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4.37/5 (sur 101 notes)

Nationalité : États-Unis
Né(e) à : Fort Dix, New Jersey , le 03/12/1958
Biographie :

Terri Windling est une dessinatrice, peintre, romancière, essayiste et directrice littéraire américaine de littérature fantasy, spécialisée dans la féerie.

Après avoir étudié la littérature et le folklore à l'université, elle travaille exclusivement en tant qu'éditrice à New-York dans les années 80, où elle contribue à éditer des romans de fantasy et des nouvelles de Neil Gaiman, Charles de Lint ou Ellen Kushner.

Ayant découvert de nombreux auteurs et réalisé d’encore plus nombreuses anthologies (dont les seize premiers volumes de la série Year’s Best Fantasy & Horror qu'elle codirige avec Ellen Datlow), elle se consacre depuis les années 90 à l’écriture d’ouvrages de merveilleux (dont plusieurs en collaboration avec Brian Froud et Wendy Froud) et à la peinture.

Elle est l'auteure de plusieurs romans pour la jeunesse, de quelques nouvelles et d'un roman de fantasy, "L'épouse des bois ("The Wood Wife", 1996), prix Mythopoeic 1997.

Elle partage sa vie entre le Devon, en Angleterre et le désert au-dessus de Tucson, en Arizona).

site officiel : https://www.terriwindling.com/
son blog : https://www.endicottstudio.typepad.com/
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Source : www.moutons-electriques.fr
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Bibliographie de Terri Windling   (20)Voir plus

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Citations et extraits (15) Voir plus Ajouter une citation
Rentrer, pour Tat, ça voulait dire rentrer à Londres, tandis que pour Nigel, ça voulait dire rentrer à Los Angeles. Aucun des deux n'arrivait à concevoir qu'on puisse vouloir vivre ailleurs. Pour Maggie, l'idée même d'un chez-soi était dure à définir. "Tu as vraiment les pieds qui te démangent", lui disait toujours son grand-père. Elle avait vécu dans une demi-douzaine de pays, en entraînant dans son sillage amis, amants et possessions. Chez elle, c'étaient tous ces lieux à la fois, ou aucun. Elle ne savait pas trop ce que "chez elle" signifiait.
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Le ciel était devenu d'un bleu profond, traversé de bandes d'orange, de rouge, de rose. Le désert baignait dans le scintillement du soir. Tous les cactus, tous les arbres vivants étaient bien distincts les uns des autres. La beauté du désert l'arrêta net sur le sentier. Il y avait quelque chose de différent. Un changement s'était produit depuis qu'elle s'était réveillée ce matin-là. Ses yeux semblaient maintenant s'ajuster aux couleurs les plus subtiles de la palette du Sonora. Le désert n'était plus un vide et une absence d'eau, hormis la végétation vert sombre du nord, mais une abondance de ciel, d'argent, de sauge, de sépia, d'indigo, de lumière dorée, si pure, si claire que Maggie voulait tout prendre dans ses mains jointes et s'en abreuver.
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Le bonheur c'est un talent comme un autre. C'est une autre forme d'art. Certains y arrivent bien, d'autres non.
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Les mots ont un pouvoir ; souviens-toi bien de cela, jeune femme. Ecrits sur une simple page. Lettres. Runes. Alphabets. Les étoiles, les pierres, les arbres mêmes révèlent le langage de la terre.
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Mais les prières, sur une langue imbibée de gin, n'ont que peu de valeur
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La vie se nourrit de la vie. Nous faisons partie d'un cercle. Les animaux à deux jambes, à quatre jambes, la nation verte des arbres et des plantes ; c'est la même chose pour tous.
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Elle se leva, fit un brin de toilette, enfila une robe de chambre et se rendit sans bruit dans la cuisine. Elle ne traînassait jamais au lit ; elle se sentait flouée si elle dormait trop et qu’elle ratait le lever du soleil. Elle chérissait la lumière tout argentée du matin, le calme, les rituels : l’eau dans la bouilloire, le café moulu, amer, une tasse chaude entre ses mains froides, l’odeur d’un jour aux multiples possibilités se répandant autour d’elle.
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Elle était assise dans la pénombre du bois de mesquites, accroupie parmi les racines des arbres, ses longues et sensibles oreilles de lièvre remuant au moment où le vent changea de direction. La voix du vent était un bruissement de feuilles. Elle lui parlait dans une langue qu'elle avait connue autrefois, mais qu'elle avait oubliée. Elle n'avait pas de nom. Elle n'en avait pas encore mérité. Peut-être que si, mais cela aussi, elle l'avait oublié. Elle n'était pas vieille selon les critères de son espèce, et pourtant, vieille, elle l'était, vieille comme les collines de granite, vieille comme le temps qui partait en spirale comme les tatouages sur la peau d'un change-forme. Elle porta à la bouche une pâle main humaine, la lécha, et s'en servit pour se laver le visage, en lissant sa douce fourrure grise. Elle savait qu'elle devait rester assise dans cet endroit et patienter ; ce qu'elle ne savait pas, c'était ce qu'elle devait attendre. Peu lui importait. Le jour se réchauffait. Elle avait le coeur léger, le ventre plein. Elle s'étira sur le dos et roula dans les feuilles, très contente d'elle-même. Quand les coyotes hurlèrent, elle les ignora. C'était une autre proie qu'ils chassaient à présent - les coyotes, et la Meute du Sombre Chasseur. Elle se demandait lesquels l'atteindraient en premier. Était-ce si important ? Elle avait le vague souvenir que oui, mais elle avait oublié pourquoi, et dans quelle mesure elle était impliquée.
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"Tout en attendant le coucher du soleil, Fox prit sa flûte de copal, la plus galante des flûtes. Il souffla doucement quelques notes, ajusta la hanche et joua, pour les esprits des collines et pour Maggie, où qu'elle soit ce soir. Une chanson navajo, une chanson irlandaise et une espagnole. [...]"
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La créature alla dans le lit de Cooper. Elle était à moitié moins grande que la femme et plus maigre, de constitution plus fragile. Ses longs membres malingres avaient forme humaine et étaient couverts d’une douce fourrure grise. Là où la femme avait dormi, le lit était chaud. Elle prit la couverture et se recroquevilla au pied du lit, la tête blottie contre les genoux de Maggie Noire. Elle soupira profondément. Cette nuit, elle dormirait en toute sécurité. Peut-être qu’elle avait bien fait de se faire prendre, en fin de compte. Elle avait trouvé un abri sûr, elle avait un nom, elle avait un peu de chaleur dans la pénombre. Elle sourit et ferma les yeux. En un instant, elle était profondément endormie.
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