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3.71/5 (sur 78 notes)

Nationalité : Canada
Né(e) le : 28/08/1954
Biographie :

Sylvie Desrosiers est une écrivaine et une journaliste québécoise. Auteure de vingt romans pour La courte échelle, elle a aussi collaboré à la revue Croc et organisé les galas du festival Juste pour rire.

Source : Wikipédia
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Citations et extraits (52) Voir plus Ajouter une citation
Les choses importantes, on ne les dit jamais quand c'est le temps. On les dit en passant, comme ça, au milieu d'une conversation banale, ce qui fait qu'on ne les entend pas vraiment. Tantôt, je disais qu'on ne regarde pas; je pourrais ajouter qu'on n'écoute pas non plus. Quoique l'important dans ce qu'exprime une personne, c'est souvent ce qu'elle ne dit pas, justement. (page 45)
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Ma mère travaille beaucoup, dans le showbiz. Pas comme artiste, même si je sais qu'elle aurait aimé chanter, mais ça n'a pas marché; c'est comme agente de promotion qu'elle travaille.

Ne m'en demandez pas plus, je ne m'intéresse pas trop à son métier, seulement aux vedettes qu'elle promut? promet? promeut?, je ne me souviens jamais comment conjuguer le verbe promouvoir.
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Qui suis-je d’autre?
LE QUESTIONNAIRE DE PROUST Version officielle
1. Le principal trait de mon caractère: la persévérance.
2. La qualité que je préfère chez un homme: la douceur.
3. La qualité que je préfère chez une femme: l’intelligence.
4. Ce que j’apprécie le plus chez mes amis: leur visite.
5. Mon principal défaut: mon éternel sentiment de culpabilité.
6. Mon occupation préférée: réfléchir.
7. Mon rêve de bonheur: celui de mon fils.
8. Mon plus grand malheur: la mort de mon fils
9. Ce que je voudrais être: joyeuse.
10. Le pays où je désirerais vivre: la campagne sans moustiques.
11. Ma couleur préférée: bleu.
12. Ma fleur préférée: la tulipe.
13. Mon oiseau préféré: le cardinal
14. Mes auteurs favoris en prose: Yu Hua, Arto Paasilinna, Michel Tremblay, Gabrielle Roy, Robertson Davies.
15. Mon poète préféré: Jacques Prévert.
16. Mes héros favoris dans la fiction: Merlin.
17. Mes héroïnes favorites dans la fiction:?
18. Mes compositeurs préférés: Joni Mitchell, Charlie Winston.
19. Mes peintres favoris: figuratifs
20. Mes héros dans la vie réelle: les femmes.
21. Mes héroïnes dans l’histoire: Han Suyin.
22. Mes noms favoris: Thomas.
23. Ce que je déteste par-dessus tout: le mensonge.
24. Personnages historiques que je méprise le plus: les tyrans.
25. Le fait militaire que j’estime le plus: la création des Casques bleus.
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Depuis, pas un matin, pendant que je me regarde dans le miroir en tirant sur la peau de mes joues pour voir de quoi j’aurais l’air après un lifting, où je ne me demande si je dois refaire ma vie, me réincarner en chien ou en finir tout doucement avant de devenir un poids pour la société. Puis, je pars travailler. Mais pas aujourd’hui. Depuis mes vingt-huit ans, le jour de mon anniversaire, je prends congé et sors m’acheter un cadeau, quelque chose dont je n’ai surtout pas besoin ; il y a eu bien des années où c’était le seul cadeau que je recevais, c’est pourquoi j’en ai fait une habitude. Une paire de souliers hors de prix, ça console toujours. Mais en ce soir de janvier, vraie calamité climatique avec une de ces pluies verglaçantes comme le Québécois moyen les déteste, on m’organise un party, ce qui prouve que j’ai encore des amis. Bien qu’ils m’aient oubliée l’année dernière, mais je mets cette indélicatesse sur le dos de nos Alzheimer naissants.
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Agnès prend la tête de Notdog dans ses mains, relève ses babines pour montrer ses crocs.
-- Vous avez vu ses dents? Je n'aimerais pas qu'il me morde! Imaginez un tigre!
-- Notdog ne te mordrait jamais, affirme Jocelyne.
Notdog opine de la tête, trouvant tout de même Agnès malpolie de mettre ses doigts dans sa bouche sans prévenir.
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Au-delà des misères, des chiffres et des statistiques, au-delà de la peur, des erreurs et des manques, au-delà des apparences, de l’image que l’on projette et de ce qu’on est en réalité, au-delà des lâchetés, des trahisons, des jalousies, des larmes et de la solitude, au-delà de l’amitié, du soutien et de l’amour qui ne règle pas tout, il restera toujours le don du meilleur de soi-même.

Ce livre, c’est la petite voix qui murmure et veut se faire entendre à travers le bruit incessant des aléas de l’existence. Merci à mon chirurgien, le docteur Roger Poisson, de m’avoir donné l’idée d’écrire. Car ce projet fut la bouée de sauvetage qui m’a permis de garder la tête hors des eaux troubles de cette période.

Merci pour toutes les mains tendues, les paroles qui furent tout sauf vaines, les témoignages d’amitiés inébranlables ou insoupçonnées, la générosité de ces inconnues qui font des soins leur métier, la chaîne des personnes chères qui, avec moi, ont défié le sort et le hasard. Enfin, merci à ces femmes courageuses qui ont croisé ma route.

Je vous convie au jeu de l’oie, à la partie de dés que j’ai jouée avec la maladie, ne sachant qui de nous deux arriverait au paradis, ou en enfer, la première. Me voici face à elle, avançant case par case, au gré des chiffres et de leur symbolique, chiffres que de toute façon on fait parler pour ou contre soi, cela ­dépend de notre humeur du moment.

Autour de nous, des spectateurs se suivent, une ­humanité qui s’arrête un instant pour jeter un regard on ne peut plus personnel sur le jeu, fait trois petits tours et puis s’en va.
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Ni l’un ni l’autre ne me voit. Pourtant, je suis là, tou­jours, tout près. On peut pres­que me tou­cher. Si. Si on a les doigts assez sen­si­bles, quand ils glis­sent sur moi, on peut sen­tir un velours, ou une fraî­cheur, ou par­fois une cha­leur, le cha­touillis d’une plume, le trait râpeux d’une lan­gue de chat.
Si on a la joue assez récep­tive, on peut fris­son­ner sur mon passage.
Si on a l’oreille assez ten­due, on peut s’arrê­ter de pen­ser, tout bon­ne­ment, en enten­dant mon chant. Si le goût ne nous man­que pas, on peut me goû­ter, par­fois sucrée, par­fois amère, par­fois salée. S’il nous reste un tant soit peu d’odo­rat, on peut se soû­ler de mon parfum.
Si on a des yeux pour voir, on ne se lasse pas de mon éclat.
On peut même m’attein­dre dans les rêves.
Je suis juste à côté d’eux. L’un a grandi dans mes bras, mais ne m’a pas encore vue. L’autre… l’autre m’a tant aimée, mais ne me regarde plus. Et pour­tant, je les suis et les devance, sans cesse.
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Lentement mais assurément, alors que je voulais écrire sur les autres, je n'ai pu faire autrement que de me retrouver sur le chemin du retour sur soi. Tous les chemins y mènent quand on a eu ou qu'on a un cancer. J'ai cette chance immense d'avoir reçu en cadeau à ma naissance la capacité de rêver ma propre vie, de la récupérer, de la transformer à ma guise, de lui donner la démesure de l'intensité, la justification de la contemplation de mon nombril, pour enfin l'écrire et la rendre. Bref, je suis une artiste. Mais elle, la femme à côté de moi, celle qui ne dit mot ne prend pas la plume, elle souffre, elle aussi.
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À tous ceux et celles que j’ai tant aimés.

À tous ceux et celles que j’ai détestés
parce qu’ils ne m’aimaient pas.

À tous ceux et celles que j’ai rejetés

parce qu’ils m’aimaient.

À tous ceux et celles dont l’amour

m’a permis de vivre.

À celui que j’aimerai toujours.

Mais surtout, surtout, à toutes ces femmes qui ont connu, comme moi, ces moments de terrible angoisse, un peu avant l’aube quand, atteinte d’un cancer, on contemple seule dans le noir la vie qu’on a devant soi.
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Qui est Maya Mania au juste ? Il s’agit d’un groupe mexicain qui chante en maya, une langue impossible à comprendre avec des mots imprononçables ! J’ai mis des semaines à apprendre un refrain par oreille ! Heu-reusement, la traduction est comprise avec le nouveau CD, que je trouve absolument génial et qui a un titre trop fort : NaHUaL, un mot maya qui signifie «être invisible qui est notre double». Il y a une chanson qui me plaît particulièrement et qui parle de maïs. C’est sûr, c’est un sujet un peu faible, mais la musique est trop bonne. Maya Mania ne joue jamais ailleurs qu’au Mexique. Nous avons appris sur le site du groupe qu’il donnait le soir même un spectacle à Playa del Carmen, une petite ville de vacances sur le bord de la mer des Caraïbes, dans une région appelée Riviera Maya, d’où vient le groupe. En fait, on aurait dû partir à la recherche de Roméo le mammouth pour lui rendre sa défense, mais on ne pouvait pas manquer ce concert .
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