AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet

Citation de okka


okka
22 septembre 2016
p.290-1.

- T’vois, Prof, une cote de mille contre un, c’est pas pire que dix contre un, dit Cohen. Pour plusieurs raisons… » Il compta sur ses doigts. « Primo, le soldat de base qui se bat pour la solde plutôt que pour sa vie va pas prendre des risques alors qu’y a plein d’autres autour de lui qui peuvent aussi bien faire le boulot ; deuxio, y en a pas beaucoup qui pourront s’approcher d’nous en même temps et ça fera d’la bousculade ; et… » Il se regarda les doigts comme s’il produisait un ultime effort de calcul.

« … Tertio…l’aida un monsieur Cervela hypnotisé par la logique du héros barbare.

- …tertio, c’est ça… la moitié du temps, quand ils balancent des coups d’épées, ils blessent un de leurs copain, c’est toujours ça de gagnée. Tu comprends ?

- Mais même si c’est vrai, ça ne peut marcher qu’un petit moment, protesta monsieur Cervelas. Même si vous en tuez deux cents, vous serez fatigués, et des troupes fraîches vous tomberont sur le dos.

- Oh, elles seront fatiguées elles aussi, répliqué joyeusement Cohen.

- Pourquoi ?

- Parce qu’avant d’arriver jusqu’à nous, faudra qu’elles grimpent en courant les montagnes de cadavres.

- C’est logique, ça », approuva Flagorne.

Cohen envoya une claque dans le dos du professeur stupéfié.
« T’as pas à t’inquiéter, dit-il. On s’est approprié l’Empire en suivant ton plan, mais on va l’garder en suivant le nôtre. Tu nous as montré la civilisation, alors on va te montrer la barbarie. »
Commenter  J’apprécie          20





Ont apprécié cette citation (2)voir plus




{* *}