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Critiques de Thierry Cailleteau (199)
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Aquablue - Intégrale, tome 1

Ouvrage - ou plutôt ouvrages devrais-je dire car ce dernier comporte les cinq bandes-dessinées du premier cycle d'Aquablue -, emprunté durant le confinement, c'est à peine maintenant que je me suis décidé à le débuter et à le terminer le jour d'après (j'avais espéré que celui-ci me durerait un peu plus longtemps mais même pas étant donné que j'ai été captivée à la fois par le scénario mais suis également tombée sous le charme du graphisme et des personnages auxquels je me suis beaucoup attachés.



Nous nous trouvons ici dans un temps futuriste indéterminé mais cela va de soi car les humains sont dorénavant capables d'effectuer des voyages à des années lumière de notre chère petite planète bleue. L'existence d'autres planètes habitables ainsi que d'autres galaxies et autres peuples est chose acquise et courante donc je ne reviendrai pas là-dessus. Suite au naufrage du paquebot "L'Etoile blanche" suite à son choc avec une astéroïde, tous sur Terre croient d'abord qu'il n'y a eu aucun survivant. Grossière erreur car un bébé en a réchappé grâce à son robot-nurse Cybot (je dis d'emblée qu'il s'agit de mon personnage préféré dans toute la série car ce dernier est très attendrissant et ressent des émotions humaines). Après avoir erré huit ans dans l'espace, ces deux derniers trouvent enfin une planète à même de les accueillir : Aquablue. Ses habitants, de couleur bleue et parlant dans un premier temps un langage impossible à décrypter pour le commun des lecteurs car totalement inventé spécialement pour cette série, reconnaissent très vite une particularité chez l'enfant et le reconnaissent comme étant l'élu ; celui-ci s'appellera dorénavant Nao. Nous suivons donc l'évolution de ce dernier au sein du village (il se retrouve dorénavant seul car Cybot n'a pas résisté avec sa rencontre avec l'eau...effectivement pour un robot, cela peut être fatal) et son alliance future avec la fille du chef, Mi-Nuee. Faute de trop en dire, je crois que je vais m'arrêter là mais sachez que c'est bien connu : la vie n'est jamais un long fleuve tranquille. J'aurais pu vous dire que Nao et Mi-Nuee vécurent heureux et eurent beaucoup d'enfants mais vous vous doutez bien que sans ce qui va se dérouler durant ces 238 pages, il n'y aurait pas d'histoire. L'avidité des hommes va se mêler à l'affaire et Nao devra savoir trouver ses alliés sur Terre pour se défendre face aux requins qui voudraient coloniser Aquablue et en utiliser toutes ses richesses.



Un cycle vraiment passionnant dans lequel je me suis tout de suite immergée et la preuve est qu'une fois ma lecture commencée, je n'ai plus pu m'arrêter (cette lecture m'ayant elle-même été recommandé par mon mari, je me dois de faire la même chose avec vous, chers lecteurs). Bonne découverte ou redécouverte !



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Aquablue, tome 8 : Fondation Aquablue

Si Nao n'est pas trop plongé dans les affaires familiales qui auraient dû le retenir sur Terre, en revanche, il a créé sa propre fondation Aquablue afin de préserver les autres populations qui peuplent l'univers. S faisant le défenseur de "la veuve et l'ophelin" en quelque sorte. Toujours allié avec le professeur Dupré, il collabore également avec des scientifiques qui se plongent sur la question des trous noirs et des Voïvodes qui seraient capable de faire disparaître des planètes entières dont une très proche de la Terre mais à l'époque des dinosaures. Si lui s'entend bien vouloir la préserver à tout prix, il n'en est pas de même pour tout le monde et notamment d'une certaine Diane de Boer et de sa société Diane Tours qui organise des safaris pour des hommes peu scrupuleux et surtout extrêmement riches en soif de sensations fortes.



Nao et son robot trop mignon Cybot arriveront-ils à faire auront-ils gain de cause face à une société en soif de gains... Rien n'est moins sûr...car c'est bien connu, c'est toujours l'argent qui a dominé le monde et qui continuera à le dominer...



Un nouveau diptyque et un graphisme avec lequel je me suis un peu réconciliée. Un scénario qui tient la route et pour lequel j'ai eu un nouveau penchant, quoique mitigé contrairement au premier cycle mais étant donné que mon mari m'a emprunté les sept ou huit tomes suivants à la médiathèque, autant continuer...on verra bien !
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Aquablue, tome 11 : La Forteresse de sable

Fin de ce deuxième diptyque et j'avoue que comme Nao et ses amis, je ne suis pas mécontente de quitter enfin la planète Tetlaan.

Je reste malgré tout sur mes premières impressions lorsque je me suis embarquée pour cette nouvelle aventure et je suis définitivement déçue par la tournure que prennent dorénavant la suite de cette série "Aquablue" dont le premier cycle m'avait pourtant emballé, autant du point de vue scénaristique que graphique.

Ici, Nao et ses amis font front face aux forces du mal et notamment celle de la prêtresse Marachna qui n'a qu'une envie, faire revenir à elle son bien-amé qui a été envoyé dans le royaume des morts pour qu'ils puissent à nouveau régner ensemble et pour l'éternité en vouant leur culte au dieu araignée Arakh. Ici, donc, beaucoup d'appel à la magie noire car l'on ne fait pas revenir un mort d'outre-tombe comme cela et c'est bien dommage car avec les dessins qui vont avec, je trouve que cela perd le script originel ainsi que les graphismes qui vont avec !



Peut-être suis-je la seule à me perdre dans cette suite ou peut-être est-ce moi qui n'arrive pas à m'adapter à ce nouveau cycle mais toujours est-il que je suis déçue et j'ose vous le dire (enfin vous l'écrire dans cette critique). Certes, ce dernier ne manque pas d'aventures et de suspense mais cela est beaucoup trop exagéré à mon goût ! Je vais néanmoins lire les quelques autres tomes que mon mari m'a empruntés à la médiathèque en espérant une bonne surprise mais malheureusement, je n'y crois plus trop...A découvrir pour certains, les bédéphiles et les plus curieux et je serais curieuse d'avoir vos retours !
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Wayne Shelton, tome 4 : Le Survivant

Cet opus va direct dans la direction que je souhaitais : celle du passé de Wayne Shelton.

C’est vrai quoi, on nous balance un type aux cheveux argentés qui affole toutes les minettes de Babélio, baroudeur, tacticien et spécialiste 5ème dan de Kamasoutra, et on ne sait absolument rien de ce qu’il a amené là.



On commence ici à déchirer le voile en se penchant sur une périlleuse péripétie de l’époque où Wayne sévissait au Viêt-Nam. A trop faire confiance à ses hommes, il avait failli y laisser sa peau. L’évènement est raconté dans toute son atrocité, atrocité qui m’a rappelé le viol collectif dans le village vietnamien du film Outrage avec Michael J. Fox et Sean Penn (Brian de Palma, 1989).

Ce passé resurgit en pleine face, avec à la clé la possibilité de se venger de celui qui l’avait trahi à l’époque. Comment résister ? En route donc pour l’aventure, direction l’Indonésie.



Cette histoire est beaucoup plus personnelle que les précédentes, une histoire de vengeance. Wayne reste pourtant très pro, pas question de perdre son sang-froid. Son équipe est réduite. On voit passer la belle magicienne Honesty et le majordome aux multiples talents Larkin. Ce dernier nous glisse par la bande un petit hommage à Hergé en évoquant le whisky préféré du capitaine Haddock : le Loch Lomond (renseignement pris, ce whisky existe vraiment mais je continue à penser qu’il s’agit d’un clin d’œil).



L’histoire est suffisamment bien enlevée pour que je n’aie pu lâcher l’album avant la fin une fois celui-ci ouvert. Les méchants sont de véritables ordures, en particulier Taakooh et madame Yoon. La fin est peut-être un peu trop mélodramatique ; on cède au symptôme du héros récurrent qui ne peut pas mourir : le sacrifice des comparses qui adorent le héros.



Une petite déception un peu plus embêtante : le flashback du Viêt-Nam n’est pas présenté en tant que souvenirs de Wayne Shelton car il contient des scènes qu’il n’a pu voir, étant dans les vaps dans ces moments-là. On fait donc appel à un narrateur omniscient, ce que je trouve toujours un peu trop facile.



Fin de l’histoire dans le tome 5.

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Aquablue, tome 9 : Le Totem des Cynos

C'est chouette que l'histoire se poursuive dorénavant par diptyque, cela me permet ainsi de découvrir une série de deux, de passer à autre chose et d'y revenir plus tard (non pas que je m'ennuie avec cette série mais disons que j'avais vraiment préféré le premier cycle et là, je commence à peine à me remettre dans l'ambiance). Ces deux derniers tomes ainsi que les deux précédents d'ailleurs m'avaient emmené vers des univers qui m'avaient pourtant permis de m'accrocher (que ce soit dans le diptyque sur"L'étoile blanche" où l'on faisait un petit flash-back pour découvrir ce qu'il était vraiment arrivé aux parents de Nao et dans celui-ci où l'on fai connaissance avec une faune disparue depuis longtemps sur Terre mais habitant toujours sur une planète étrangement similaire à la nôtre et ces animaux ne sont autres que les dinosaures (j'adore les dinosaures je dois avouer et ces derniers sont pour le coup extrêmement bien travaillés, enfin un bon point pour le nouveau dessinateur...je plaisante, il y en a bien sûr d'autres mais j'avais beaucoup accroché avec le premier donc lorsque l'on me change mes habitude, cela me perturbe).



Dans cette deuxième partie, le lecteur découvre enfin ce qu'il va advenir de la planète Doyle-1800 menacée comme tant d'autres par un voïvode ainsi que des dinosaures ou toute autre espèce de faune (je ne vais pas faire l'inventaire de tous les animaux qui la compose car il y a une histoire avec certaines de ces créatures qu'il faut que vous découvriez par vous-mêmes) et de la société de Diane de Boër...



Quant à Nao, il est important qu'il retourne vite sur Aquablue pour y retrouver sa bien-aimée (encore une fois, pou des raisons que je ne vous dévoilera pas...encore mais ceci est une autre histoire !
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Aquablue, tome 7 : Étoile blanche, seconde p..

Ça y est, je commence à m'adapter (ou disons à me réadapter avec ce nouveau dessinateur) et surtout, j'ai bien aimé l'intrigue de ces deux derniers volumes de la saga qui sont situés un peu à part (se situant comme je l'avant dit dans ma critique du sixième tome entre le quatre et le cinq, que j'avais donc qualifié de quatre et demi pour cs deux derniers volets qui à eux seuls, pourraient très bien se le indépendamment du premier cycle). Ici, les masques tombent enfin et le peuple apprend enfin quelles manigances a mené à bien le Monseigneur Cantor, plus dictateur qu'homme d'église ou tous es autres titres par lesquels il se faisait appeler jusqu'à présent. Lui qui a décidé que tous les robots devaient être éliminés va se retrouver face à deux gamins qui ont trouvé Cybot dans une décharge et qui, aidés par leur grand-père, sont bien décidé, son seulement à le faire réparer mais surtout à découvrir toutes les informations que celui-ci a emmagasiné dans sa carte-mémoire. C'es ainsi que Nao et ses amis vont eux aussi pouvoir recouvrer la liberté et tenter de faire chuter Cantor et de le faire payer pour tous les crimes qu'il a commis ! Vous vous doutez bien qu'il y parviendront ais ce que je ne vous révélerai pas en revanche c'est comment et avec l'aide de qui car deux nouveaux personnages clé vont faire leur apparition dans ces deux derniers volets.



Mon petit robot préféré est encore une fois au centre de l'attention et c'est bien la raison pour laquelle je vous recommande la lecture de cette suite ou plutôt de cette remontée dans le temps pour découvrir comment Nao et ses acolytes ont pu se sortir de l'affreux guêpier dans lequel ils se trouvaient.



Un graphisme, comme je le disais donc en commençant cette critique, que j'ai appris à (re) aimer et extrêmement bien travaillé et un scénario accrocheur ! A découvrir !
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Aquablue, tome 6 : Etoile blanche, première p..

J'avais lu le premier cycle de cette série -que je possède à la médiathèque dans laquelle je travaille- et j'avais beaucoup aimé. Je pensais m'arrêter là, ne possédant pas là suite mais c'est mon mari qui me l'a dégotée (dans la médiathèque où lui travaille) alors je continue. Ici, changement de dessinateur mais pas de scénariste et on repart pour une nouvelle série d'aventures, l'on pourrait presque dire de cet ouvrage qu'il s'agit du quatrième tome et demi car il est parue avec le cinquième mais n'est pourtant pas considéré comme étant le cinquième pour autant. Bref, cette aventure se déroule sur deux tomes et le lecteur découvre ce qui s'est réellement passé sur l'étoile blanche, vaisseau dans lequel ont péri les parents de Naon, notre héros.



Bien des masques se lèvent, nous faisons connaissance avec de nouveaux personnages mais heureusement, mon personnage préféré (le robot Cybot) est toujours là, toujours aussi drôle et attendrissant et c'est d'ailleurs par lui que sont révélées aux lecteurs ce qu'il s'est réellement passé avant l'arrivée de Nao sur Aquablue (d'ailleurs, cette dernière n'est même pas évoquée ici car il s'agit plutôt d'un tome qui se rapporte aux éléments passés mais qui vont néanmoins influer sur l'avenir de Nao et de ses compatriotes, Cybot inclus).



Un premier tome facile à lire, même pour celles et ceux qui n'auraient pas lu le premier cycle ai-je envie de dire, bien travaillé du point de vue graphisme (même si j'avoue avoir eu un coup de cœur pour le premier dessinateur) et un scénario assez prometteur mais sans plus, d'où le fait que je sois un peu mitigée quant à ma découverte.
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Aquablue, tome 10 : Le Baiser d'Arakh

Si certains diront que le graphisme rajeunit tout comme l'histoire qui se modernise et évolue avec son temps (ce qui est logique dans un sens mais là je trouve que les auteurs en font trop) , je ne suis pas entièrement d'accord, préférant au contraire le tout premier dessinateur ainsi que le premier cycle car là, je trouve que le scénario commence à s'essouffler un peu. Certes, je lirai les autres tomes que mon mari m'a empruntés à la médiathèque, au moins pour finir ce diptyque et voir ce que la suite me dira mais je suis de moins en moins enthousiaste.



Certes, Nao est devenu papa et l'on retrouve Mi-Nuee, sa fidèle compagne sur Aquablue mais trop peu de temps à mon goût. Ici, direction la planète Tetlaan où le professeur Marelian, doit en plus de livrer un matériel qui restera secret jusqu'au dernier moment au dictateur qui règne sur cette dernière, doit effectuer des fouilles archéologiques sur place afin de les ramener par la suite sur Terre afin de les étudier et, par la même occasion, de voir la gloire qui lui est, comme il le dit si bien, dignement méritée, révélée au monde entier. Cependant, nous l'avons tous déjà trop vu, il ne sert parfois à rien de vouloir révéler au monde extérieur ce qui était destiné à rester enfoui et préservé. Il arrive bien souvent que cela ne fasse plus de bien que de mal et une fois n'est pas coutume, c'est ce qui va se produire mais je ne vous dirai pas de quelle façon ! L'archéologue Marelian est-il réellement doté de bonnes intentions ? Cela reste à prouver...



Comme je le disais en commençant cette critique, une suite qui a perdu, à mon sens, toute sa singularité première et je trouve cela dommage ! A découvrir pour les bédéphiles et les plus curieux mais quant à moi, je garde de cette lecture, un goût légèrement amer et j'en suis déçue moi-même de ne pas avoir su m'adapter au moment de la tournure des événements et de ne pas me révéler plus enthousiaste mais bon, comme je ne suis pas du genre à abandonner si facilement, je vais m'acharner et continuer, on verra bien !
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Wayne Shelton, tome 3 : Le Contrat

L’équipe que Wayne Shelton avait montée ne s’est pas sortie sans casse de son aventure (cf. tomes 1 et 2). Il y a eu des victimes. Wayne parcourt le monde pour donner à leurs héritiers désignés la part qui leur revenait. C’est l’occasion de rencontrer de nouveaux personnages haut en couleurs, dont un majordome anglais – Larkin – qui m’a tout de suite fait penser à l’Alfred de Bruce Wayne (tiens, encore un Wayne).

C’est surtout l’occasion de nouvelles tartines d’action pur jus car des tueurs à gages sont bien décidés à dessouder notre héros. Qui les envoie ?



Un épisode mené tambour battant ; pas le temps de s’ennuyer. Pas de surprises non plus, c’est le seul point imparfait ; la combine que Shelton met en branle à la fin est cousue de fil blanc. Son côté don Juan se dévoile, la belle héroïne du jour – pourtant de la police – ne pouvant résister à son charme ravageur (je suis jaloux, tiens !). D’autre part on nous asticote avec son passé top secret de membre d’une « unité spéciale » chargé de missions « très spéciales » au Viêt-Nam. Je meurs d’envie d’en savoir plus.



Le personnage (même si j’en suis jaloux ^^) m’est de plus en plus sympathique. Il est beaucoup plus en empathie avec ceux qui travaillent avec lui qu’un XIII que son idée fixe de retrouver son identité éloigne de ses amis.



Ce tome est aussi l’occasion d’un passage de relais sans souffrances aux manettes du scénario. Adiós Jean Van Hamme, bienvenido Thierry Cailleteau !

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Wayne Shelton, tome 3 : Le Contrat

Wayne Sheldon est un homme d'honneur. Il fait le tour des héritiers de ses compagnons décédé lors de leur précédente mission afin de leur donner la part qui devait leur revenir.

Mais des tueurs à gage sont à ses trousses. Mais pourquoi est-il poursuivi de la sorte?.



Encore un épisode plein de rebondissements et de surprises. de l'action en veux-tu en voilà, le tout merveilleusement mis en dessins.



Je suis sous le charme de ce quinquagénaire aux tempes grisonnantes.. qui me fait penser à un mlx d'acteurs connus : Charles Bronson, Clark Gabble et Sean Connery
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Julie Doohan, tome 1 : Spirit of Bourbon

1922. Virginie (USA).



Doyle Doohan est bootlegger. En clair, il distille de l’alcool en pleine période de prohibition aux Etats-Unis.

Tiens ! On dirait qu’il a de la visite… Un certain Enzo Scaletti se présente avec une vingtaine d’appointés auprès de la Mafia. Il a un marché à proposer à Doyle : désormais, il doit travailler pour son patron, Monsieur Jake Mozza. Doyle, Irlandais et ancien champion de boxe, a horreur des intimidations, surtout lorsque le macaroni en face de lui a besoin de se faire refaire le nez. Malheureusement, seul contre tous et sans arme, il ne fait pas longtemps le poids. Mécontent des changements esthétiques gracieusement offerts par Doyle, le petit Scaletti, profitant que le boxeur soit à terre et tenu par ses comparses lui offre trois pruneaux du genre qu’on digère plutôt mal. Après quoi, pour fêter ça, il fait péter la grange…



Université de Blackbay (Virginie).

C’est le dernier cours du professeur Finnegan, un spécialiste de la distillation qui vient d’expliquer les différentes parties de l’alambic aux étudiants. Parmi eux, Julie Doohan. Brillantissime élève, elle se prépare pour un doctorat. Elle est navrée d’apprendre que le professeur Finnehan prend sa retraite.

A peine sortie du bâtiment universitaire, elle est apostrophée par un homme qui se présente comme étant Ethan Rourke, un grand ami de son père avec qui il a combattu dans les tranchées. Il a une très mauvaise nouvelle a annoncer à Julie…



Critique :



Sans la trouver grandiose, j’ai pris beaucoup de plaisir à lire cette BD pleine d’action. De l’action violente, explosive, expéditive. Cela fait du bien de temps en temps.

D’un côté, nous avons la mafia sauce bolognaise et de l’autre des Irlandais qui préfèrent picoler au bourbon plutôt qu’au vin rouge. J’ai tout vu, m’sieur l’agent : ce sont les ritals qui ont commencé ! Ils ont été très méchants et même pas gentils ! Alors, il y a une rousse (ben quoi ? elle est Irlandaise pure souche, non ?) il y a une rousse, faut pas m’interrompre tout le temps, cela brise le rythme du récit, il y a une rousse, elle a la haine ! Faut la comprendre, m’sieur l’agent : les pizzaïolos, ils ont fait avaler des pruneaux à son père. Il en a fait une indigestion au point d’aller vérifier si saint Pierre a bien les clés du Paradis pour lui ouvrir vu que là il vient de quitter la Terre de ceux qui ne sont pas encore morts. Elle a la haine, j’vous dis ! Et elle est pas la seule. Faut qu’j’vous expliqu’, m’sieur l’agent. Son paternel, il distillait et il était du genre généreux pas avare puisqu’il faisait des dons à toute la communauté, école, église, police, tout le monde profitait de ses liquidités, et pas que les ivrognes. Tout ça pour vous dire que la Julie, elle est pas toute seule à vouloir faire avaler de travers leur gorgonzola aux buveurs de Chianti, histoire qu’ils s’étouffent avec ! Elle est p’têt’ pas encore docteur en chimie, mais elle a des idées…

C’est un scénario non dénué d’humour de Thierry Gailleteau mis en images par Luc Brahy et l’on trouve Simon Champelovier aux couleurs (forts jolies). Le dessin des personnages me paraît parfois un petit peu faiblard. Si l’histoire n’a rien de révolutionnaire, elle contient de jolies trouvailles et pas mal d’humour malgré la violence qui pète à la figure. Donc pas de prise de tête, surtout que la gnole qu’ils distillent est du genre à neutraliser les neurones !

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Wayne Shelton, tome 5 : La vengeance

Suite et fin du diptyque de vengeance de Wayne Shelton.

Notre héros ne se déconcentre pas malgré les déconvenues qui font monter en lui la moutarde de la violence. Son esprit est bien huilé et bâtit des tactiques très efficaces contre ses infâmes ennemis Hooker et Mme Yoon. Il construit des pièges insurmontables qu’il met en scène grâce à des amis de toujours. L’action est toujours au rendez-vous mais n’est jamais bourrine ; on prend autant plaisir aux manipulations qu’aux coups de feu.



Tout le long j’ai senti l’auteur hésiter devant la direction à donner au caractère de Shelton. Devait-il être implacable dans la vengeance – la fin justifiant les moyens – ou devait-il éprouver une certaine retenue alimentée par la morale et l’éthique ? Devait-il tuer sans sourciller ses ennemis ou les livrer à la justice pour éviter de supporter un possible sentiment de culpabilité ?



Je suis parvenu à la conviction que les questions éthiques que Shelton se pose ne sont qu’un habillage artificiel. Elles ne le « troublent » que dans le cas de Hooker. Les sous-fifres n’ont pas droit à de telles considérations. Ces pions pourtant plus innocents que leur chef ne lui feront pas verser de larmes. Même vis-à-vis de Hooker, il met en scène son soi-disant sens de la justice tout en manœuvrant machiavéliquement à la perte de son ennemi . L’absence de pitié envers les méchants de l’inspecteur Harry ou du Justicier dans la Ville sertie d’un beau ruban d’intelligence mise au service de la vengeance.



Je vais laisser là Wayne Shelton pendant quelques temps pour passer à autre chose. Mais je continuerai, promis.

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Wayne Shelton, tome 8 : La nuit des aigles

Wayne Shelton est a la poursuite des nazis ayant volé la relique. Ce qui l'emmène en Argentine. Ou les nazis veulent ressusciter Hitler grâce a la lance;



Un épisode, ou les armes ont la part belle . Shelton utilise même une sulfateuse à un moment. Ce n'est pas mon tome préféré mais il a l'avantage de nous rappeler l'Allemagne nazi et tous les méfaits qui ont été commis lors de la seconde guerre mondiale.
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Wayne Shelton, tome 6 : L'otage

Le premier amour de Honesty est retenu comme otage dans la jungle africaine de Bamago. Elle demande l'aide de Shelton pour sauver son amour de jeunesse. Ce que femme veut, femme l'obtient, Shelton accepte cette mission pour sa dulcinée.



Un épisode très soigné au niveau des graphismes et une histoire prenante, avec toujours son comptant d'actions. Wayne Shelton est un homme particulier avec parfois une conception de la loyauté un peu originale.
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Wayne Shelton, tome 4 : Le Survivant

Shelton est embauché par un riche homme politique pour tester son service de sécurité. Mais un homme fait irruption et le passé de Wayne Shelton le rattrape.

Nous voilà plongé en pleine guerre du Vietnam.

Les dessins sont toujours aussi riches et colorés.

Ce Wayne Shelton est un homme d'exception, un aventurier comme on n'en fait plus. La violence est certes toujours à l'ordre du jour dans ses périples , mais il y aussi de l'amour et de l'amitié
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Julie Doohan, tome 2 : Wild Mustang Saloon

1926. Stamwood. Virginie. USA.



Quatre ans que Julie Doohan a pris la succession de son père assassiné par des sbires mangeurs de Mozzarella di Bufala. Quatre ans qu’elle produit le meilleur Bourbon du coin. Mais cela ne lui suffit plus. Elle veut redonner vie au Wild Mustang Saloon ! Vingt ans que le célèbre établissement était fermé. Il y a du boulot. Il faut tout remettre en état et acheter du nouveau mobilier. Il y a des danseuses à engager. Les plus célèbres de préférence. Il faut aussi un pianiste. Pas n’importe lequel ! Un qui sache continuer à jouer, même en pleine fusillade.



Pour fêter l’événement, Julie dispose sur chaque table une bouteille de sa dernière création, l’Old Scarecrow Premium, qu’elle compte bien ne vendre que dans son établissement. Voilà qui ne va pas faire plaisir à la concurrence, y compris à l’Irlandais à qui elle vend l’essentiel de sa production…



Critique :



Thierry Gailleteau fait exécuter un bond de quatre ans à ses personnages. Julie se montre une femme d’affaires accomplie. L’idée d’ouvrir un saloon va déranger jusque dans les rangs de ses propres alliés qui perdent ainsi leurs meilleurs clients, ceux qui ont une automobile (comprenez ceux qui ont du fric). L’ambiance m’a moins enthousiasmé. Julie et ses amis ont le flingue facile et tirent plus vite que Lucky Luke, mais pas pour déchirer une ceinture et faire tomber le pantalon de leurs adversaires. Ici, c’est plutôt pour faire gicler le sang des Italiens comme s’il n’y avait pas déjà assez de purée de tomate dans la pizza. Beaucoup de clichés et peu de nouveautés. Le rythme est soutenu puisque la petite Julie est du style à faire un gros caca nerveux quand on la contrarie. (Et on la contrarie souvent !) Elle se débat aussi dans un drame sentimental. Elle est amoureuse de son ami d’enfance qui l’aime, mais elle refuse de devenir son épouse car elle ne veut pas devenir femme au foyer… Mouais…

J’espérais une amélioration au niveau du dessin… Je ne la trouve pas.



Cela reste distrayant et agréable à lire.

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Wayne Shelton, tome 5 : La vengeance

Ce tome est la suite et fin du précédent.

Wayne Shelton est toujours poursuivi par son passé et son désir de vengeance est encore plus fort depuis la mort de Tran. Il mettra tout en oeuvre pour arriver à ses fins.

Dans cet épisode on voit un Wayne Shelton sous un autre jour; manipulateur, intransigeant mais tout ceci pour une bonne raison.



Les aventures de Shelton se renouvellent a chaque tome et arrive encore à me surprendre
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Wayne Shelton, tome 5 : La vengeance

Il s'agit là d'un thème mille fois abordé : la vengeance. Van Hamme s'est visiblement lassé et laisse la main à Cailleteau même si le nouveau scénariste à du talent il n'a pas le « génie » de Jean Van Hamme et ça se voie. Toutefois on passe un bon moment.
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Cryozone, tome 1 : Sueurs froides

Un vaisseau spatial, parti depuis dix ans de la Terre avec à son bord dix mille colons, dont seuls quatre cents sont éveillés, les autres étant plongés dans un sommeil profond par cryogénisation, a pour objectif d'atteindre le système de 51 Pegasu, soit encore dix ans de voyage. A la suite d'une explosion, le capitaine du Neil Alden Armstrong est contraint de tenter un réveil en urgence des personnels plongés en sommeil cryogénique. Cryotek, la société privée en charge du développement de cette technique est représentée sur le vaisseau par Vavlav Zdic, un homme redoutable qui fleure bon le traître en puissance. le réveil normalement doit se faire sur plus d'une dizaine d'heures pour être sans danger, mais au vu de la situation alarmante dans le vaisseau, la décision est prise de le faire sans respecter les normes. le réveil se passe mal. Beaucoup de colons meurent. Mais lorsque la toubib présente sur le vaisseau se retourne, elle s'aperçoit qu'au lieu de mourir, les colons se relèvent à l'état de zombis, incontrôlables et dangereux. Elle se demande si le procédé de cryogénisation développé par la société de Zdic ne cache pas d'autres mauvaises surprises...

Une bande dessinée de science fiction de facture classique, plaisante avec des dessins agréables, qui transportent facilement le lecteur dans l'espace.
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Wayne Shelton, tome 3 : Le Contrat

Suite de la série BD Wayne Shelton, avec cet épisode 3. Après un diptyque très dynamique, Van Hamme passe le flambeau à Thierry Cailleteau pour ce one-shot qui n’en est pas vraiment un. En effet, Cailleteau reprend les personnages survivants à la mission au Khalakjistan dans un récit qui en est quelque part la suite. Alors que Wayne Shelton rend aux héritiers de ses partenaires les sommes qui leurs sont dues sur l’opération khalak, il fait l’objet d’une série de tentatives de meurtre et de l’attention spéciale d’une jolie agente des services spéciaux d’Interpol. Un contrat visant à supprimer Shelton a été lancé par quelqu’un qui a d’énormes moyens.



A quelques moments calmes liés au respect par Shelton de la parole qu’il a donné, succède une suite de scènes d’action, où la maestria de Denayer fait merveille. Cailleteau introduit en plus un majordome anglais très stylé : Larkin. L’homme a de la ressource. Du pur divertissement.
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