Le vie ressemble à une longue promenade qu'on fait sur une route bordée de cercueils vides. La cohorte qui avance, nombreuse d'abord, diminue à mesure que ses membres, sans ordre d'âge d'ailleurs, se couchent l'un après l'autre dans les sépulcres préparés. Chacun sait que le sien est là, quelque part au bord du chemin. Il vaut mieux n'y pas trop penser.