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Critiques de Taito Kubo (346)
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Burn the witch, tome 1

Bleach faisant partie de mes séries préférées, il était inconcevable que je passe à côté de Burn the witch. A peine acheté, à peine lu, et franchement j'adore. On sent une certaine ressemblance avec Bleach (si mes souvenirs sont bons les deux univers cohabitent d'une certaine manière) et en même temps, on découvre quelque chose de tout à fait original.



Déjà parlons de l'objet. J'adore le travail de Glénat, avec cette jaquette magnifique, tout à fait dans le délire du manga, une couverture à la Tite Kubo, une double illustration (petit plus que j'adore toujours) et une qualité dans la réalisation globale de la mise en page. En même temps, avec Glénat pas trop de soucis à se faire, ils connaissent leur travail.



L'histoire ensuite. Si je dis qu'il y a un certain parallèle avec Bleach c'est qu'on retrouve des êtres dotés de pouvoirs (les sorciers et sorcières) qui doivent protéger la population d'êtres invisibles (les dragons). Shinigamis/Hollows dans une version européenne. J'adhère au concept sans souci, surtout que ce côté fantaisie est très sympathique. Et on sent, encore une fois, que le mangaka gère tout à fait son univers. Il y a de nombreuses règles, une mythologie bien particulière et un monde où tous ces êtres magiques évoluent.



Nous suivons Noel et Ninny, deux jeunes sorcières qui à la base ont plutôt des missions pacifiques avec les dragons. Mais elles se retrouvent à devoir en affronter plusieurs durant ce premier tome, les faisant petit à petit basculer vers une autre branche de la société Wing Bind. Le duo est assez détonant. Noel est plutôt du genre calme, rien ne la perturbe, très efficace. Ninny, c'est l'inverse total. Débordante d'énergie, elle ne reste pas en place et se met rapidement en colère. Elles s'apprécient beaucoup, mais elles le cachent bien. Vous voyez le genre ? Et rien que pour ce duo, cela vaut le détour.



L'élément déclencheur vient d'un personnage masculin : Balgo. Transi d'amour pour Noel, le pauvre va se voir embarquer dans une aventure pas possible. Il est du genre un peu niais, on ne va pas se la cacher, mais il semble aussi un très gentil garçon. C'est clairement, l'élément comique du manga. Mais, même si c'est à ses dépends, il apporte cette touche plus légère qui équilibre très bien l'ambiance général. Et puis il est tellement chou qu'on ne peut que s'attacher à lui.



Pour un premier tome Burn the witch est efficace, en posant super bien les bases, avec des personnages haut en couleurs, un design toujours aussi léché, une ambiance bien particulière. C'est palpitant, et il y a un énorme potentiel. Franchement, du peu qu'on en voit, il y a pas mal de nuances qui méritent d'être exploitées, et j'ai hâte de voir si le Verso Londres pourrait devenir un monde moins tranchant.



A la base, ce n'était pas censé être une saga, mais clairement, j'espère qu'on aura quelques tomes (pas autant que Bleach quand même) à se mettre sous la dent parce que Burn the witch vaut le coup d'oeil.
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Bleach, tome 38 : Fear for fight

Ce tome 38, intitulé "Fear for Fight", est un tome 100% baston avec une succession de combats de chevaliers de bronze et de chevaliers d'argent en attendant les combats des chevaliers d'or… le mangaka nous refait le coup à tous les arc voire tous les demi-arcs du mangas pour gratter des tomes et pas se fâcher avec kikoos fanboys/fangirls qui ne jurent que par les classements de popularité des personnages (et ce n'est jamais bon signe quand le héros principal d'un manga se fait autant voler la vedette qu'ici !)



1ère série de duels :

- Izuru Kira affronte Avirama Redder : Alerte Repompage "Dragon Quest : La Quête de Daï"

- Shûhei Hisagi affronte Calius Findor, parodie de BG masqué qui nous fait 3 fois le coup du « ah ah ah, je n'avais pas encore déployé tout ma force : cette fois-ci tu va pleurer ta mère ! » (marre des boss à évolutions associés à des dialogues clichés)

- Ikkaru Madarame affronte Choe Neng Poww et il se fait latter parce qu'il ne veut pas utiliser son bankai (kézako ???), ce qui oblige le capitaine Sajin Komamura à intervenir pour lui sauver les miches



2e série de duels :

- Kyoraku Shunsui et Ukitake Jyuushiro affrontent Coyote Starrk et la lolita démone courtement vêtue Lilynette Gingerback…

- Toshiro Hitsugaya affronte l'espada à grosse poitrine dénudée Tia Harribel tandis que la shingami à grosse poitrine dénudée Rangiku Matsumoto affronte ses fraccions/lieutenants Emilou Apacci, Franceska Mila Rose et Cyan Sung-Sun

- Soi Fon et Omaeda Marechiyo affronte les fraccions Ggio Vega et Nirgge Parduoc, le tigre à dents de sabre et le mammouth de Baraggan Luisenbarn

C'est le duel 100% parodique qui est le plus mis en avant… Désolé, les combats de Mr Satan étaient mieux foutus dans "Dragon Ball" !



Les choses sérieuses ne cessent de commencer, c'est pénible… Plus de 25 personnages différents dans ce seul tome : il y a trop de personnages, donc pour qu'il y ait simultanéité les combats sont trop courts et trop hachés pour être véritablement épiques… C'est mieux foutu dans "Saint Seiya" qui ne met pas ses 88 chevaliers en scène à chaque tome de chaque arc !

Et puis c'est pénible aussi d'alterner des dialogues classieux tirés des meilleurs films chanbara et des dialogues pourris tirés des pires séries tokusatsu… Toutefois les dessins sont super : on est en présence d'une saga belle à regarder mais chiante à lire !
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Bleach, tome 1 : The Death and the Strawberry

Loin d’être un adolescent ordinaire, Ichigo Kurosaki peut voir les esprits. Ce rouquin au sang chaud vit déjà dans un monde assez étrange. Mais il n’aurait pourtant jamais imaginé rencontrer un jour un Shinigami. Rukia Kuchiki arrive de son monde pour faire son boulot et éliminer un Hollow, fantôme qui a perdu son cœur et vient dévorer l’âme des humains. Mais pendant sa mission, Rukia est blessée. Elle se voit contrainte de donner une partie de ses pouvoirs à Ichigo. Sauf que le plus jeune lui prend tout ses pouvoirs et devient à son tour un Shinigami… Il semblerait que notre héros va devoir apprendre à chasser les mauvais esprits tout en continuant de vivre sa vie !



On peut dire que Bleach commence très fort avec un premier volume riche en action. Tite Kubo nous propose un shônen qui promet de nous embarquer dans une folle histoire, mêlant mystère, combat et esprits avec une petite touche d’humour tout à fait bienvenue. Quant au style des dessins du mangaka, il est très agréable à l’œil et vient compléter l’intrigue de ce tome complet.
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Bleach, tome 73 : Battle field burning

Avant dernier tome est pourtant, même si il sent la fin, j’ai l’impression qu’il reste tellement de choses à boucler et à aborder qu’un seul tome restant me parait un peu léger. Ne serait-ce que vis-à-vis des combats toujours en cours. Dans le tome soixante-treize, il y a tout de même quatre grands affrontements qui sont en suspens (et encore je me demande s’il n’y en a pas d’autres en attente du tome soixante douze… A vérifier). Si on espère un épilogue, cela va être serré. Et franchement, cela m’énerverait un peu car j’adore la série et j’espère ne pas voir une conclusion à la Shaman King…



Quatre grands combats donc. Les deux premiers étant les plus intéressants et surtout les plus développés. Le premier nous permet de découvrir un peu plus les pouvoirs de Urahara. Ce n’est pas qu’on ne connait pas les capacités de Kisuke, nous savons depuis le début que c’est un génie qui a d’innombrables cordes à son arc, mais là, il est en mode shinigami ! Youpi ! Soixante treize tomes pour le voir comme ça ! Et encore, je vous avoue que cet avant dernier volume nous réserve d’autres surprises de taille. Cela sent le grand final, donc Kubo sensei envoie du lourd. Pour revenir à Urahara, j’ai trouvé que le personnage prenait une toute autre dimension pour le coup. Très flippant, fini le côté « je m’en foutiste ». Son pouvoir enfin libéré révèle un côté de sa personnalité qui est aussi dérangeante que terrifiante. Dommage cependant que cela ne sera pas exploité plus que cela.



Viens ensuite, notre second combat. Choc numéro un : Byakuya fait de l’humour. A plusieurs reprises ! Et il est drôle ! Choc numéro deux : Hitsugaya nous dévoile un pouvoir qui change son apparence ! Le truc qu’on attend depuis perpète… mais bon, il a une classe d’enfer et c’est l’un de mes personnages préférés donc, je pardonne. Choc numéro trois : Yachiru (que l’on suppose morte vu que Kubo n’est jamais clair sur ce point avec aucun de ses persos) pourrait être autre chose qu’une shinigami. Grosse supposition de ma part. Cela pourrait être tout autre chose mais j’aime assez l’idée qu’elle pourrait être en fait l’incarnation physique des pouvoirs de Kenpachi. Là encore, je suis persuadée qu’on ne pourra pas creuser cette idée et si vous avez une autre interprétation… Bref, même si le combat traine en longueur et que le méchant est increvable (c’est chiant au possible, disons le clairement), côté héros, c’est un peu le déballage, et j’adore.



On ne va pas revenir sur les affrontements d’Ichigo et d’Ishida qui sont à mon goût juste un rappel de ce qu’il reste à faire (éradiquer le big boss et son bras droit) mais sur la dernière page ! Non, mais on attend l’arrivée de ces deux personnages (trop cool) depuis trois siècles ! Et là, ils débarquent comme des fleurs… Bon, d’accord, j’avoue, j’ai adoré, leur conversation [très] courte est déjà un régal, et même si je ne pense pas qu’ils auront un grand rôle, j’espère quand même qu’ils nous éblouiront pendant quelques pages.



Un bon tome qui malgré sa suite de combats nous révèle pas mal de choses sur les personnages. Graphiquement parlant, toujours rien à redire. J’attends par contre, beaucoup du dernier tome. Kubo n’a pas intérêt à se louper.

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Bleach, Artbook : All colour but the black

Le seul et unique artbook, à ma connaissance, de Bleach (version manga) et je trouve vraiment cela dommage car si j’aime autant le manga, c’est aussi parce que le dessin de Tite Kubo a quelque chose de plus. Outre son côté très fashion, on y retrouve aussi un aspect tranchant, vif, très expressif qui colle parfaitement à l’univers de sa série. Et au fil des années, le coup de crayon du maître a sacrément évolué et en bien. Un fait que l’on peut facilement voir d’ailleurs à travers les différentes illustrations de l’artbook.



En parlant des dessins, justement. Cet artbook est à 99% composé des travaux de Tite Kubo. Vous trouverez à la fin, le récapitulatif avec des petites anecdotes sur chacune des illustrations, comme cela se fait couramment. On en prend évidemment plein les yeux, rien à redire. La seule chose que je regrette c’est qu’on y trouve pas mal d’image sur fond blanc avec les personnages. Je suis plus fervente des illustrations de groupe avec une mise en scène. Il y en a, certes, mais pas assez à mon goût ! Du coup, c’est un peu comme avoir les couvertures des manga. C’est sympa car bien évidemment les illustrations sont bien mais j’avoue que ce n’est pas ce que j’attends dans un artbook. Après, je me focalise dessus ce point…



La couverture en elle-même est l’exemple même de ce que j’adore. Elle est classe sur fond blanc, certes, mais qui donne un aspect de temps de neige avec un vol de corbeau qui rappelle très bien l’ambiance du manga.



Un bel objet avec un papier glacé de qualité, un format assez grand mettant bien en valeur les dessins. Pour les fans, un must have.



Je l’ai pour ma part en version originale, mais il existe aussi en français et est toujours disponible à la vente !
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Bleach, tome 45 : The Burnout Inferno

C'est dans ce tome 45, intitulé "The Burnout Inferno", que le combat final contre Aizen débute enfin…

Dans un premier round le vizard geek Shinji Hirako y va en solo avec son sabre Sakanade qui fait pénétrer ses adversaires dans un « monde inversé ».

Aizen transforme Tôsen agonisant en pulpe sanglante (WTF ?), puis Ichigo franchit la barrière entre les dimensions pour porter un coup à Aizen…

Dans un deuxième round vizards et shinigamis se lancent dans un deuxième round, dans lequel ils doivent censément protéger Ichigo du pouvoir d'hypnose absolue d'Aizen… Mais tels sont pris qui croyaient prendre tant les capacités de Shinji Hirako ne font rien comparée à celle du boss de fin dont le pouvoir d'illusion ressemblent plus à celui d'un super-vilain dans "Naruto" qu'à celui de Saga dans "Saint Seiya", et pourtant on y est dans "Saint Seiya" avec tous ces héros qui servent un à un de boucliers humains au super-héros de la série !!!

Et quand tout semble perdu pour la énième fois, le grand capitaine Genryusai Yamamoto débarque pour affronter Aizen : putain qu'est-ce qu'il faisait avant, il jouait ses mots fléchés ou quoi ??? Je comprends mieux le running gag des renforts qui arrive au tout dernier moment et pas avant développé dans plusieurs séries récentes : il n'est pas impossible qu'on se moque ouvertement des grosses ficelles dont usent et abusent les auteurs de shonens mainstream à rallonge… On s'attend à une vraie grosse baston, mais non en fait Aizen annonce qu'il est supérieurement intelligent, qu'il avait prévu cette confrontation de longue date et qu'il avait spécialement construit Wondermice en vu de ce moment… Aizen, j'ai envie dire que si tu étais si intelligent que ça, tu aurais gardé ton arme secrète en réserve au lieu de l'envoyer systématiquement en première ligne, et que tu aurais pu éviter de le laisser se faire maraver depuis plusieurs tomes en courant le risque qu'elle ne soit plus en état de fonctionner au moment crucial… Bon, le pépé shinigami livre un combat court et intense avec celui qui a été conçu pour le détruire et plusieurs planches pètent la classe, mais tout cela est un peu saboté par une Alerte Repompage d'"Hunter X Hunter" et la grosse ficelle des sortilèges numérotés pour refléter leur niveau de puissance (plus on est près du niveau 100 et plus il doit y avoir une grosse exploz : grosse ficelle dont Hiro Mashima usera et abusera plus encore plus dans "Fairy Tail"… Ce n'est pas possible d'avoir aussi peu d'imagination ! Soupir). Pour ne rien gâcher, dans l'exemplaire que j'ai lu il y avait plusieurs pages à la mauvaise place en plein milieu du climax… du coup le cliffhanger a fait pschitt !
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Bleach, tome 10 : Tattoo on the Sky

Dans ce tome 10, la team Ichiro refoulée par Gin Ichimaru de l’entrée de Seireitei cherche une solution. Au final, il faut un canon kakaku pour projet la team Ichiro au dessus des murailles en setsukiseki, mais pour percer le bouclier d’énergie du Soul Society il faut une formule magique au départ, une autre formule magique au point d’impact, et chaque membre doit développer sa capacité à concentrer son énergie en synchronisation les uns avec les autres … C’est d’autant plus débilement compliqué qu’on voit tout de suite que tout ça est uniquement destiné à faire en sorte que le groupe soit séparé une fois arrivée… (Sans parler du fait que c’est zéro discrétion pour une opération d’infiltration/exfiltration !)



Ichiro et Ganju tombe immédiatement sur un détachement de la puissante 11e division du Gotei 13 :

- Yumichika Ayasegawa, spécialiste des répliques à la Misty du Lézard / Aphrodite des Poissons (remember "Saint Seiya" ^^), se lance à la poursuite de Ganju, le spécialiste de la fuite et le la roublardise…

- Ikkaku Madarame affronte Ichiro dans un super duel dans la plus grande tradition du wu xia / chanbara… Mieux, on va vers l’epicness to the max quand dans le money time le mangaka nous offre un découpage de ouf !



D’un côté on a de nouvelles contradictions (la dichotomie Ichiro super faible / Ichiro super fort, les shinigamis qui parlent de combats de fosses entre hollows alors qu’ils sont censés les purifier avant qu’ils ne rejoignent l’au-delà), d’un autre côté on a une présentation des capitaines du Gotei 13 qui ressemble fortement à celle des Chevaliers d’Or du Sanctuaire (remember "Saint Seiya" ^^)… On est clairement à la croisée des chemins pour la série !
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Bleach, tome 62 : Heart of wolf

Ce tome 62 intitulé "Heart of the Wolf" est à l'image des précédents : un bon passage sauve l'ensemble du naufrage !

- J'ai été vaincu mais grâce à mon entraînement et mon Power Up de l'Espâce, je vais te vaincre en un seul coup grâce à ma nouvelle attaque ultime !

- Argh !!!... Et non c'était une feinte, ta nouvelle attaque ultime ne vaut pas tripette ! C'est moi qui vais te vaincre en un seul coup grâce à mon attaque ultime !

- Argh !!!... Et non c'était une feinte, c'est moi qui possède l'attaque ultime la plus mieux qui va te vaincre en un seul coup (mais que j'avais gardée sous le coude pou

On explique que les Quincy sont allergiques aux Hollows, donc qu'il suffit de prendre une pilule d'hollowmorphose partielle pour être immunisé à leur capacité de voler les bankai (entre autres choses)... Qu'est-ce que c'est que ces grosses ficelles à la con vu que le mangaka a sorti du jeu les Arrancars et les Vizards qui selon ces explications étaient naturellement immunisés à ces capacités ??? (marre des auteurs qui se torchent le cul avec les règles qu'ils ont eux-mêmes édictés après les avoir longuement expliquées)

On a une longue séquence sur la pimbêche nazillonne qui singe Kira de "Diamond is Unbreakable" (quand Hirohiko Araki est repris par Yoshihiro Togashi c'est bien, quand il est repompé par Tite Kubo c'est naze : cherchez l'erreur !). Elle sème le chaos et la désolation dans tout le Seireitei, jusqu'à l'intervention de Sajin Komamura qui a effectué son évolution en Super Saiyan 3 : l'animal qui accédé à l'humanité est surpuissant pour quelques temps, mais une fois le temps écoulé c'est la mort qui l'attend... et qui la mort qui fauche avant qu'il n'atteigne le boss de fin ! Pathos to the max, mais tout est gâché par la pimbêche nazillonne qui en plus d'avoir la détestable habitude de massacrer un beau-gosse quand elle broie du noir a l'outrecuidance de reprendre au mot près les répliques de Shura du Capricorne dans l'Arc du Sanctuaire de "Saint Seiya"... Soupirs...

La cerise sur le gâteau du naufrage de la saga "Bleach", c'est la simultanéité des combats qui est complètement foutraque : Ichigo qui semble partir avant Rukia Kuchiki et Renji Abarai, semble arriver au final après, longtemps après... (Encore une grosse ficelle à la con que ce moyen de transport express qu'on active pour aller chercher les élus destinés à effecteur leurs Power Up de l'Espâce, mais qui ne fonctionne plus quand il faut urgemment rejoindre le front)... Ou le combat entre Shunsui Kyoraku le nouveau commandant en chef du Gotei 13 et sa sémillante assistante contre le bras droit d'Yhwach, qui est complètement laissé en plan pour ne pas dire complètement oublié... Et qu'est-ce elle fout cette Division Zéro censément aussi forte que tout le Gotei 13 qui ne lève pas le petit doigt alors que les Shinigamis de la Soul Society se font massacrer ? Continuer de protéger l'empereur spirituel qui ne sert strictement à rien ? On sait tous comment finit l'isolationnisme : avec un gars armé qui défonce ta porte !
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Bleach, tome 44 : Vice it

Ce tome 44, intitulé "Vice It", est un énième tome 100% baston…

- On a un gros morceau dans le Mundo Hueco, où Ichigo se bat contre l’Espada n°10 / n°0 qui se prend pour un kaijû et donc ses évolutions successives et ses différentes attaques sont un festival d’Alertes Repompages... Il passe la main à Byakuya Kuchiki et Kempachi Zaraki venus en renforts (oh que je comprends, car c’est une plaie que de farcir ses mauvais rodomontades), tandis que Mayuri Kurotsuchi fait une collecte de cadavres pour ses expériences et que Retsu Unohana le ramène dans le monde réel pour prendre part au combat contre Saga, euh pardon Aizen…

Alors on essaye de lier les différentes masques de hollows d’Ichigo à ses différents niveaux de puissance et sa relation avec son moi-intérieur démoniaque, mais rattraper en 2 pages 40 tomes de power-up venus de l’espace c’était peine perdue ! Et on fait aussi plein de foreshadowing sur le fait qu’il n’a pas encore atteint 100% de son potentiel donc on prend au 1er degré les gimmicks de "Dragon Ball" que leur propre auteur avait fini par tourner en dérision tellement la ficelle était devenue grosse…

- On a un gros morceau dans le faux Karakura avec Sajin Komamura et Shûhei Hiusagi qui essaient de faire entendre raison à leur ancien ami Kaname Tôsen passé du Côté Obscur de la Force… On est dans du "Saint Seiya" pur jus avec droit de quota de flashbacks et cela aurait pu et cela aurait dû être très bien, surtout avec une holomorphose très classe de Tôsen, mais la Resurrección du Daredevil shinigami est affreusement moche (une espèce de mouche géante recouverte de fourrure) et passé un cap le personnage qui jusque là s’était distingué par la qualité de ses tirades se met à débiter des conneries digne d’une caricature de méchant dans "One Piece"… Soupir

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Bleach, tome 39 : El Verdugo

Ce tome 39, intitulé "El Verdugo", est un tome 50% baston 50% transition vers de plus grosses bastons…

- Soi Fon censément en difficulté bute Ggio Vega en 1 seul coup… soupir

- Rangiku Matsumoto qui se l’était péter en déclarant pouvoir gérer 3 adversaires à elle toute seule, se retrouve en difficulté, puis tous ceux qui viennent à sa rescousse se retrouve en difficulté face au monstre invoqué par Emilou Apacci, Franceska Mila Rose et Cyan Sung-Sun… Whaou, après les adversaires à évolution voici les adversaires à invocation et à fusion… Soupir



Toujours est-il que le général en chef Yamamoto est obligé d’intervenir et bute chacun de ses adversaires en 1 seul coup certes, mais dans des scènes qui pètent la classe… On se demandera pourquoi on doit se taper tous les combats des subordonnés alors que leur supérieur peut tout régler en 2 temps 3 mouvements. On aurait pu avoir un duel au sommet entre les 2 leaders et leurs soldats ne neutralisant pour essayer de se porter à leurs côtés : oui mais non, tout est fait pour multiplier les combats, les chapitres, les tomes avec des grosses ficelles…



Car oui pendant ce temps Toshiro Hitsugaya et Tia Harribel tournent autour du pot, Kyoraku Shunsui et Coyote Starrk se tournent autour, Ukitake Jyuushiro et Lilynette Gingerback se tournent autour, Sa Majesté Barragan Luisenbarne attend son heure et la team Aizen censément doté du pouvoir ultime se tournent eux les pouces… Niveau tension et suspens, on a vu mieux !

Pour gratter des pages, le mangaka retourne en fin de tome dans le Hueco Mundo où Seiya / Ichigo se bat contre Saga / Ulquiorra pour sauver Saori Kido / Inoue Orihime tandis que ses amis essayent de le rejoindre en éliminant les sbires du Sanctuaire / Las Noches… J’avais failli les oubliés ceux-là en plus de l’Alerte "Repompage Saint Seiya" !
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Bleach, tome 29 : The Slashing Opera

Ce tome 29 intitulé "The Slashing Opera" est entièrement dédié à la baston !

- Ichigo affronte le privaron espada numéroté 103 Dordoni Alessandro del Socachhio

- Ishida affronte la privaron espada numéroté 105 Cirucci Thunderwitch

- Chad affronte le privaron espada numéroté 107 Gantenbaine Mosqueda

Le schéma est le même pour chaque affrontement : le méchant prend l’avantage, le héros reprend l’avantage en utilisant ses nouvelles techniques, le méchant rereprend l’avantage avec sa métamorphose (ah les boss à évolution de "Dragon Ball" ^^), le héros rerereprend l’avantage avec sa technique ultime et après avoir remporté la victoire il laisse son adversaire en vie en le remerciant d’avoir combattu de toutes ses force et de lui avoir permis de montrer sa véritable force… avant que l’équipe scientifique vienne l’achever pour récupérer les données de combats ! (remember le Docteur Gero de "Dragon Ball" ^^)

La qualité d’un shonen de type nekketsu tient surtout à celle de ses combats, et ce tome-ci nous offre des combats pas mal du tout grâce aux dessins stylés de Tite Kubo. Mais de la première à la dernière page j’ai été assailli du sentiment de déjà vu : l’intégralité des situations, des rebondissements et des dialogues je les avais déjà vus, parfois tels quels, dans les mangas des années 1980, dans les mangas des années 1990 et dans encore plus de mangas des années 2000. Du coup tout a été ultra prévisible donc parfois carrément chiant. J’aurais parfaitement pu passer outre en me contenant d’un bon gros revival nekketsu, mais comme dans moult shonens mainstream à rallonge l’humour est maladroit voire balourd : le comic relief sert à faire retomber la tension après un moment épique / tragique, pas pendant ledit moment épique / tragique ! Alors les gags bave / morve / vomi, et quelques moment petites culottes et/ou grosses poitrines placées entre deux tirades de tragédie grecque ça gâche tout…
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Bleach, tome 74 : The death and the strawbe..

Ce tome final de "Bleach", qui pour boucler la boucle reprend le titre du tome inaugural, au lieu d'un grand dénouement tant espéré nous offre un concentré de tous les errements de la série (mais aussi épisodiquement de quelque unes de ses réussites)...



Le duel à mort entre Jugram Haschwalth et Uryû Ishida ? le 1er influe sur les probabilités en inversant chance et malchance sur lui-même et ses adversaires (c'est plutôt bien vu puisqu'il fait écho à celui d'Yhwach dont il est censément le complément), le 2e peut inverser les faits ce qui permet de retourner les situations (Tu m'as blessé ? Et ben non : mes blessures sont maintenant les tiennes ! ^^). Cela aurait pu être bien si cela n'avait pas été expédié et si Tite Kubo n'avait pas rendu le principal lieutenant de boss de fin illisible avec ses changements d'attitude et de personnalité inexplicables (que voulait le personnage à la fin ? et bien on n'en saura jamais rien !) Et on nous explique aussi que seul le pouvoir d'Uryû Ishida peut contrer le super-pouvoir du boss de fin, mais cela ne servira à rien donc pourquoi nous avoir balancé ça à part réaliser un énième twist eco+ ?



Le combat final ? Ichigo se charge de l'attaque et Inoue de la défense, cad qu'elle l'encourage et le soigne quand il est blessé... Bref, on et au royaume des clichés sur les personnages féminins typiques des shonens mainstream à rallonge des années 2000 et au cours des 74 tomes le personnage aura encore moins évolué que Sakura dans Naruto ! On a un passage sur Ichigo qui effectue un énième power-up de l'Espâce en acceptant son triple héritage shinigami, hollow et quincy : c'est bien fait, mais c'est du réchauffé car on nous a déjà fait le coup plusieurs fois dans la saga. On a un passage sur Ichigo qui devient adulte en effectuant ses propres choix au lieu de craindre de s'être fait manipulé, mais comme on nous a fait le coup à chaque arc ici c'est juste chiant...

Passons au boss de fin en lui-même, qui passe de détournement du Barach de "Dragon Quest" à méchant bâclé de "Resident Evil" avec des yeux qui lui poussent sur tout le haut du corps  : on nous avait expliqué que son pouvoir était d'être immunisé aux pouvoirs exposés devant lui, et qu'avec son don de voir l'avenir il était donc immunisé aux pouvoirs de tous ces adversaires (ce qui faisait de lui une sorte de super Aizen inversé, qui pouvait neutraliser tous les personnages à qui il avait exposé son pouvoir devant eux ^^)... Oui mais non, ce gros tâcheron de Tite Kubo en a décidé autrement : le boss de fin a non seulement le pouvoir de voir l'avenir, mais aussi de modifier l'avenir pour changer le présent... Qu'est-ce que c'est que ce bordel ! (genre : vous m'avez tué... et ben non, je ramène un moi d'un futur où je ne suis pas mort...) Et en plus on retombe dans cet affreux gimmick du super-faible / super-fort qui a pourri absolument toute la série : « Ah ! Ah ! Ah ! C'est bien Ichigo tu es devenu trop fort !... », puis la page d'ensuite « Ah ! Ah ! Ah ! Qu'est-ce que tu es trop faible Ichigo !... » Qu'est-ce que c'est nul à chier !!! Est-ce que le mangaka s'est relu, ne serait-ce qu'une seule fois depuis le début de sa saga, pour nous épargner cela ?



Et le grand combat entre les autres héros et Gérard Miracle en mode "Neon Genesis Evangelion" ? OSEF ! le boss de fin absorbe ses pouvoirs et file à l'anglaise et laissant son Warhwelt en plan (encore un truc mis en avant par le mangaka qui n'aura servi à rien à part pallier l'urgence du moment en réalisant un twist eco+). Les fullbringers Tsukishima et Gingô reviennent 4 pages pour utiliser le pouvoir de changer le passé pour contrer le pouvoir de changer le futur (Double WTF), ce qui nous offre encore des incohérences pour réaliser un twist eco+... Donc Yhwach a laissé en plan tout le monde en déclarant que désormais ils allaient vivre dans la terreur de son retour, puisqu'il pouvait à tout moment revenir pour mettre fin à leurs jours. Mais il va immédiatement au Seireitei pour on ne fait trop quelle raison, et tombe par hasard sur Aizen avant d'être rejoint par Ichigo et Renji Abaraï (pourquoi lui parmi tous les héros survivants ? OSEF !). Et là triple deus ex machina pour en finir avec le boss de fin ! Cela aurait pu être bien, mais après autant d'errements j'ai trouvé ça nul...



Et la fin parfaite annoncée par Tite Kubo n'est qu'un repompage de la fin imparfaite de "Naruto" : du fanservice pour montrer qui occupe quel poste, qui s'est mis en couple avec qui et qui eu des gosses avec qui, ce qui permet d'introduire la fille de Rukia et Renji et le fils d'Ichigo et Inoue... Ah, ce qui reste d'Yhwach voyage dans le temps pour on ne sait quelle raison, mais se fait souffler par Ichigo Junior pour on se sait par trop quelle raison, et Aizen le crevard manipulateur et suprématiste se lance dans une grande tirade humaniste qui sert de chant funèbre à Yhwach...

Qui était le boss de fin ? D'où venait-il ? Que voulait-il ? On n'en saura finalement jamais rien. Il n'aura cessé de plagier Hadès dans "Saint Seiya", mais ses paroles n'auront eu de cesse d'être contredites pas ses actes, et ses actes n'auront eu de cesse d'être contredits par ses paroles, et les rares éléments amenés par le mangaka pour explorer son passé n'auront fait eux que se contredire les uns les autres... Même dans ses stratégies il se contredit, genre les forces militaires spéciales qui pourraient poser des problèmes au Vandenreich et que le boss de fin veut absolument réduire à néant : (et oui, encore une bonne idée terriblement mal exploitée...)







"Bleach" c'est un des plus gros gâchis de l'Histoire de la Planète Manga, un véritable accident industriel : la série a perdu 50% de son lectorat dans son dernier arc, au point que les studios d'animation ont stoppé nette l'adaptation d'une série naguère autant culte que bankable... du jamais vu ! 10 tomes de tâtonnements autour du thème des chasseurs de yôkai, un ultimatum du Weekly Shonen Jump pour que le mangaka se décide enfin à raconter quelque chose, 10 bons tomes faisant office de remake à la Bataille du Sanctuaire dans "Saint Seiya", puis comme nul vent ne peut être favorable à celui qui ne sait où il veut aller la série n'a jamais décollé avant de dégringoler, lentement d'abord, rapidement ensuite... On dit qu'un bon auteur, c'est celui qui sait ce qu'il faut raconter et ce qu'il ne faut pas raconter : avec tous les mystères lostiens qui partent dans tous les sens et qui sont mal exploités ou pas exploités du tout je pense que je peux de nouveau écrire que malgré ses indéniable qualités Tite Kubo est nul !
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Bleach, tome 74 : The death and the strawbe..

Soixante quatorze tomes. En commençant le manga, je n'aurais jamais pensé atteindre ce chiffre et surtout poursuivre jusqu'au bout la saga. C'est pourtant chose faite et c'est avec plaisir que j'ai tourné la dernière page. La fin n'est pas parfaite, cependant je trouve que Kubo a su dire adieu à ses personnages sans nous laisser sur le carreau (j'ai toujours peur d'une fin à la Shaman King...) et de façon sereine.



Ce dernier tome est composé à quatre-vingt quinze pourcent du combat entre Ichigo et Yhwach. Un choix plutôt osé en un sens mais qui est bien traité et permet de découvrir encore une fois certaines choses concernant nos héros. Si vous n'aimez pas trop cela... c'est raté, c'est certain. Pas beaucoup de texte, une dernière transformation pour Ichigo, des répliques grandiloquentes... Oui, bon, nous sommes dans un shonen après tout. Personnellement cela ne me dérange pas du tout. J'ai autant apprécié qu'Ichigo nous montre qu'il avait encore de quoi faire frémir ce dingue mégalo de Yhwach. Surtout que c'était aussi une transformation qui avait du sens et qui était un aboutissement de sa nature profonde. Ichigo est autant un Quincy, un Shinigami et un Hollow. La fameuse trinité. Il nous prouve aussi qu'il a enfin fait la paix avec ses pouvoirs et ses origines. Après, il n'en reste pas moins que notre héros a encore des doutes et qu'il voit rapidement quelles sont ses limites. J'ai toujours trouvé cela intéressants de la part de Kubo. Son personnage est très fort, certes mais il est humain avant tout. Il a des doutes, il peut perdre espoir, se voir vaincu. Mais la grande force d'Ichigo est aussi sa capacité à s'entourer. Il sait qu'il peut et doit compter sur ses amis. Un très bon message qui prend d'ailleurs une portée encore plus grande à la fin du tome.



Concernant Ishida, pour lequel j'ai eu des doutes jusqu'à très tard, j'ai trouvé très sympathique de la part du mangaka de vraiment donner des explications sur son comportement. Sans compter que nous avons droit à un peu plus de développement concernant le pouvoir du Quincy (il était temps), et aussi sur sa façon de voir sa relation avec ses amis. Ishida a toujours été un peu en retrait comme s'il ne se sentait pas à sa place. Et là clairement, il n'y a plus de doute possible. J'ai tout de même trouvé assez étrange la fin de son combat avec le bras droit de Yhwach. Il y a un revirement qui peut se comprendre mais qui arrive si abruptement que j'ai eu un peu de mal. Comme si Kubo voulait redorer le blason de son personnage (bien trop tard selon moi). Mais c'est un détail.



Le combat final en lui-même est prenant. Très dynamique, il est à la hauteur du méchant et nous offre en prime une collaboration assez inattendue. La fin de l’affrontement est un peu brutale, comme j’avais pu le lire sur le net, mais en même temps, je ne voyais pas non plus une prolongation. On se doute tous de ce qui arrive, pas vraiment besoin de voir l’après. Par contre, j’ai vraiment apprécié le dix ans après. Cela permet de voir ce que sont devenus les survivants (et l’on apprend par la même occasion qui est vraiment mort – parce que clairement pour certain ce n’était pas clair) et aussi d’avoir une vraie fin en quelque sorte, de ne pas quitter brutalement nos héros.



Et autant vous dire que les deux dernières pages m’ont donné le sourire comme pas possible. Les deux petits bouts qu’on voit m’ont fait mourir de rire et j’en arriverais même à souhaiter une suite comme le Boruto de Naruto… Bleach va me manquer, sans aucun doute mais je suis heureuse d’avoir fini cette aventure et surtout sereine, ce qui est un gros bonus.

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Bleach, tome 61 : The last 9 days

Ce tome 61 intitulé "The Last 9 Days" aurait pu très bien commencer... Oui mais non !

On retrouve Ichigo qui entre Power Up de l'Espâce et évolution psychologique dit adieu à ses mentors imaginaires issu de son surmoi... C'était très bien fait, très émouvant également. Mais il faut oublier toutes les incohérences que le mangaka nous a servi jusqu'à présent, comme le fait qu'en présentant un surmoi Quincy et un surmoi Hollow il zappe complètement le surmoi Shinigami qu'il y aurait logiquement dû avoir. Après, bazarder tout d'ADN du shonen nekketsu en remplaçant l'acquis par l'inné c'est typique des shonens mainstream à rallonge des années 2000 !

On a des interludes sur les entraînement et les Power Up des uns et des autres, sur les luttes de pouvoir au sein du Vandenreich d'Yhwach, sur les galères des compagnons d'Ichigo au Hueco Mondo, sur Shunsui Kyoraku qui annoncent aux camarades de classe d'Ichigo que s'il revient il ne sera plus jamais le même (et c'est complètement OSEF de consacrer autant de pages à des personnages qui ne servent à rien depuis plusieurs dizaines de tomes)... Et puis on a une prophétie à la con : le méchant millénaire mettra 900 ans à recouvrer ses pouvoirs, et 9 jours à reconquérir le monde... Mort de Rire ! C'est juste là pour déclencher un compte à rebours et créer du suspens à 2 balles, car ça contredit tout ce que le manga à écrit jusque là (ben oui, combien de fois il a été dit que cela fait 1000 ans que les Quincy ont été vaincus / exterminés : putain, même pas foutu de respecter les codes du méchant millénaire ! ^^).

Après on repart sur des tomes et des tomes de baston, puisque que le Vandenreich se dévoile* et débute ainsi la 3e bataille du Seireitei entre Quincy et Shinigami... Je sous résume les multiples combats qui ont lieu entre le Gotei 13 et les sosies des Arrancars (on passe de vilains of the week radicaux et extrémistes numéroté de 1 à 10, à des vilains of the week encore plus radicaux et encore plus extrémistes numérotés de A à Z, ces derniers n'étant plus nombreux que pour ne pas avoir à recourir à ce concept foireux de fracción) :

- J'ai été vaincu mais grâce à mon entraînement et mon Power Up de l'Espâce, je vais te vaincre en un seul coup grâce à ma nouvelle attaque ultime !

- Argh !!!... Et non c'était une feinte, ta nouvelle attaque ultime ne vaut pas tripette ! C'est moi qui vais te vaincre en un seul coup grâce à mon attaque ultime !

- Argh !!!... Et non c'était une feinte, c'est moi qui possède l'attaque ultime la plus mieux qui va te vaincre en un seul coup (mais que j'avais gardée sous le coude pour gratter des plein de pages, donc des chapitres entiers, pour faire facilement des twists et du pathos eco+)

Je vous épargne la liste des protagonistes, puisqu'ils vont tous crever rapidement et salement... Par contre si quelqu'un pouvait éclairer ma lanterne sur le Stern Ritter robot, et ben ça me ferait une raison de moins de trouver le cet arc particulièrement mauvais ! Car pour ne rien gâcher le grobillisme à la con de ce tome annihile tout ce qui été fait sur le baroud d'honneur de papy Yamamoto, donc c'est complètement naze !!!



* le coup des méchants cachés sous le nez des gentils aurait pu être bien (remember un cycle bien connu d'Isaac Asimov ^^), mais on parle de la Soul Society dont le rôle est de surveiller et contrôler les déplacements entre les mondes qui n'ont pas été foutus de repérer les déplacement de ses ennemis jurés se déroulant juste sous son nez se déroulant pendant 1000 ans... Soupir...
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Bleach, tome 46 : Back from Blind

Dans ce tome 46, intitulé "Back from Blind", le combat final contre Aizen se poursuit…

Aizen commence par révéler que tous les combats menés par Ichigo jusqu’à présent ont été orchestré par lui seul… C’est un classique, mais vu le bordélisme du build up jusqu’à présent je n’ai pas cru une seule seconde à ce twist limite Foutage De Gueule donc va au diable Tite Kubo ! Aizen s’apprête à faire d’autres révélations quand débarque le père d’Ichigo en mode super shinigami… En 50 tomes le mangaka n’a jamais su expliquer le pourquoi du comment au sujet du fait que le père d’Ichigo soit un super shinigami, avec la pelletée d’incohérences qui vont avec donc va au diable Tite Kubo !

Le père et le fils sont séparés, et tandis qu’Ichigo affronte Gin et sa lance déicide, la team Kisuke Urahara affronte Aizen. J’ai envie de dire : eh les gars, vous êtes au courant de la trahison d’Aizen depuis 1 siècle, et non seulement vous avez attendu 100 ans avant de vous bouger les fesses alors qu’il aurait suffi d’alerter quelqu’un au Soul Society pour faire bouger les choses, mais en plus vous vous permettez d’arriver en retard à la bataille finale alors que vous n’aviez rien d’autre à foutre ? Soupir

Sinon Aizen passe dans un mode chrysalide (la marotte des évolutions à la "Dragon Ball"), qui ressemble furieusement à un stand de "JoJo’s Bizarre Adventure" (au hasard, Killer Queen de "Diamond is Unbreakable" : sûrement une énième coïncidence) Soupir
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Bleach, tome 70 : Friend

Le problème avec Bleach, après soixante dix tomes, c’est qu’il y a une part d’addiction qui s’installe. J’entends par là que ce tome ne nous fait absolument pas avancer d’un chouia dans la trame principale (je sais pas qui disait que la série allait se terminer mais franchement, je vois pas comment au point où on en est) et pourtant, j’ai bien aimé ce tome ! Je suis toujours un peu en colère contre Tite Kubo qui essaye de « gagner » du temps (ou plutôt ses éditeurs) ainsi que pour le fait qu’il continue à descendre mes personnages préférés, mais que dire… Le duo Kenpachi/Mayuri : brillantissime !



Nous finissons tout de même avant la mise en action de notre duo improbable, l’histoire de Jugo et Bazz. Elle n’apporte rien en fin de compte. Je ne dis pas cela d’une façon négative. J’ai trouvé intéressant d’en apprendre plus sur le bras droit du roi des Quincy et aussi de voir cette amitié entre Bazz et Jugo mourir. Il y a tellement d’émotions, de contradictions, de non-dits que c’est cruel, à tous les points de vue. Cependant le dernier combat de Bazz était nécessaire. Le mangaka lui devait bien ça après nous l’avoir présenté.



On parle du moment où un perso que j’aime se fait trucider ? Non, hein, on passe à la suite.



Donc, notre duo. Le cerveau psychopathe avec la montagne de muscles. Le choc. Les deux capitaines qu’on aurait jamais mis ensemble et pourtant dans le genre comique, ces deux-là sont superbes. Le début du « combat » nous offre donc quelques petits moments plein d’humour. Mayuri se foutant de Kenpachi, lui n’en ayant rien à carrer. Mais si, je vous assure, c’est tordant. Un duo comique qui ne sait pas qu’il est drôle, c’est juste parfait.



Une bonne mise en route surtout que la suite est loin d’être drôle… Mayuri prend très vite les choses en main face à un adversaire à son image en quelque sorte. Une créature étrange, difforme, qui se révèle être la main gauche du roi des Shinigamis passée à l’ennemi. Un point qui demandera à être éclairci par la suite parce que j’avoue que même si on ne comprend pas trop, cela ne change rien, il serait quand même intéressant de nous expliquer certaines dires de la bête. Le génie de Mayuri est donc encore une fois exposé lors de son combat. Entre ses délires et ses prouesses, on oublie assez vite que le capitaine est un psychopathe de première et on espère qu’il va terrasser la bête. Il en deviendrait presque sympathique le bougre. Bien entendu, les choses ne se passent pas comme prévue. On est tout de même face à l’élite des Quincy. La conclusion est donc très incertaine même après l’intervention de Nemu. Suspens, suspens. Cependant, je tire mon chapeau une nouvelle fois à Kubo sensei car il a choisi ce moment précis pour nous parler de Nemu (oui, on est bien au tome soixante-dix, juste soixante dix tomes d’attente…). Et la demoiselle est comme on pouvait le supposer bien plus intéressante qu’il n’y paraît. Reste à espérer que le prochain tome sera digne de toutes ces révélations.
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Bleach, tome 31 : Don't kill my volupture

Ce tome 31 intitulé "Don’t Kill My Volupture" est encore dédié à la baston !

- Ichigo donne tout ce qu’il a contre Ulquiorra Schieffer parce qu’il est persuadé qu’il est l’Espada n°1 et qu’une fois vaincu la route sera libre jusqu’à Inoue Orihime mais il perd espoir quand il apprend que ce dernier est l’Espada n°4

- Abarai et Ishida affrontent en duo Szayel-Aporro Grantz, le savant fou des arrancars qui aime jouer avec ses proies…

- Grimmjow Jaggerjack libère Inoue Orihime de deux adolescents maléfiques sortis d’on ne sait où en plus d’être clichés pour l’emmener soigner Ichigo car il s’est réservé le droit de le vaincre dans un duel à mort, et dans la foulée il envoie au diable Ulquiorra Schieffer pour avoir se revanche à armes égales avec Ichigo (et pourquoi celui-là revient sur le lieu du combat qu’il avait quitté parce qu’il avait gagné ???)

Entre Inoue Orihime, version teenage de Saori Kido ("Saint Seiya"), Nel qui reprend le rôle de Dende ("Dragon Ball"), Grimmjow Jaggerjack qui reprend toutes les postures et toutes les répliques de Végéta (encore "Dragon Ball") les repompages sont trop nombreux et trop flagrants pour être ignorés…



Bon ben, je ne vais pas être positif : les dessins de Tite Kubo tirent clairement la série vers le haut parce qu’entre des héros sans personnalité, des méchants avec encore moins de personnalité, des big boss qui jouent constamment les arlésiennes, les uns et les autres empruntant leurs postures à des archétypes de chambara et leurs looks à des personnages de jeux vidéos, j’ai plus l’impression d’être dans un jeu de combat à la Street Fighter que dans un manga… Et le background est si léger que parfois je me demande quels sont les enjeux de ces bastons à répétitions qui font que l’ensemble finit par méchamment tirer à la ligne : après plusieurs tours de chauffe pas mal de combats restent encore tronqués, la plupart du temps il n’y a guère de rebondissements qu’on ait déjà vu mille fois, on invente des personnages et des concepts juste pour gratter des tomes, et surtout les dialogues sont moyen voire mauvais à l’image de Ulquiorra Schieffer qui s’étonne de la force puis de la faiblesse de son adversaire et vice-versa… ça n’a vraiment aucun sens !

Bref, un beau manga d’action mais il ne faut pas lire les phylactères pour que la magie opère ! Et le pire, c’est que je sens clairement que les choses ne vont pas s’arranger par la suite même si je comprend que la coolitude des graphismes aient séduits autant de lecteurs et de lectrices parmi les dernières générations…

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Bleach, Tome 2 : Good Bye Parakeet, Goodnit..

Je suis bien embêté pour parler de "Bleach", car si globalement j’ai trouvé cela très sympa pour un début de manga, force a été pour moi de constater que les bonnes qualités côtoient pas mal de défauts/limitations… Faute d’intrigue principale clairement identifiée, va-t-on vers un bon shonen nekkestu des familles ou un shonen maintream à rallonge où à chaque arc on recommence exactement la même chose que dans l’arc précédent ?





C’est un peu le bordel ce 3e récit de la série. Un perroquet- cacatoès-perruche possédé par le fantôme d’un enfant, Karin la petite qui tombe malade après avoir été en contact avec ledit fantôme, le dénommé Chad qui ressemble plus à un mafieux culturiste qu’à un lycéen qui peut toucher les fantômes mais pas les voir (et qu’il faut donc protéger des hollows)… Et il y aussi un Hollow qui génère des mini-moi générant eux-mêmes des sangsues explosives contrôlées par la langue du hollow alpha, et qui est la réincarnation d’un serial killer qui a tué la mère de l’enfant quand il était humain et l’enfant lui-même quand il était démon et qui souhaite le torturer pour l’éternité en massacrant sous ses yeux tous ceux qui lui viennent en aide… Ouais, heureusement que c’est bien dessiné et que Rukia et Ichiro ont la classe, parce que ça part dans tous les sens ! L’horrible histoire de Jinmen dans "Devilman" était autrefois mieux racontée que ça hein…



Le 4e récit est très bien lui par contre. Pour remédier aux inconvénients de la transformation d’Ichiro en shinigaman, Rukia fournit à son protégé des soul candy (des pez magiques à la sauce Men In Black), qui permette à une âme artificielle de prendre le relais sur le plan matériel pendant qu’on combat sur le plan spirituel. Pas de chance, Ichiro tombe pour son premier essai sur un article défectueux (oui bon, c’est un peu gros mais c’est rigolo).

Le concept des mod soul, les âmes de combats créées artificiellement pour combattre les hollows, c’est cool, mais attribuer des caractéristiques strictement physiques à un être purement spirituel, c’est un peu tiré par les cheveux (oui bon, on est dans un shonen à bastonsn). Mais du coup, on a plein de quiproquos et pleins de rebondissement Rukia et son fournisseur voulant mettre la main sur Kon qui expérimente les joies de l’existence en travers la ville en faisant de dong de 5 mètre de haut… Et Ichiro souhaite limiter les dégâts occasionnés par son double tout en traquant le monster of the week. Oui, j’ai bien apprécié ce 4e récit qui emprunte joliment aux récits sur les créatures artificielles qui souhaitent vivre la même existence que les créatures naturelles.
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Bleach, tome 69 : Against the judgement

Ce tome 69 intitulé "Against the Judgement" est une embellie dans l'enlisement et le naufrage de la saga "Bleach"...

L'idée est de fonder une grande alliance contre Yhwach qui veut devenir roi spirituel à la place du roi spirituel pour détruire les mondes et les reconstruire à son image (mais le mangaka raconte n'importe quoi en multipliant les twists éco+ qui sont autant de fausses pistes, donc on ne sait toujours pas qui il est, voir ce qu'il est, et ce qu'il le motive)...



Au final deux équipes envahissent le Warhwelt (magnifiquement dessiné quand la mangaka maître du noir et du blanc décide de lui accorder des pleines planches), celle d'Ichigo et celle de Shunsui Kyôraku... (enfin trois équipe, parce que Kenpachi Zaraki et Mayuri Kurotsuchi se retrouvent à vadrouiller ensemble ^^) Et là, c'est droit de quota de flashback avec Bazz B et Jugram Haschwalth qui nous offrent un passage bien fichu, sauf que c'est un détournement de la relation entre Siegfried Kircheis et Reinhard von Lohengramm dans "Les Héros de la galaxie" et que cela crée encore une pelletée d'incohérences concernant Yhwach, le Vandenreich et les Quincy !



On s'est quand même tapé 15 tomes de combats, 3 invasions du Seireitei et des allers-retours entre le Hueco Mundo et le Palais Spirituel pour en arriver là... Et après l'invasion du palais shinigami par Yhwach, on passe à l'invasion du palais d'Yhwach par les shinigamis... Mais cela aurait pu être bien, sauf qu'on a encore :

- les plans nichons et culottes reviennent... C'est rare mais tellement pompier que cela sort complètement du truc ! Et Neniel gamine dans un corps d'adulte fortement boobé, ça détruit le personnage et cela va partir en hentai

- NaNaNa Najahkoop est tellement naze qu'on aurait pu s'en passer parce qu'entre son nom, son look et son pouvoir je ne sais pas ce qui est le plus nul

- Et on nous ressort Kon pour du comic relief relou, et on nous sort du chapeau un nouveau comic relief avec le petit frère de Yoruichi qui affole Soi Fon parce qu'il ressemble à sa grande sœur... Soupirs ?
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Bleach, tome 51 : Love me Bitterly Loth me ..

Dans ce tome 51, intitulé Love me Bitterly Loth me Sweetly, après Riruka Dokugamine et sa Doll House Ichigo poursuit son énième power-up de l’Espâce avec Jackie Tristan et ses Dirty Boots… Shûkurô Tsukishima débarque alors on ne sait pas trop pourquoi, sans doute pour le quota de baston, et affronte Ichigo et ses nouveaux alliés avant de se casser…

Pour ne plus être interrompu notre héros poursuit ensuite son power-up de l’Espâce avec Kûgo Ginjô dans l’univers parallèle vidéoludique surnommé Invaders Must Die par son utilisateur Yukio Hans Vorarlberna… Donc nous avons deux groupes de Fullbringers aux motivations floues qui s’affrontent l’un l’autre pour des raisons inconnues, et j’ai envie de dire à Ichigo de faire fonctionner ses petites cellules grises avant que le ciel ne lui tombe sur la tête ! ^^
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