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3.66/5 (sur 338 notes)

Nationalité : Australie
Né(e) à : Perth , le 4 Août 1960
Biographie :

Timothy John Winton (Tim Winton) est un romancier australien.

À 10 ans déjà, il annonce à ses parents son envie de devenir plus tard écrivain. Vers l'âge de 16 ans, il publie dans des magazines de petites poésies qu'il rédige lui-même. Deux ans plus tard, il fait éditer, dans différentes revues nationales, des histoires courtes.

À 19 ans, il écrit son premier roman : "Un nageur ouvert". C'est avec ce dernier livre qu'il remporte le prix Australian/Vogel en 1981. En 1984 et en 1991, il gagne la récompense de Franklin de Milles (le prix littéraire le plus prestigieux d'Australie) grâce à ses livres "Shallows" et "Cloudstreet".

Après avoir écrit plusieurs romans pour adultes, il se lance dans l'écriture pour enfants. En 1995, il remporte le prix Booker avec le livre "Les cavaliers". Il a édité treize livres dont "L'amour est la septième vague", "La femme égarée", "Cet oil, le ciel", "Les ombres de l'hiver".

Il a appris à surfer très jeune, sur une plage célèbre de Perth. Aujourd'hui, il vit au bord de la mer Fremantle, sur la côte ouest de l'Australie où il pratique la pêche, la plongée, le surf, entouré de sa femme et de ses trois enfants.
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Source : www.livres-a-gogo.be
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Entretien avec Tim Winton (en anglais), deuxième partie. 2008.


Citations et extraits (20) Voir plus Ajouter une citation
La nuit est remplie d'histoires. Elles flottent dans l'air comme des miasmes, comme si les morts abandonnaient leurs rêves dans la terre où on les couche, exprès pour qu'ils montent vers nous dans le sommeil.
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Mais ça veut pas dire que vous éprouvez pas de peur, a-t-il enchaîné. Vous pouvez pas mentir sur ce point. Nier la peur, eh bien, c'est ... indigne d'un homme.
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La peur, c'est naturel, mon pote, a dit Sando. Y a pas de honte à ça.
Loonie a levé les yeux au ciel, mais il s'est retenu de le contredire.
Avoir peur, a repris Sando. Ca prouve que t'es vivant et en éveil.
Tout ce que tu voudras, a dit Loonie, peu enclin à se taper un autre des petits laïus de Sando.
Les animaux réagissent par instinct, a poursuivi Sando. Comme s'ils étaient toujours en pilote automatique. Nous aussi, nous foncitonnons pas mal comme ça. Mais notre esprit complique les choses, nous ralentit. Nous sommes toujours en train de calculer les risques, d'évaluer les conséquences. Mais vous pouvez entraîner votre esprit à vivre avec la peur, anticiper et vous préparer.
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- Tu me regardais en cours, hein ? Je sentais tes yeux sur moi, mon pote. Chaque fois que je savais que tu me regardais, j'avais l'impression que mon sang devenait tour à tour brûlant et glacé. C'était comme si tu avais faim ou quelque chose, je savais que c'était toi.
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Est-ce que j'étais sérieux? Est-ce que j'avais la hargne ou est-ce que j'étais juste ordinaire? Je parierais sur ma tête que malgré se grand airs, Loonie en faisait autant. Nous l'ignorions encore mais nous nous étions déjà imaginés dans une vie différente, une société autre, un état qu'aucun garçon innocent, n'a les mots ni l'expérience pour décrire. Nos esprits s'étaient déjà projetés à sa rencontre et nous avions laissé l'ordinaire dans notre sillage.
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Tous les jours, les gens affrontent leurs propres peurs. Ils font des calculs, passent des marchés avec Dieu, élaborent des stratégies. C'est comme ça que nous avons franchi les océans, appris à voler, réalisé la fission de l'atome, que nous avons trouvé le courage de renoncer à toutes les vieilles superstitions.
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- Ton père et ta mère, ils sont heureux ?

- Ensemble? Tu parles, ils se battent comme des chiffonniers. Pire, comme des hommes politiques.

Ils se détestent. Ils restent ensemble pour le fric. Tu vois ? Exactement comme des hommes politiques.
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Qui risque rien n'est rien.
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C'est seulement quand la première vague de la nouvelle série est arrivée que j'ai vraiment vu ce qui nous attendait. C'est rentré en oblique, juste une solide crête de houle, mais en l'espace de quelques secondes, à mesure qu'elle a trouvé l'eau moins profonde, elle s'est tellement engorgée qu'elle a triplé de volume. Et là, à ses pieds, gisait l'énorme morceau de roche qui lui donnait son nom. La masse d'eau a vacillé un instant, se déformant à mesure qu'elle butait sur l'obstacle immergé. Alors la vague s'est levée comme pour escalader l'écueil puis elle s'est brutalement effondrée à chacune de ses extrémités avant que sa lèvre béante se projette en avant avec un son qui m'a donné envie de chier.
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Je savais qu'une bête rôdait par là, une bête qui n'avait rien à y faire; et je voulais la tuer et clouer sa peau à un arbre afin que tous les yeux cachés la voient. Je voulais que les choses redeviennent normales.
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