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3.32/5 (sur 104 notes)

Nationalité : Royaume-Uni
Né(e) à : Moscou , le 17/01/1959
Biographie :

David Thomas, plus connu sous le pseudonyme de Tom Cain, est un journaliste anglais plusieurs fois récompensé dans le cadre de ses reportages d’investigation.

Fils d'un diplômât, il est diplômé de philosophie et de l'histoire de l'art à l'Université de Cambridge (1977-1980).

Au cours de sa carrière, il a réalisé plusieurs centaines d'interviews avec de hauts responsables politiques, des entrepreneurs milliardaires, les athlètes olympiques, des stars de cinéma, mannequins et des légendes du rock.

Il a enquêté sur des scandales financiers de Wall Street, les intrigues du studio à Hollywood et la corruption des vedettes du sport en Grande-Bretagne.

Éditorialiste au Sunday Times, Daily Mail et Sunday Telegraph, il a également été rédacteur en chef du légendaire magazine satirique Punch de 1989 à 1992.

Il a vécu à Moscou, Washington et La Havane, Cuba.

"Girl" (1995), son premier roman, a été traduit dans de nombreux pays. "Accident Man" (2007), publié sous le nom de Tom Cain, est son premier thriller de la série Samuel Carver.

Il écrit également sous le pseudonyme de David Churchill depuis février 2015 (The Leopards of Normandy, Vol 1: Devil).

Il a publié plus d'une douzaine de livres, écrit des scripts de films qui ont été traduits dans 20 langues.

son blog:
http://accidentman.blogspot.fr/
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Source : www.pocket.fr
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Author Tom Cain discusses the main character of his new thriller, The Accident Man. (en anglais)


Citations et extraits (69) Voir plus Ajouter une citation
Et, bien sûr, c’est un livre de plus sur les nazis.
En avons-nous vraiment besoin ?
Je me suis interrogé. Car l’histoire s’est focalisée sur les exactions nazies, comme si elles étaient les seules. Rabâcher constamment les terribles crimes du fascisme revient à détourner l’attention des méfaits équivalents perpétrés par les dictateurs communistes, tels que Staline, Mao, ou autres continuateurs. Celui qui est suspecté de loyauté envers le néonazisme est condamné, alors que certains universitaires et hommes politiques n’ont jamais abandonné leur adhésion au communisme, ni même ne s’en sont repentis. Ils peuvent être morts et enterrés, leur réputation reste intacte. Mon malaise face à cette réalité équivoque est l’une des raisons de l’écriture de mon livre précédent, «Noces macabres», qui concerne les anciens agents de la police secrète de la RDA, la Stasi.
Mais les nazis nous sont bien plus familiers que les staliniens ou les maoïstes, car plus proches de nous, dans l’imaginaire, la géographie et la culture. Cela signifie qu’Ostland soulève une autre question : aurions-nous été meilleurs que Georg Heuser si nous avions été placés dans des circonstances analogues ?
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Un jour plus tard, la nouvelle tomba : les Japonais avaient bombardé Pearl Harbor. C’était sensationnel. Mais ce qui suivit le fut encore davantage, car Hitler se servit de ce prétexte pour déclarer la guerre aux Etats-Unis. Un moment de pure folie de la part du Führer. Nous étions déjà acculés à l’est par les Russes, alors, si à l’ouest les Américains se joignaient aux Britanniques, comment ferions-nous pour les contenir ?
A tous ces ennemis humains, il fallut ajouter un adversaire, le plus puissant et impitoyable d’entre tous, auquel nous n’étions absolument pas préparés : le froid polaire. L’hiver 1941-1942 nous matraqua brutalement. Un matin, je dus aller à la gare centrale, car un transport de troupes venait d’arriver, ramenant des blessés du front. Les hommes qui descendaient des wagons avaient les yeux hagards, le regard fixe. Je ne compris pas tout de suite que cela était lié à l’absence de leurs paupières. J’interrogeai un infirmier pour qu’il m’explique.
— Le froid, me dit-il simplement.
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Pourquoi les jeunes, qui ont pourtant la vie devant eux, sont-ils toujours plus pressés que les vieux ? J’avais un peu plus de vingt-huit ans, un âge qui me semble aujourd’hui incroyablement jeune et immature. J’étais sur le point d’entamer ma carrière d’inspecteur de police et j’avais toutes les raisons d’espérer qu’elle serait jalonnée de succès. Pourtant, mon excitation se tempérait d’une anxiété naturelle : je craignais d’échouer, de ne pas atteindre l’objectif que je m’étais fixé ou que les autres avaient fixé pour moi ; je craignais même d’avoir pris du retard. Vingt-huit ans, mon Dieu ! J’avais grillé la moitié de ma vie, j’étais presque un vieil homme et j’avais à peine commencé.
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Écoute, l'une des chose que t'apprends, en étant différente, c'est que toutes celles qui sont embarquées dans la même galère que toi sont aussi mauvaises et garces que celles qui n'y sont pas. Prends les gays, par exemple. Ce sont souvent eux qui nous regardent le plus de haut. Ils se travestissent OK, mais ils veulent pas devenir des femmes. Putain, la vérité, c'est qu'y'en a plein qui détestent les femmes ! Idem avec les travelos. Y veulent bien s'habiller en nanas mais, oh ! là, là !... j'peux t'dire qu'ils y tiennent à c'te queue qu'ils camouflent sous leurs frous-frous. Nous, c'est d'not'queue qu'on veut s'débarrasser, alors t'attends pas à de l'entraide de ce côté-là non plus.
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très compliqué à noter ce roman.
c'est solidement ancré dans la réalité historique et sur la forme et le style,il n'y a rien à redire c'est très bon.
on suit Georg Heuser une 1ère fois quand il participe à l'enquête et l'arrestation d'un tueur en série à Berlin en 41.
on le suit une 2nde fois bien après la guerre pour son arrestation et son procès. Pour quelle raison? parce qu'on le suit une 3ème fois,à Minsk, où il a en charge l'arrivée des convois de déportés juifs et l'organisation du ghetto.
alors oui Heuser n'était pas membre du parti,oui comme beaucoup il a été broyé par la machine de l'état Nazi, oui comme encore plus il était obligé de suivre les ordres.Comme il est dit c'était la grande Allemagne et si on leur demandait de faire ça c'est qu'il y avait une bonne raison à ça.
je peux l'entendre mais je ne peux pas l'accepter. Quand tant de monde n'ont fait "que" suivre les ordres de quelques uns,quand on cherche à ce point à appliquer les méthodes capitalistes de l'époque pour améliorer l'outil de mort parce qu'il fallait en plus le rentabiliser et faire des profits (je rejoins le roman sur cet aspect,j'ai travaillé dessus à la fac,certainement le boulot le plus abouti que j'ai jamais rendu) je ne peux l'accepter surtout quand le personnage d'Heuser n'accepte pas qu'on puisse l'arrêter et le lui reprocher. oui il a dû vivre avec ses démons en passant de flic à meurtrier de masse,oui comme d'autres il s'est auto-détruit mais ce qui me chiffonne c'est qu'il n'accepte pas qu'on vienne un jour lui demander des comptes et cherche à passer à travers les mails du filet.
c'est très intéressant,c'est dérangeant et c'est à lire pour se faire son idée
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Elle était tout aussi compétente et ambitieuse que n’importe lequel de ses collègues, et encore plus bosseuse. Mais cartes de visite ou pas, l’idée d’une femme juriste restait difficile à avaler. Elle subissait régulièrement des « ma petite », des « chérie » et des « Allez me chercher un café et des biscuits, s’il vous plaît ». Lorsqu’elle posait des questions aux témoins, elle faisait souvent face à leur incrédulité, comme si la raison de sa présence lors d’un interrogatoire ne pouvait être autre chose que la prise de notes en sténo.
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Il existe une véritable classification parmi les types de gens que vous croisez au club de gym... Avec les mecs, c'est vachement simple. Il y a les Gros Ringards et les Gros Machos. Les Gros Ringards soulèvent leurs haltères dans de vieux shorts de rugby et des tee-shirts qu'ils ont ramenés de vacances il y a dix ans. Les Gros Machos sont gonflés de muscles et leurs shorts ne pourraient pas camoufler une pièce de dix pence.
Avec les femmes, j'estime qu'il existe quatre catégories. Les Bobonnes, qui collent leurs gosses à la crèche et font leurs exercices... Les Épouses Modèles... sont toujours blondes, arborent toujours une queue de cheval et leur justaucorps remonte toujours assez haut sur la cuisse pour faire bander le premier mâle qui passe... Et puis vous avez les Sportives... elles se mettent des bandeaux autour du front... elles se tapent quatre-vingts bornes en courant sur le tapis courant, tels des hamsters anorexiques... Les Gym'Babies constituent l'élite... elles ont le look des Épouses Modèles et la rage de vaincre des Sportives... se pavanent dans un justaucorps deux-pièces, genre bikini, histoire de nous faire comprendre à nous les flasques, qu'elles ont un ventre plat et bien dur... il n'y a pas le moindre bourrelet au niveau de l'élastique de la culotte. Tout ça pour nous dire qu'elles n'ont pas un poil de graisse.
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Vous savez, quand vous avez mangé du poisson au dîner, un truc classe comme du saumon ou de la truite, vous descendez le lendemain matin et vous tombez sur ce squelette tout rogné, avec des bouts de chair par-ci, par-là, sur le plan de travail de la cuisine. La bestiole a toujours la tête accrochée, la gueule béante, les yeux froids et figés. Eh bien, imaginez deux squelettes de saumon dans des robes de chambre Marks & Spencer : voilà à quoi ressemblaient Caroline et Mike ce matin.
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On aurait dit une superbe panthère en train de rôder sur son territoire. Ç'aurait suffi pour me faire bander et j'étais même surpris de ne pas assister à un carambolage, à force de voir les automobilistes la regarder, bouche bée. Si elle était passée devant un chantier, ils auraient été obligés de tendre leurs filets de protection pour récupérer tous les gars qui seraient tombés de leur échafaudage.
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David Thomas (II)
Et me voilà assis dans une salle d'hôpital réservée aux femmes, de la dentelle blanche entourant mes seins et avec une barbe de trois jours.
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