Découvrez la saga fantastique de Thomas Allen : La Conspiration des Anges. René Alexandre, universitaire atypique, est plongé au sein d?une conspiration ancienne de plusieurs millénaires. Secret des Templiers, Expérience de Philadelphie, énigme du Triangle des Bermudes, Roswell, Affaire Ummo, mythes anciens et actualités s?entremêlent pour révéler la Vérité. le Nouvel Ordre Mondial et ses Anges de l?Apocalypse se préparent. Plus rien ne sera comme avant. La fin des temps est proche...
Enfin, j’étais baisable, à n’en pas douter. J’avais fait un brin de toilette, histoire de faire bonne impression, au toucher comme au goût. Et je m’étais parfumé sans démesure, avec une petite touche poivrée, pour rendre les régions convoitées de mon corps plus attractives, plus stimulantes. Je me caressai l’entrejambe, puis mon sexe, le temps de l’humidifier un peu, je pouvais presque l’entendre ronronner. J’étais fin prête
Je l’imaginais m’attendre dans son lit, en érection. Je commencerais par lui caresser le pénis, lentement, puis je le sucerais tout en douceur, en promenant ma langue sur son extrémité renflée. Je lui lécherais les testicules, en le regardant bien dans les yeux. Histoire de faire monter la pression, et la sève, en évitant de le faire éjaculer trop tôt. Enfin, quand je verrais sa tête se renverser, je cesserais son doux supplice, et je lui monterais dessus en m’installant sur son sexe droit comme un phare, tandis qu’il courtiserait nonchalamment mes tétons bien fermes. Il me prendrait par les hanches, ses mains glisseraient lentement vers mes fesses, et les frictionneraient ensuite, tandis que je commencerais par des allées et venues en cadence tranquille, quasi paresseuse. Le début de l’extase, avant l’essoufflement. Puis après, je ne penserais plus qu’à moi, et à moi seulement. Ce serait mieux que de se masturber sous la douche.
Ma propre femme me considérait comme une menace, un danger potentiel pour notre fils et elle-même. À l’entendre, j’avais perdu la raison. Aussi, elle propagea ce diagnostic auprès de tous nos proches et de nos deux familles. Ma mère – la femme qui m’avait mis au monde et qui me connaissait mieux que quiconque, enfin c’était ce que je croyais – devint sa meilleure alliée pour me discréditer, après que je lui eus confessé être épié en permanente par des inconnus qui toussaient sur mon passage, qui venaient chez moi pour remplacer mes tubes de dentifrice et mes couverts de table. Je lui avais avoué tout ça par téléphone : « Je sais, ça a l’air dingue, mais ils veulent me rendre fou, je te dis. Et le pire, c’est que parfois, quand je suis seul à la maison, ils me tirent dessus avec des ondes. Oui, avec des ondes, maman, des micro-ondes ou de je sais pas quoi, qui tantôt me brûlent, tantôt me font vibrer les organes, les lèvres et le crâne. J’en récolte parfois des acouphènes, des jours durant. Et je suis tout le temps fatigué, épuisé. Je ne sais plus quoi faire, maman.
Mon sexe montrait le bout de son nez, impatient qu’on le prît en charge. Dès qu’elle baissa mon slip, il se dressa à l’air libre, fier comme un drapeau planté sur un territoire conquis. Ses longs doigts s’en saisirent, partant de la racine et remontant progressivement jusqu'à son extrémité qu’ils effleurèrent pour recommencer, plusieurs fois d’affilée, le faisant encore grossir. Sa bouche y déposa des baisers en même temps que la sève affluait. Je la contenais pour ne pas jouir trop tôt. Je ne pensai plus qu’à une seule chose, la pénétrer de toute part, en la dévorant, ne sachant où promener mes mains partout sur son corps.
J’avais de l’argent, beaucoup. Le salaire de mon mari était bien inférieur au mien, ce qui le plaçait dans la position du subordonné. Pour le choix de notre maison, de sa décoration intérieure, de notre jardin, et des vacances. Il n’avait pas son mot à dire, jamais. Et quand j’eus le désir d’avoir un enfant, il obtempéra. Nous eûmes deux jumelles. Je ne lui avais pas vraiment laissé le choix. Que pouvait-il faire d’autre ? Je tenais bien les cordons de la bourse, les siennes comprises.
La vengeance était un plat que l’on servait chaud, mais qui se consommait froid. Peut-être que la ruse que j’avais soupçonnée, me permettant de prendre connaissance de cette démarche administrative, avait pour finalité de me faire péter un plomb en règle, ce qui aurait abouti à une accélération de la procédure, du fait de mon internement immédiat. En dépit de la manœuvre, j’eus tout le temps de prendre sur moi. Il était temps pour nous de disparaître.
Nos langues s’emmêlèrent fougueusement, passionnément, éperdument, désireuses de se rejoindre depuis longtemps, comme après une longue absence. J’avais passé mes mains sous son chandail pour y caresser ses seins fermes, que j’imaginais bien ronds, avec l’envie de les déguster à pleine bouche, l’un après l’autre.
L’expérience accumulée m’avait appris à ne pas trop penser durant ces moments-là, car je soupçonnais ceux qui me harcelaient d’être capables de lire dans mes pensées, et donc d’anticiper mes actes, de me piéger à jamais dans ma propre tête. Je leur avais donc déclaré la guerre sans qu’ils puissent s’en douter.
Vous savez, à mon âge, on n’a plus rien à espérer de la vie. Il vaut mieux mettre beaucoup de distance entre soi et les vicissitudes que l’on traverse, si l’on veut parcourir la dernière ligne droite dans les meilleures conditions possibles, étant donné les circonstances.
Ça passait ou ça cassait. Même si je n’avais qu’une maigre chance de m’en sortir, de gagner une paix définitive, ou d’être seulement tranquille pour un temps, cela valait le coup d’essayer. Je n’y perdrais que la vie après tout. Une vie qui n’en était pas une.
Cinq secondes, c’était très long quand on regarde un homme se crisper, convulser et se tordre, sans parvenir à faire le moindre mouvement hostile. Mais ce n’était pas suffisant pour moi, et je lui assénai une seconde salve d’une égale durée.