne sont totalement en dehors de notre influence, et nous contrôlons rarement, si ce n’est jamais, totalement quelque chose. Les patients qui examinent les nombreux facteurs qui ont contribué à les rendre malades trouvent habituellement ce qu’ils peuvent changer dans leur vie, et ils peuvent découvrir des voies pour donner un sens à cette expérience.
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