Citations de Stieg Larsson (491)
— Lisbeth, peux-tu me donner une définition du mot « amitié » ?
— Quand on aime bien quelqu’un.
— Oui, mais qu’est-ce qui fait qu’on aime bien quelqu’un ?
Elle haussa les épaules.
— L’amitié – ma définition – est basée sur deux choses, dit-il soudain. Le respect et la confiance. Ces deux facteurs doivent obligatoirement s’y trouver. Et ça doit être réciproque. On peut avoir du respect pour quelqu’un, mais si on n’a pas la confiance, l’amitié s’effrite.
Il n'y a pas d'innocents. Seulement différents degrés de responsabilité.
" Tout le monde a des secrets. Il s’agit simplement de découvrir lesquels. "
Lisbeth Salander ne s’était jamais considérée comme une vraie lesbienne. Elle n’avait jamais consacré du temps à déterminer si elle était hétéro-, homo- ou peut-être bisexuelle. De façon générale, elle se fichait des étiquettes et estimait que ça ne regardait personne, avec qui elle passait la nuit. S’il avait absolument fallu choisir, sa préférence sexuelle serait allée aux garçons – en tout cas, ils venaient en tête des statistiques. Le seul problème était d’en trouver un qui ne soit pas un débile, et qui éventuellement valait quelque chose au lit…
Armanskij avait du mal à s'habituer au fait que son plus fin limier soit une fille pâle, d'une maigreur anorexique, avec des cheveux coupés archicourt et des piercings dans le nez et les sourcils. Elle avait un tatouage d'une guêpe de deux centimètres sur le cou et un cordon tatoué autour du biceps gauche. Les quelques fois où elle portait un débardeur, Armanskij avait pu constater qu'elle avait aussi un tatouage plus grand sur l'omoplate, représentant un dragon. Rousse à l'origine, elle s'était teint les cheveux en noir aile de corbeau. Elle avait toujours l'air d'émerger d'une semaine de bringue en compagnie d'une bande de hard-rockers.
Sa bouche était large, son nez petit et ses pommettes hautes, ce qui lui conférait un vague air d'Orientale. Ses mouvements étaient rapides et arachnéens et, quand elle travaillait à l'ordinateur, ses doigts volaient d'une façon presque surexcitée sur les touches. Son corps était voué à l'échec pour une carrière de mannequin, mais avec un maquillage adéquat, un gros plan sur son visage n'aurait déparé aucun panneau publicitaire. Sous le maquillage - parfois elle arborait un répugnant rouge à lèvres noir -, les tatouages et les piercings elle était... disons... attirante. D'une manière totalement incompréhensible.
"L'ennuyeux avec la gloire posthume, c'est qu'on ne peut en profiter qu'après sa mort."
Citation de jean-Charles Harvey (1891-1967) journaliste et romancier québécois, célèbre pour son roman "Les Demi-civilisés", parfaitement adapté malheureusement à Stieg Larsson.
Je crois que tu te trompes. Ce n'est pas un tueur en série malade qui a trop lu la bible. C'est simplement un fumier ordinaire qui déteste les femmes.
Mikael savait très bien que toutes les familles ont des squelettes dans le placard. La famille Vanger avait un cimetière entier.
Mikaël était sûr qu'il ne s'agissait pas d'amour – en tout cas pas d'amour au sens traditionnel qui mène à un domicile commun, avec des emprunts sur le dos, sapin de Noël et gamins. À quelques reprises dans les années 1980, quand ils n'avaient pas de partenaires à ménager, ils avaient envisagé de prendre un appartement ensemble. Mikaël aurait bien aimé. Mais Erika s'était toujours défilée au dernier moment, arguant que ça ne fonctionnerait pas et qu'ils ne devaient pas risquer de détruire leur relation en tombant amoureux l'un de l'autre.
Mikael savait très bien que toutes les familles ont des squelettes dans le placard. La famille Vanger avait un cimetière entier.
Elle comprit tout à coup que l'amour était l'instant où le coeur est sur le point d'éclater.
Les innocents, ça n'existe pas. Par contre, il existe différents degrés de responsabilité.
Personne ne peut éviter de tomber amoureux, dit-il. On a peut-être envie de le nier, mais l'amitié est sans doute la forme la plus fréquente de l'amour.
Très tôt, elle avait appris que ça ne servait à rien de pleurer. Elle avait aussi appris qu'à chaque occasion où elle avait cherché à alerter quelqu'un sur quelque chose dans sa vie, la situation n'avait fait qu'empirer. C'était donc à elle-même de résoudre ses problèmes avec les méthodes qu'elle jugeait nécessaires.
-Elle l'a rattrapé quand il montait dans sa voiture. Il a baissé la vitre, probablement pour lui dire quelque chose. Lisbeth s'était préparée. Elle a jeté une brique de lait dans la voiture, qu'elle avait remplie d'essence. Puis elle a craqué l'allumette.
-Nom de Dieu!
-Deux fois, elle a essayé de tuer son père. Et cette fois-ci, il y a eu des conséquences. Un homme brûlant comme une torche das une voiture de Lundagatan, ca ne pouvait pas passer inaperçu.
-En tous cas, il a survécu.
-Zalachenko en est sorti terriblement mal en point, avec de graves brûlures. Ils ont été obligés d'amputer un pied. Il a eu le visage sérieusement brûlé et des brûlures ailleurs sur le corps aussi. Et Lisbeth s'est retrouvée en pédopsychiatrie à Sankt Stefan
Il existait toute une armée de gens qui semblaient n’avoir rien de mieux à foutre que d’essayer de diriger sa vie et, si possible, de corriger la façon de vivre qu’elle avait choisie.
Très tôt, elle avait appris que ça ne servait à rien de pleurer. Elle avait aussi appris qu’à chaque occasion où elle avait cherché à alerter quelqu’un sur quelque chose dans sa vie, la situation n’avait fait qu’empirer. C’était donc à elle-même de résoudre ses problèmes avec les méthodes qu’elle jugeait nécessaires.
Une chose que Holger Palmgren lui avait apprise par coeur au cours des années, c'était que les actes impulsifs, menaient tout droit aux emmerdes, et les emmerdes pouvaient avoir des conséquences désagréables. Elle n'entreprenait jamais rien sans au préalable considérer les conséquences.
Son maquillage indiquait qu'elle était peut-être daltonienne.
Elle avait découvert que la meilleure façon de tenir l'angoisse à distance était de fantasmer sur quelque chose plus fort que ses pensées.