Telle est ma question. Le manque de plausibilité du programme réductif nécessaire à la défense du naturalisme me contraint à penser à des alternatives; des alternatives qui considèrent l'esprit, la signification et la valeur comme des concepts aussi importants que la matière ou l'espace-temps, dès qu'il s'agit d'expliquer ce qui existe.
(p.20)
Il est parfaitement possible que la vérité soit au-delà de notre capacité à l'appréhender, en vertu de nos limitations cognitives, et non simplement au-delà de ce que nous ne pouvons comprendre au stade actuel de notre développement intellectuel. Mais il me semble que nous ne pouvons pas savoir cela, et que cela vaut la peine de continuer à chercher une description de la façon dont nous et d'autres créatures faisons partie du monde.
(p.128)
Je trouve difficilement compréhensible la confiance qu'a l'establishment scientifique dans la capacité d'un raisonnement de type chimique à expliquer le scénario ( de l'émergence de la vie et de la conscience), sauf s'il ne s'agit là que de la manifestation pure et simple d'un attachement axiomatique au matérialisme réductif.
(p.49)
Je n'espère pas découvrir une fondation qui rendrait nos connaissances incontestables, mais j'espère bien trouver une compréhension de nous-ùêmes qui ne soit pas radicalement auto-destructrice, et qui n'exige pas que nous renions l'évidence.
(p.25)