Mes jambes gigotent, en pensée, je cours encore sur les chemins de branches jetées sur le sol détrempé. Mon souffle grimpe aux cimes des arbres. Depuis que je suis ici, j'ai besoin d'être toujours en activité et le repos m'ennuie. (...) Dormir ici est du temps perdu. C'est impossible. Trop intense d'être là. Tant d'étoiles aux nues quand le brouillard se déchire.