Quelle que soit la véritable raison de cette tristesse, les funérailles de Staline servirent d'exutoire à ces longues années de malheur refoulé : elles offrirent l'occasion de pleurer, d'étreindre son voisin, d'exprimer un chagrin qui n'avait jamais eu droit de cité jusque là, parce qu'il représentait une critique implicite de l'Etat.