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Citations de Suzanne Collins (1801)


- Tu m'aimes. Réel ou pas réel ?
- Réel.
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- Peeta ! Peeta ?
Un geai moqueur perché sur un arbuste reprend mon appel. Je n'insiste pas et redescends dans le ruisseau en me disant : " Il a dû bouger. Il est surement un peu plus loin. "
A peine mon pied a-t-il crevé la surface de l'eau qu'une voix s'élève :
- Tu viens pour m'achever, chérie?
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- Il m'a dit : "Tu vois cette petite fille ? Je voulais épouser sa mère, mais elle a préféré partir avec un mineur."
- Quoi ? Tu es en train d'inventer ! je m'exclame.
- Non je t'assure, insiste Peeta. Et moi, j'ai dit "Un mineur ? Pourquoi elle serait partie avec un mineur alors qu'elle pouvait t'épouser toi ?" Et il m'a répondu : "Parce que quand il chante.. même les oiseaux se taisent pour l'écouter."
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-Merci pour l'eau, dit Peeta.
-Pas de soucis, répond Gale. Je me réveille dix fois par nuit, de toute manière.
-Pour t'assurer que Katniss est toujours là ?
-Il y a de ça, reconnaît Gale.
Après un long silence, Peeta reprend la parole.
-C'était drôle, ce qu'à dit Tigris. Comme quoi personne ne savait quoi faire d'elle.
-Regarde nous, on n'a jamais su, dit Gale.
Ils rient tous les deux. C'est étrange de les entendre discuter comme ça. Presque comme deux amis. Ce qu'ils n'ont jamais été.
Même s'ils ne sont pas précisément ennemis.
-Elle t'aime, tu sais, dit Peeta. Elle me l'a plus ou moins avoué après ta flagellation.
-Ne crois pas ça, réplique Gale. Sa façon de t'embrasser pendant l'Expiation...Je peux te dire qu'elle ne m'a jamais embrassé comme ça.
-C'était seulement pour la caméra, lui dit Peeta d'une voix où perce tout de même une pointe de doute.
-Non, tu as su la gagner. Tu as tout sacrifié pour elle. C'est peut-être la seule manière de la convaincre qu'on l'aime. (S'en suit un long silence) J'aurais dû me porter volontaire pour prendre ta place dans les premiers jeux. Je l'aurais protégée.
-Tu ne pouvais pas, lui rappelle Peeta. Elle ne te l'aurais jamais pardonné. Tu devais prendre soin de sa famille. Elle y attache plus d'importance qu'à sa propre vie.
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---Penche-toi d'abord, dit-il. Il faut que je te dise un truc. (J'approche ma bonne oreille de ses lèvres, qui me chatouillent en murmurant) N'oublie pas que c'est l'amour fou entre nous, alors si tu as envie de m'embrasser, il ne faut pas te gêner.
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-Bah, ça ne va pas nous impressionner. On vient de voir Finnick Odair en sous-vêtements.
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- Et tu as mangé dans mon dos, en plus! (...)
- Quoi? Non, pas du tout, proteste Peeta.
- Je suppose que c'est la pomme qui a grignoté le fromage?
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Je redresse les épaules. Je me tiens aussi droite que possible. Le cylindre se lève. Pendant une quinzaine de secondes, je reste plongée dans le noir complet. Après quoi je sens la plaque métallique me pousser au-dehors, à l'air libre. Éblouie par le soleil, je perçois juste une forte brise ainsi qu'une odeur prometteuse de sapin.
Puis j'entends tonner tout autour de moi la voix de Claudius Templesmith, le speaker légendaire ;
- Mesdames et messieurs, que les soixante-quatorzièmes Hunger Games commencent !
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"- Ne les laisse pas t'arracher à moi.
Peeta respire à grand-peine, en luttant contre les cauchemars qui l'assaillent.
- Non. Je ne veux pas...
Je serre ses mains si fort que j'en ai mal aux doigts.
- Reste avec moi.
Ses pupilles se réduisent à des têtes d'épingle, puis se dilatent rapidement, avant de revenir plus ou moins à la normale.
- Toujours, murmure-t-il."
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C'est le premier vrai baiser que nous échangeons. Aucun de nous deux n'est abruti par la maladie, la douleur, ou simplement assoupi. Nos lèvres ne sont ni brûlantes de fièvre ni glacées. C'est le premier baiser qui déclenche un fourmillement dans ma poitrine. Chaud et curieux. Le premier baiser qui me donne envie d'en avoir un autre.
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Mes enfants, qui ne savent pas qu'ils jouent sur un cimetière.
Peeta dit que tout ira bien. Nous sommes ensemble. Et nous avons le livre. Nous saurons leur expliquer d'une manière qui les rendra plus courageux. Mais un jour, il faudra bien leur parler de mes cauchemars. D'où ils me viennent. Pourquoi ils ne s'effaceront jamais complètement.
Je leur apprendrai comment je survis. Je leur dirai que certains matins, je n'ose plus me réjouir de rien de peur qu'on me l'enlève. Et que ces jours-là, je dresse dans ma tête la liste de tous les actes de bonté auxquels j'ai pu assister. C'est comme un jeu. Répétitif. Un peu lassant, même après plus de vingt ans.
Mais j'ai connu des jeux bien pires.
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So after, when he whispers me, "You love me. Real or not real ?"
I tell him, "Real."
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«Et soudain, il n'y a plus rien au monde que ces deux-là qui se précipitent l'un vers l'autre. Ils se télescopent, s'enlacent, perdent l'équilibre et s'écrasent contre un mur, où ils ne bougent plus. Irrémédiablement accrochés l'un à l'autre. Indissociable.»
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-Pour que tu n’oublies pas que nos situations ne sont pas les mêmes. Si tu meurs, et que je m’en sorte, il n’y aura pas de vie pour moi au District Douze. Tu es toute ma vie, m’assure-t-il. Je ne pourrai jamais plus être heureux. […] Pour toi, c’est différent. Je ne dis pas que ce serait facile. Mais il y a d’autres personnes prêtes à remplir ta vie.
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" Alors, que crois-tu qu'ils vont lui faire? je demande.
Prim a l'air d'avoir mille ans quand elle répond:
-Ce qu'il faudra pour te briser.
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Peut-être que la fille m'a oubliée. J'espère.
Mais je sais que non. On oublie pas le visage de la personne qui a représenté votre dernier espoir.
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Peu à peu, je suis bien obligée d'accepter ce que je suis. Une fille gravement brûlée, qui n'a pas d'ailes. Pas de flammes. Et plus de sœur.
p.374
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Je voudrais trouver quelque chose ici même, maintenant, pour défier le Capitole, le faire se sentir coupable, lui montrer que, quoi qu'il nous fasse ou nous oblige à faire, il reste en chacun de nous une part qui lui échappe. Que Rue était davantage qu'un simple pion dans ces Jeux. Et moi aussi.

À quelques pas dans les sous-bois pousse un parterre de fleurs sauvages.

Ce sont peut-être des mauvaises herbes, Mais elles ont des corolles magnifiques, violettes, jaunes et blanches. J'en ramasse une brassée, que je rapporte auprès de Rue. Lentement, tige par tige, je recouvre son corps de fleurs. Je dissimule son horrible blessure.

J'encadre son visage. Je pare ses cheveux de couleurs vives.
Ils seront bien obligés de le montrer.

Même s'ils choisissent de braquer leurs caméras ailleurs pour l'instant, il faudra bien qu'ils montrent l'enlèvement des corps. Et, à ce moment-là, tout le monde verra Rue et saura que c'est moi qui ai fait ça. Je me recule d'un pas et je la contemple Une dernière fois. On dirait vraiment qu'elle s'est endormie au fond de cette prairie.

— Au revoir, Rue, je murmure.

Je presse trois doigts de ma main gauche contre mes lèvres et les tends dans sa direction. Après quoi je m'éloigne sans un regard en arrière.

Les oiseaux font silence. Quelque part, un geai moqueur pousse le trille d'avertissement qui précède l'arrivée de l'hovercraft. J'ignore comment il est au courant. Ils doivent avoir une ouïe plus fine que la nôtre. Je m'arrête en regardant droit devant moi, surtout pas derrière.
Cela ne dure pas longtemps. Le concert des oiseaux reprend bientôt, et je sais qu'elle a disparu.

Un autre geai moqueur, un jeune visiblement, se pose devant moi sur une branche et me chante la mélodie de Rue. Trop novice pour avoir retenu mon propre chant ou le signal de l'hovercraft, il a tout de même mémorisé ses quatre notes.

Celles qui signifient qu'elle est en sécurité.
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"Il ne faut surtout pas te laisser aller . C'est dix fois plus long de se reconstruire que de s'écrouler ."
-Finnick à Katniss-
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Au Capitole, on a recours à la chirurgie pour faire paraître les gens plus jeunes et plus minces. Dans le district Douze, la vieillesse constitue un succès en soi car beaucoup de gens meurent prématurément. Quand on voit une personne âgée, on a envie de la féliciter, de lui demander le secret de sa longévité. On envie les gros, qui s'en sortent manifestement mieux que le reste d'entre nous. Mais ici, les choses sont différentes. Les rides n'ont rien de désirable. Une bedaine n'est pas un signe de réussite.
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