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3.84/5 (sur 48 notes)

Nationalité : Royaume-Uni
Né(e) à : Londres , le 16 novembre 196
Biographie :

Ecrivain, journaliste et documentariste anglais d'origine indo-afghane. Ses travaux sont liés aux thèmes du voyage, de l'exploration, des études inter-culturelles. Il est installé à Casablanca au Maroc depuis 2003.

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Citations et extraits (11) Voir plus Ajouter une citation
En Occident, si on se présente chez un coiffeur et qu'on trouve le salon rempli, ça signifie qu'on va sans doute devoir attendre longtemps. Mais au Maroc, un salon de coiffure bondé veut simplement dire que le maître des lieux a beaucoup d'amis. Ils viennent se prélasser, regarder la télé, boire du thé, fumer, feuilleter les magazines crasseux et, éventuellement, se faire couper les cheveux.
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Je l'interrogeai alors sur la légende des hyènes et de l'or.(...)
- Ah oui! dit-il, les hyènes. Il y en a des milliers. Elles viennent chaque nuit jusqu'aux murs de la ville et elles enlèvent les enfants. Des douzaines de bébé disparaissent chaque année. C'est un problème pour notre cité. (...) Il n'y a pas grand chose que nous puissions faire. Voyez-vous, si vous tuez une hyène, il y en a dix autres qui naissent.
- Et il en a toujours été ainsi? demandais-je.
- Oui, bien sûr. Depuis les temps anciens. Chacun sait que les hyènes étaient autrefois des hommes comme vous et moi. Ils étaient tous amoureux de la plus belle des filles de l'Emir. Chaque nuit, ils essayaient de grimper le long des murs du palais jusqu'à sa chambre à coucher. L'Emir s'est mis dans une telle rage qu'il a transformé tous les soupirants en de misérables hyènes.
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- la dernière chose que je vais vous apprendre aujourd'hui, reprit-il, c'est que les Français ne sentent pas comme nous. Ils ont une odeur de gaijin, mais en pire.
- Pire que les autres gaijin.
-oui, bien pire?
- Mais pourquoi, Saito-San?
- Parce qu'ils n'utilisent pas de déodorant
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Quelques birrs dans sa poche et un peu d'instruction lui permettraient de penser à l'avenir.
Mais ce garçon et de millions d'autres n'ont strictement rien pour les soutenir...
Samson s'interrompit, retira la montre de son poignet et la posa sur la table.
- Ils vivent, reprit-il, seconde par seconde, minute par minute, heure par heure, jusqu'à...
- Jusqu'à quoi?
- Jusqu'à ce que leur temps soit épuisé.
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Nous sommes fiers de notre compétence de lecteur. Chaque année, nous publions des centaines de kilomètres linéaires de livres et remplissons de vastes bibliothèques. La démocratisation de l'enseignement a naturellement contribué à cette marée d'écrits. Plus nous avons de livres, plus nous nous croyons cultivés. Nous nous accrochons à l'idée que plus nous lisons , plus nous devenons sages.
Mon père disait que le monde occidental passait beaucoup de temps à lire et beaucoup trop peu à comprendre. Si quelqu'un avait le malheur de lui demander quand sortait son prochain livre, il répondait furieux : "j'écrirai un autre livre quand vous aurez compris les trente derniers." Dans ce domaine, il observait la différence clé entre l'esprit oriental et occidental : la société orientale apprécie ce qui a fait ses preuves. Les histoires qui circulent depuis des millénaires sont regardées comme des trésors renfermant une sagesse intérieure. La société occidentale exige constamment du nouveau. Le plus clair du temps, il s'agit des mêmes vieux trucs présentés sous un nouveau emballage. Résultat : on écrit pour ne rien dire.
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Les contes fonctionnent à plusieurs niveaux: ils divertissent l'esprit tout en transmettant un savoir profond. Ecoutez-les et ils vous serviront de mode d'emploi pour le monde.
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J'avais l'habitude de la poisse, mais il y avait d'habitude un certain temps de répit entre les vagues de malheurs. À Casablanca, la malchance était en trois dimensions.
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Il aspirait de toutes ses forces à la félicité conjugale, affirmant qu'être marié revenait, pour un homme, à être touché par les anges. (p.211)
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En Occident, une maison abandonnée depuis de nombreuses années risque d'attirer les squatteurs. Ils peuvent la saccager et s'avérer très difficiles à expulser. Mais au Maroc, celui qui ne se méfie pas est menacé par des forces beaucoup plus turbulentes; Qu'il laisse sa maison vide plus de quelques instants et une armée d'esprits invisibles, appelés djinns, risque de l'investir du sol au plafond.
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- Mais où dois-je aller au juste?
- Où vous voudrez, exactement où vous voudrez.
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