Curieusement, les gouttes d’eau qui tombaient sur moi étaient salées. Je me disais alors que les mots avaient le goût et la saveur de la vie. Et, pour toutes ces femmes, la vie était plutôt réduite. C’était peu de chose : la cuisine, le ménage, l’attente et une fois par semaine le repos dans le hammam. J’étais secrètement content de ne pas faire partie de cet univers si limité