Quand je regarde Jointer Avenue, j'ai l'impression que je la vois à travers une mince couche de glace -semblable à ce disque parfait que l'on retire du dessus de la citerne municipale quand on en détache les bords à petits coups-et que c'est mon enfance que j'aperçois. C'est flou, c'est brumeux et bien souvent ça ne mène nulle part, mais c'est là, ou presque