Tout ce que j'ai aimé disparait peu à peu; tous mes repères se désagrègent, je ne reconnais plus mon pays aigri et vengeur. Alors inlassablement, par souci d'équilibre, je mélancolise le passé. Je m'enroule dans cette vieille pelisse, chaude et réconfortante, pour oublier le fracs du quotidien, cette actualité désespérantequi nous oblige à choisir entre la génuflexion et le repentir, entre le défilé permanent et la pétition virtuelle.
"S’il y a du Sacha Guitry chez Thomas Morales, on peut aussi y lire les accents d’un autre grand chroniqueur du temps passé, Bernard Frank, qui avait la même légèreté, la même désinvolture, la même finesse de jugement. Et maintenant, voici venir un long hiver… n’est pas qu’une compilation de chroniques, c’est une constellation d’étoiles qui continue de briller dans l’imaginaire de l’écrivain, et pour nombre de lecteurs dont nous sommes. Il conclut son livre par un hommage à celui qui fut son ami et son éditeur, Pierre-Guillaume de Roux – un passeur rieur et partageur –, nous pourrions dire chose semblable de Thomas Morales, un écrivain qui ne cesse de toréer la mort qui a emporté ses amis et ses admirations. " Et maintenant, voici venir un long hiver…, Thomas Morales (par Philippe Chauché) (lacauselitteraire.fr)
Panache, Liberté, Talent (des acteurs et de l’auteur !) : tout pour plaire aux amoureux du cinéma à la papa ! Gilles Antonowicz
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