Les héritages transgénérationnels sont la plupart du temps totalement inconscients et se manifestent de manière indirecte et déformée. Ils offrent un terreau fertile à de nouvelles difficultés existentielles.
En réalité il faut comprendre que les histoires non terminées restent présentes, cachées derrière les apparences, même si les générations défilent et que le temps passe. Il s’agit d’une sorte de passé qui n’est pas passé, d’un inconscient toujours présent et qui se manifeste dans toutes sortes de difficultés et de symptômes chez ceux qui en héritent. Pour les anciens Grecs il était tout à fait clair que les familles, liées par les liens du sang, forment une seule et même entité et que leurs derniers représentants héritaient autant des biens accumulés que des histoires non terminées.
En réalité il faut comprendre que les histoires non terminées restent présentes, cachées derrière les apparences, même si les générations défilent et que le temps passe. Il s’agit d’une sorte de passé qui n’est pas passé, d’un inconscient toujours présent et qui se manifeste dans toutes sortes de difficultés et de symptômes chez ceux qui en héritent.
Chacun d’entre nous éprouve, à diverses occasions, la sensation de ne plus vraiment être soi-même, de ne pas être totalement présent. Au contraire, il nous arrive aussi de nous sentir particulièrement bien avec nous-même, « bien dans ses baskets », en accord avec l’instant présent. Entre ces deux extrêmes, la balance peut momentanément pencher d’un côté, comme elle peut durablement pencher de l’autre. La plupart des personnes intègrent ces fluctuations sans éprouver le besoin d’approfondir les explications qu’elles s’en font.
Être au clair sur ses origines, sur ses racines, permet d’en être plus indépendant, d’être plus libre d’exister dans l’instant présent. Contrairement à ce que l’on pourrait croire à propos du « transgénérationnel », il ne s’agit pas de plonger dans le passé, mais de reconnaître dans le présent la présence d’un passé non passé afin de l’intégrer et tourner enfin les pages des histoires inachevées. L’intégration de ces charges inconscientes réclame une plus grande présence, celle qui est propre au sujet en soi