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3.66/5 (sur 96 notes)

Nationalité : France
Né(e) à : Paris , le 04/01/1963
Biographie :

Thomas Fersen, de son vrai nom François, Louis Gontard, est né à Paris le 4 janvier 1963.

Il est auteur/compositeur/interprète depuis 1988.



Source : diverses
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L'un est un musicien qui publie son premier roman, l'autre est un romancier qui raconte la musique : Thomas Fersen et Philippe Vasset sont les invités du Book Club pour évoquer les liens qui unissent musique et littérature. #litterature #musique #bookclubculture ___________ Venez participer au Book club, on vous attend par ici https://www.instagram.com/bookclubculture_ Et sur les réseaux sociaux avec le hashtag #bookclubculture Retrouvez votre rendez-vous littéraire quotidien https://youtube.com/playlist?list=PLKpTasoeXDrqL4fBA4UoUgqvApxm5Vrqv ou sur le site https://www.radiofrance.fr/franceculture/podcasts/bienvenue-au-book-club-part-2 Suivez France Culture sur : Facebook : https://fr-fr.facebook.com/franceculture Twitter : https://twitter.com/franceculture Instagram : https://www.instagram.com/franceculture TikTok : https://www.tiktok.com/@franceculture Twitch : https://www.twitch.tv/franceculture

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Citations et extraits (17) Voir plus Ajouter une citation
Elle est quadrillée de marron
J' la ferme avec mon ceinturon
La poignée n'est pas d'origine
Ma valise, elle est née en Chine
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"Une chauve-souris
Aimait un parapluie
Un grand parapluie noir
Découpé dans la nuit
Par goût de désespoir
Car tout glissait sur lui
Une chauve-souris
Aimait un parapluie {2x}

Elle marchait au radar
Le sommeil l´avait fuie
Elle voulait s´mettre à boire
Se jeter au fond d´un puits
Une chauve-souris
Aimait un parapluie
Un grand parapluie noir
Découpé dans la nuit {2x}

Sans jamais s´émouvoir
Pour cette chauve-souris
Le grand parapluie noir
Sortait de son étui
Il prenait sous son aile
Soin d´une belle de nuit
Qui, boulevard Saint-Marcel
Le nourrissait de pluie

Puis le grand accessoire
Se mit à voyager
Dans son bel habit noir
Son habit noir de jais
Après les palabres
Pour faire un peu d´osier
Un avaleur de sabres
Le mit dans son gosier {2x}

A un acrobate
Servit de balancier
Un vendeur de cravates
Le prit comme associé
Puis il se déplia
Sur une permanente
Puis il se déplia
Car il pleuvait sur Nantes {2x}

Une chauve-souris
Demoiselle de la nuit
Une chauve-souris
Aimait un parapluie

Elle vint chercher l´oubli
Au fond d´un vieux manoir
Où elle mourait d´ennui
Pendant que le parapluie
Menait au Père-Lachaise
Une vie de bâton de chaise

Un jour de mauvais temps
Un jour de mauvais temps
Un brusque coup de vent
Lui mit les pieds devant
On le laissa pour mort
Dans quelque caniveau
On le laissa pour mort
Avec le bec dans l´eau {2x}

En voyant son squelette
Qui faisait sa toilette
Parmi les détritus
Et les denrées foutues
"C´est la chance qui m´sourit!"
Hurla la chauve-souris
"Je le croyais perdu
Le manche est revenu" {2x}

Riant comme une baleine
Pleurant comme une madeleine
Une chauve-souris
Aimait un parapluie
Ils allèrent se dirent oui
Dans l´grenier d´la mairie

Une chauve-souris
Aimait un parapluie {4x}"
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Thomas Fersen est né le 4 janvier 1963 à Paris. Il grandit dans le XXe arrondissement entre ses deux soeurs aînées, sa mère infirmière et son père employé de banque.

C'est chez ses grands-parents, à la campagne près de Roanne, qu'il découvre la musique, que pratique son grand-père à ses heures perdues, et les animaux, qui peupleront plus tard ses chansons.
Sa mère lui offre sa première guitare, sans trop y croire...
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Parfois, je pense qu'écrire des vers, c'est comme d'aimer son polochon, que ça reste un truc de pervers, que c'est une manie de cochon. De la branlette, ni plus, ni moins. Il faut appeler un chat un chat, tripoter les mots dans son coin, les gens normaux ne font pas ça.
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Dans un petit pub irlandais, un édenté, le torse nu, qui par sa taille intimidait, braillait des chansons, soutenu par une guitare désaccordée et un violon mélancolique. On est entrés pour regarder en se fondant dans le public. Il avait la bouche en chantier, ses cheveux étaient en pétard et j'ai pensé : "Quel beau métier, c'est ça que je veux faire plus tard."
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Ma frange me tombe sur les yeux, j'ai sur les lèvres du duvet. Avec mes sourcils charbonneux, j'obtiens un petit air mauvais qui plaît aux filles, j'en suis certain. Mieux vaut passer pour une crapule que pour un austère puritain. Les gros fayots, elles trouvent ça nul. Le mec qui n'a pas pris sa douche, un peu crado, ça fait recette. Elles vont toutes tomber comme des mouches quand elles sentiront mes chaussettes.
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LA VOCATION

La cloche avait déjà sonné et la maîtresse était partie,liberté nous était donnée.Au lieu d'aller vers la sortie,un gars est monté sur la table .Il soufflait un vent polisson.Il a balancé son cartable et il a chanté une chanson.( Page 7).
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Ma valise, elle s’appelle Germaine

Moi, les objets, je les baptise

Allons où le destin nous mène

Germaine, allons à notre guise…
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"Si ce maudit canasson remportait cette course,
ça renflouerait ma bourse et noierait le poisson.
Si ce maudit canasson remportait cette épreuve, peu importe qu'il pleuve, ça sauverait la saison.
Si ce vieux Bucéphale n'est pas le bon cheval,
je mange mon journal

Si ce maudit canasson gagne sur le papier,
Il reste a recopier tout ça sur le gazon.
Si un autre canasson vient mettre le désordre,
Il me reste la corde, la balle ou le poison
Si ce vieux Bucéphale n'est pas le bon tuyau,
je mange mon chapeau.

Si ce maudit canasson renaissait de ses cendres,
je serait l'Alexandre du débit de boisson.
Mais si un autre équipié sort du crnet a dés,
je rend mon tablier et je me fais oublier.
Si ce vieux Bucéphale ne vaut pas un jeton,
je mange mon melon

Sur ce maudit canasson, j'ai joué mon alliance
pour sauver la finance, redorer mon blason.
J'ai le cœur qui galope et les poumons qui jonglent,
je fume clope sur clope et je mange mes ongles.
Si ce vieux Bucéphale ne sauve pas la mise,
je mange ma chemise.

Hélas, le vieux Bucéphale est coiffé d'un cheveu
par son petit-neveu (il s'en fallait d'un poil).
Ce n'est que partie remise! Si cette jument grise
N'est pas le bon filon,
j'avale mon pantalon."
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Parfois, je pense qu'écrire des vers, c'est comme d'aimer son polochon, que ça reste un truc de pervers, que c'est une manie de cochon. De la branlette, ni plus, ni moins. Il faut appeler un chat un chat, tripoter les mots dans son coin, les gens normaux ne font pas ça.
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— Madame, j’aurai la conscience de vous en dire la raison ; mais je réclame toute votre indulgence en vous confiant un pareil secret. Je suis le voisin de monsieur votre père. J’ignorais que madame de Restaud fût sa fille. J’ai eu l’imprudence d’en parler fort innocemment, et j’ai fâché madame votre sœur et son mari. Vous ne sauriez croire combien madame la duchesse de Langeais et ma cousine ont trouvé cette apostasie filiale de mauvais goût.

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