AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet

3.04/5 (sur 28 notes)

Nationalité : Suisse
Né(e) à : Locle , le 16/08/1856
Mort(e) à : Brenets , le 25/04/1933
Biographie :

T. Combe est le pseudonyme d’Adèle Huguenin-Vuilleumin.

Fille de parents horlogers à domicile, elle apprend à lire de bonne heure, obtient de bons résultats scolaires et caresse le rêve de poursuivre ses études à l’Académie. Hélas, la crise horlogère des années 1870 a raison de la modeste aisance de ses parents, elle sera institutrice.

Ecrivaine, militante féministe, antialcoolique et socialiste chrétienne, elle a joué un rôle capital dans l’accueil des réfugiés français, dans l’organisation de la bourgade en se mettant au service des déshérités. Pacifiste dans l’âme, T. Combe a fondé un journal Le Rameau d’Olivier, tiré à 30.000 exemplaires qui a marqué la mentalité des gens de sa région.

Ajouter des informations
Bibliographie de T. Combe   (22)Voir plus

étiquettes

Citations et extraits (74) Voir plus Ajouter une citation
— Ce n’est pas moi, chère madame, qui ai choisi ce nom…
Je suis ravie qu’il vous plaise ; la maison le portait déjà quand
j’y vins installer mon colombier, il y a trente ans de cela, et il me
parut d’un favorable augure. Le pensionnat Bonne-Grâce…
Puissions-nous seulement mériter, par les résultats de l’éducation soignée que nous donnons à tant de jeunes demoiselles, un
titre aussi charmant.
Commenter  J’apprécie          240
C’est déjà quelque chose que d’ignorer l’avenir, fit Jacques, car ainsi on peut tout espérer…
Commenter  J’apprécie          190
— Si vous vous en allez, dit Ernest résolument, je m’en vais aussi. Hein ! vous autres, on se met en grève pour M. Dalphon ?
Mais ses camarades restaient irrésolus, les yeux baissés, regardant en dessous la figure irritée du patron.
— Tas de ganaches ! fit Ernest d’un ton dédaigneux. Les canards ont au moins l’instinct de marcher à la queue-leu-leu, mais vous, vous ne savez pas même suivre vos chefs !
Commenter  J’apprécie          160
.... Qu’est-ce qu’on va faire de notre commode ? deman-da-t-il subitement.
— On la vendra, répondit le secrétaire en fronçant les sourcils.
— Les tiroirs aussi ?
— Qui est-ce qui achèterait une commode sans tiroirs ?
— C’est qu’il y a des choses à moi dans les tiroirs !
— On vendra tout.
— Non, s’écria Donat, je ne veux pas qu’on vende mon petit mouton ! Je ne veux pas qu’on le vende…
— Ah ! ah ! fit M. le secrétaire avec un rire qui prenait dans la gorge et qui ressemblait à un hennissement, si bien que dans la rue ensoleillée, un âne s’y trompa et se mit à braire.
— Mon petit mouton en laine ! dit encore l’enfant qui tout à coup éclata en sanglots.
Depuis un an qu’il l’avait, ce mouton était son ami, son confident ; il lui disait ses peines qui étaient nombreuses ; il le baisait cent fois par jour sur le bout de son nez placide ; et chaque soir, le conduisant au bord du pré, il lui enfonçait la tête dans une grosse touffe d’herbe, pour que le mouton du moins n’eût pas faim. Ensuite il le prenait avec lui dans la caisse qui lui servait de couchette et il appuyait sa joue contre la laine épaisse et frisée. C’était chaud, c’était doux comme une caresse de maman…
Cependant M. le secrétaire avait repris sa lecture. « Je le laisserai pleurer un bon moment, pensa-t-il. C’est ainsi qu’on les mate. Quand ils ont versé toutes leurs larmes, ils deviennent souples comme une flanelle mouillée… »
Commenter  J’apprécie          140
Comme tous les soirs, les deux vieillards écoutent la lecture du journal, que leur fait Mlle Célanie de sa voix basse et
monotone dont toutes les intonations sont tristes. Le grandpère, si vieux, si vieux, a sur le visage une pâleur grise qui
semble morte au milieu de la blancheur soyeuse et vivante
de sa longue barbe. Par contraste, la figure flétrie et ridée de
l’autre vieillard, scrupuleusement rasée, a gardé de sa carnation d’autrefois les teintes violacées d’un fruit qui a passé l’hiver.
Commenter  J’apprécie          151
Je n’ai besoin ni d’alliés, ni de conseils, ni de permissions. Assez longtemps on m’a traitée en mineure et en dépendante. Assez longtemps on m’a poussée à droite, à gauche, comme un meuble tantôt utile et tantôt encombrant. Assez longtemps j’ai reçu des avis sur mes robes, mes chapeaux, mon accent, et sur mon avenir en ce monde et dans l’autre. J’en ai assez, je me redresse. Je vous défends de vous occuper de mes affaires : je vous défends de dire à M. Loulibet s’il a tort ou rai-son. Cela ne concerne que moi, et je saurai bien lui répondre.
Commenter  J’apprécie          120
on sait que vous prêchez la fin du monde et qu’il vaudra mieux alors être seul qu’en ménage, mais, à mon avis, nous avons encore du temps devant nous…
Commenter  J’apprécie          130
Ce qui me révolte, fit-elle en s’animant un peu, c’est qu’on me déserte ainsi par pure avarice. Je sais fort bien com-ment la chose s’est passée. Miss Malony a fait récemment un héritage ; elle s’est jetée à la tête de son cousin, qui n’avait de sa vie songé à elle. Elle est plaquée d’or comme une pagode chinoise…, elle a ébloui le pauvre garçon… Ah ! mon Dieu ! quel monde sordide, où l’argent prime tout !
Commenter  J’apprécie          110
— Il y a longtemps que vous êtes à Bonne-Grâce ? demanda Ferdine brusquement.
— Mais non, j’entre aujourd’hui, comme vous, dit Léa qui rougit un peu. Mes sœurs m’ont mise au courant. Et puis, je ne suis pas de la campagne, moi… Tenez, je puis vous dire que la coupe de votre robe de foulard est arriérée d’un an au moins. Des manches à la nonne, cela ne se porte plus. Pour moi, rien ne me met mal à l’aise comme une robe démodée. C’est dommage, vraiment, un si joli foulard ! Vous ferez bien de consulter la couturière qui vient chaque mois faire une revue des costumes. Où vous chaussez-vous ? poursuivit-elle avançant avec complaisance la pointe d’un pied fort étroit, élégamment logé dans une petite pantoufle vernie. Ah ! je vois, oui, des chaussures de village, très solides assurément. Dans trois semaines vous n’en voudrez plus, je vous le prédis.
— Parlez-nous un peu des professeurs et des leçons, dit Ferdine, ce sera plus intéressant.
— Vous trouvez ? Mlle Odinbert a les meilleurs professeurs de la ville. Je les connais, car plusieurs sont amis de papa et viennent à la maison. Ils sont tous mariés, ce qui les rend ennuyeux. Garantis incombustibles, comme dit ma sœur Clara. Vous savez que Clara a le genre américain. Très flirt, vous savez, très original et gamin… pour autant qu’elle ose, car papa la tient sévèrement. Jeanne, c’est le genre anglais, correct, glacial, et par moments, ça l’ennuie joliment d’avoir choisi ce genre.
— Pourquoi n’ont-elles pas tout simplement le genre de leur pays et de leur ville ? ou mieux encore leur genre à elles ? demanda Ferdine qui désirait s’instruire.
Commenter  J’apprécie          90
« Quel joli groupe ! pensa-t-il ; une vraie bonne fortune d’artiste ! Il faut que je note ces attitudes. »
Et déchirant à la hâte un feuillet de son calepin :
— Enfants, dit-il, ne bougez pas, pendant que je vous croque.
La fillette regarda avec quelque effroi ce monsieur qui par-lait de les croquer ; mais comme il souriait d’un air qui n’était point du tout cannibale, elle se rassura.
Commenter  J’apprécie          100

Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Lecteurs de T. Combe (6)Voir plus

Quiz Voir plus

Métro Quiz

🎬 Film français réalisé par François Truffaut sorti en 1980, avec Catherine Deneuve et Gérard Depardieu, c'est ...

Le premier métro
Le dernier métro
L'ultime métro

10 questions
88 lecteurs ont répondu
Thèmes : métro , chanson , romans policiers et polars , cinema , romanCréer un quiz sur cet auteur
¤¤

{* *} .._..