AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Critiques de Torey Hayden (209)
Classer par:   Titre   Date   Les plus appréciées


L'enfant qui ne pleurait pas

Pour anticiper et répondre à une question que l'on va inévitablement me poser : oui, je suis en train de lire toute la collection des livres de Torey Hayden, notamment les livres-documents (elle a également écrit trois romans).



Torey accueille dans sa classe un petit bout de chou de six ans, Sheila. Il s'avère que ce petit être est une véritable tornade qui détruit tout sur son passage, surtout lorsqu'elle est contrariée. Si elle ne veut pas voir sa classe en feu, Torey n'a pas intérêt à lui demander d'écrire quoi que ce soit. La gamine entre alors en transe ! Mais c'est mal connaître l'éducatrice qui, si elle tombe des nues au départ, va employer l'artillerie lourde (entendez par là de la psychologie) pour essayer de faire avancer cette gamine au passé bien chargé (abandonnée sur une autoroute par sa mère, partie avec le petit frère) et au présent qui ne l'est pas moins puisqu'elle vit avec son père, attiré sensiblement par la bouteille et beaucoup moins par le ménage, dans un camp de saisonniers.



L'enfant qui ne pleurait pas est le tout premier livre de Torey Hayden. On y découvre le dur travail d'éducatrice dans une classe spécialisée ainsi que les souffrances de ces gamins que la société rejette (ou qui s'isolent volontairement) par la faute, la plupart du temps, des adultes dont la cruauté n'a pas d'égal.



Et si vous voulez savoir ce que sont devenues les personnes dont parle l'auteur dans ses livres, n'hésitez pas à aller visiter son site.


Lien : http://www.lydiabonnaventure..
Commenter  J’apprécie          716
L'enfant qui ne parlait pas

Lorsque Torey Hayden, sur un coup de tête, répondit à une annonce de professeur-éducateur pour enfants atteints de troubles du comportement, elle était loin de s'imaginer ce qui allait l'attendre. Non pas qu'elle fut novice puisqu'elle était déjà directrice de recherche et thérapeute dans une clinique, mais entre exercer dans un établissement spécialisé et enseigner dans une école, il y a un gouffre, pour ne pas dire le grand Canyon !



Parmi ses élèves, une petite fille attire son attention : Jade Ekdhal. Cette gamine de huit ans a des difficultés à communiquer, du moins à l'école puisque, selon ses parents, il n'en était pas de même à la maison. Son comportement est pour le moins inhabituel. Elle marche courbée en deux, vient jouer en cachette après les cours, profitant que Torey corrige ses copies et se met toujours à l'écart du groupe. Lorsque la nouvelle enseignante parvient enfin à gagner sa confiance, elle se rend compte que Jade a de réels soucis mentaux : elle raconte que des personnages de la série Dallas viennent lui faire toutes sortes de misères et elle mentionne son amie Tashee, fantôme, soi-disant tuée par Ellie Ewing, la mère de J.R.



Que faire face à cela ? Difficile de croire aux affabulations d'une enfant. Cependant, les faits racontés sont suffisamment graves pour qu'ils ne sortent pas de l'imagination d'une enfant ayant trop regardé la télévision... C'est ce que nous raconte avec pudeur Torey Hayden. Cette histoire, qui pourrait paraître fictionnelle est pourtant réelle et sous ses talents de conteuse, Torey nous fait part de ses difficultés, de ses doutes, de ses peines, tout en mettant à l'honneur ces petits êtres fragiles que la nature a décidé de mettre à l'épreuve.
Lien : http://www.lydiabonnaventure..
Commenter  J’apprécie          718
La fille du tigre

Ce roman est la suite de L'Enfant qui ne pleurait pas, le premier livre-document de Torey Hayden. Pour mémoire, nous avions fait la connaissance de Sheila, six ans, fille spirituelle de Calamity Jane. Cette pauvre gamine avait subi de telles choses qu'elle en arrivait à s'auto-détruire et à accepter difficilement que l'on puisse lui apporter un peu d'intérêt. De ce fait, elle refusait de communiquer. A la fin du livre, la classe "spéciale" avait été fermée et les enfants placés dans d'autres écoles. La séparation avait été déchirante, tant pour les enfants que pour l'auteur qui était alors partie à l'autre bout du pays pour faire des études. Elle avait reçu, un jour, un poème de Sheila qui, avec ses mots, la remerciait.



Dans cette suite, Torey retrouve Sheila au bout de sept ans. Elle se faisait une joie de retrouver SA Sheila, le petit être qu'elle avait fini par apprivoiser. Oui, mais voilà... les années ont passé et Sheila est devenue une adolescente qui a dû se construire avec ses failles et ses problèmes, en enfouissant au plus profond d'elle-même certains souvenirs. Et la rencontre n'est pas aussi belle que Torey aurait pu l'espérer. Elle se rend compte à ce moment-là qu'elles ne se connaissent pas au final. Sheila n'a rien perdu de son caractère et semble lui en vouloir. Elle ne se souvient pas, ou peu, de l'année passée dans la classe de Torey. Le premier livre, que l'auteur lui demande de lire, lui permet d'apprendre son enfance. Mais elle reproche à Torey d'être un peu trop lisse, de passer pour quelqu'un d'angélique alors qu'elle a, comme tout le monde, des défauts. Bien entendu, on comprend de suite que ce qu'elle lui reproche, en fait, c'est de l'avoir laissée, de l'avoir abandonnée à son triste sort.



C'est avec ce livre que l'on s'aperçoit (si l'on en doutait) que l'auteur essaie d'être la plus honnête possible, y compris avec elle-même. Après tout, elle n'était pas obligée d'écrire ce deuxième opus avec tous les reproches de l'adolescente. Mais elle est humaine, et comme tout le monde, elle a des qualités et des défauts et elle les assume complètement.



Je ne regrette pas d'avoir payé cet exemplaire la peau des fesses (et en occasion encore !). Il est à la fois déroutant et empli d'humanité. N'hésitez pas !
Lien : http://www.lydiabonnaventure..
Commenter  J’apprécie          632
L'enfant blessée

L'enfant blessée, rien que le titre en dit long sur le sujet de ce livre.

Torey Hayden a consacré sa vie à aider les enfants en difficulté, ici, dans ce témoignage, elle nous raconte son combat pour sortir Venus, et d'autres enfants, de leur "prison' intérieure due à diverses causes.

Venus, elle, a subi les pires violences dans le cercle familial, mais Torey ne s'en rend compte qu'assez tard après sa rentrée dans sa classe, elle a bien l'intuition "que quelque chose ne va pas", mais sans vraiment mettre le doigt dessus jusqu'au jour fatal où Venus se retrouve hospitalisée. Venus reviendra dans l'école, Torey parviendra à la "remettre debout", au propre comme au figuré car elle ne marchait plus. Une belle et triste histoire vraie, belle de par son dénouement, terriblement triste parce que la souffrance des enfants provoquée par des adultes dépasse l'entendement. On se dit chaque fois, mais comment est-ce possible, pourquoi, que se passe-t-il dans l'esprit des gens qui s'acharnent sur ces petits... C'est un livre bouleversant, je l'ai terminé en attendant mon tour dans la salle d'attente de mon médecin, et même là, j'ai pleuré, les gens devaient croire qu'il m'était arrivé un malheur je crois!
Commenter  J’apprécie          615
Une enfant comme les autres

L'enfant, dans ce livre, n'est peut-être pas celle que l'on croit. Bien sûr, Torey s'occupe de tous ces gamins que l'on ne veut pas dans une classe dite "normale". Parmi eux, Leslie, une petite autiste dont les parents sont... comment dire... assez spéciaux. Ladbrooke, la mère, docteur, d'une beauté fatale, est alcoolique. Tom, le père, semble s'accommoder de la situation. La seule chose importante à ses yeux, c'est l'esthétique de sa femme. Non contente de devoir s'occuper de la petite, Torey se heurte à la mère, qui, un jour de grande beuverie, va se montrer particulièrement chafouine. Les effets pervers de l'alcool étant ce qu'ils sont, Ladbrooke revient quelques jours après et son estomac fait des siennes, retapissant ainsi toute la salle de classe.



A partir de ce moment-là, Torey s'intéresse à cette pauvre femme qui doit avoir bien des problèmes pour se mettre dans un tel état. Une amitié va naître. Ladbrooke va devenir "une enfant comme les autres" dans cette classe qui va également accueillir trois petits irlandais dont les parents ont été tués, conséquence du conflit religieux mettant toujours en opposition la population.



Si l'auteur s'occupe de tout ce petit monde, il n'en reste pas moins que ce livre est surtout axé sur l'amitié qui va se créer entre Ladbrooke et Torey. Arrivera-t-elle à la sortir de son alcoolisme ? Là est toute la question.
Lien : http://www.lydiabonnaventure..
Commenter  J’apprécie          592
L'enfant qui ne parlait pas

Torey Hayden, professeur et psychologue va essayer de comprendre et d'aider Jade, petite fille âgée de huit ans, complètement repliée sur elle-même, se protégeant du monde extérieur par son mutisme.

Ses troubles sont-ils dus à une malformation, une schyzophrénie? Ou bien se protège-t-elle ainsi pour échapper à un monde d'adultes malveillants, en se créant un monde de chimères pour échapper à la réalité.

Comment déceler le vrai du faux, comment faire la part entre hallucinations et réalité?

C'est ce que va faire la psychologue, en essayant de ne pas se laisser submerger par ses émotions face aux révélations de la petite fille.

Roman troublant et émouvant, dans lequel on se retrouve face à la souffrance psychologique insoutenable d'un enfant et à la difficulté pour un professionnel d'émettre le bon diagnostic.
Commenter  J’apprécie          391
Les Enfants des autres

Témoignage non conventionnel, sans langue de bois, débordant de sincérité, d'une psychopédagogue américaine des années 80 qui raconte son vécu d'institutrice pour enfants "perturbés". Sous cette définition, on retrouve quatre enfants âgés de 7 à 12 ans, en difficulté sur le plan social et/ ou scolaire, aux profils aussi différents que : garçon atteint de trouble autistique, fillette de 8 ans cérébrolésée suite à de la maltraitance parentale, ce qui l'empêche de pouvoir accéder à la lecture, jeune fille d'à peine douze ans, excellente élève, mais... déjà enceinte, ou garçon de 11 ans balloté de foyer en foyer, qui exprime son mal-être en explosions de violence.

L'écriture est fluide, l'auteure écrit comme elle parle, comme elle vit. Elle nous épate par son courage, son imagination, son empathie sans limites, son obstination, sa grande honnêteté émotionnelle et intellectuelle.

Sur le plan humain, c'est passionnant, ce récit de l'évolution des relations humaines, des caractères, et très humanisant.

Sur le plan plus intellectuel, c(est un documentaire très enrichissant sur les pathologies infantiles, sur leur origine, leur expression, leur traitement. Il est très intéressant de constater les (heureusement!) très grands progrès qui ont été réalisés en matière de prise en charge de ces problématiques (du moins en France ; je n'ai aucune idée de la situation aux Etats-Unis sous l'ère Trumpienne...), même si encore beaucoup reste à faire.
Commenter  J’apprécie          370
Les Enfants des autres

Torey Hayden est une psychopédagogue, elle s’occupe d’une classe d’enfants perturbés. Il y a Lori, une fille de 7 ans qui n’arrive pas à lire. Il y a Boo, petit garçon du même âge, enfermé dans son monde. Ainsi que Tomaso, qui joue les bras durs et Claudia, une jeune fille de 12 ans timide qui s’est retrouvée enceinte. Elle se bat pour qu’ils puissent être comme les autres, ne pas se sentir différents. Pour qu’ils puissent s’ouvrir au monde, aimer les autres. Mais tout n’est pas facile : les parents, les autres professeurs n’ont pas forcément la même vision des choses…



Tranche de vie d'une femme forte, ce roman est un livre d’amour, de joie et d’espoir, mais aussi de dureté, de tristesse ; on se rend compte que la réalité n’est pas évidente pour tous. Les enfants des autres, ce sont aussi ses enfants, sa vie.



J’ai très envie de lire ses autres romans et témoignages. Celui-ci est absolument époustouflant !
Commenter  J’apprécie          270
L'enfant qui ne pleurait pas

Livre dur et émouvant mais, paradoxalement, rempli d'amour et d'espoir. En effet, la détresse de cette petite fille disparaît au fil des pages grâce au travail acharné et patient de l'auteur. Et même si elle est, de nouveau, confrontée à de terribles épreuves, elle réussie malgré tout à se reconstruire avec l'aide et l'attention que lui porte l'éducatrice.

J'ai ressenti une grande admiration pour cette femme qu'est Torey Hayden et pour le travail qu'elle effectue. Son livre, réaliste, sans chichis, est bouleversant.
Commenter  J’apprécie          264
L'enfant qui ne parlait pas

Un livre captivant, très intéressant, très bien écrit. Beau témoignage. A découvrir.
Lien : http://araucaria.20six.fr
Commenter  J’apprécie          260
L'enfant qui ne pleurait pas

L'enfance à la dérive, la maltraitance, les violences physiques et psychologiques sur les petits, Torey L. Hayden en a fait se cheval de bataille.

Célèbre psychologue américaine, elle est spécialisée dans les problèmes de l'enfance inadaptée. C'est à travers l'écriture entre autre, qu'elle partage son travail avec le monde entier.

Elle témoigne de son travail à travers plusieurs livres bouleversants.

L'enfant qui ne pleurait pas retrace la rencontre de Torey et de Sheila, une petite fille de quatre ans abandonnée par sa mère et battue par son père. Un jour ce petit bout bascule à son tour dans la violence, qui a toujours fait partie de sa vie, et commet l'irréparable. Jugée dangereuse, Sheila doit être placée en institut psychiatrique, mais attendant une place, elle est d'abord dirigée dans la classe spéciale tenue par la psychologue.

Les débuts de la petite dans le groupe sont chaotiques. Sheila ne connaissant que la violence, a forgé une carapace instinctive et animale. Elle fait bêtise sur bêtise et dans son regard transparait la peur et l'effroi. Pourtant Sheila refuse de montrer aux autres ses angoisses. Comme elle le dit plus tard à Torey, elle ne pleure jamais, comme ça personne ne peut lui faire mal. La faiblesse serait sa perte. Ce comportement est très choquant chez un petit bout de choux. Elle est si fragile...Torey va trouver derrière ce petit sauvageon, une petite fille brillante et à l'intelligence hors norme et va décider de l'apprivoiser et lui apprendre l'amour d'autrui.

En entrant dans la vie de Sheila, la psychologue va découvrir une fillette débordante d'amour, un père totalement débordé et désespéré par l'abandon de son épouse, une vie trop difficile...autant d'ingrédients qui ont blessé la petite profondément.

Ce petit roman est bouleversant. Peut-on imaginer, dans nos petites vies bien proprettes, qu'une petite fille peut commencer son chemin dans la vie en pensant que le monde ne l'aime pas et qu'elle n'est qu'un objet encombrant. Ne pas voir sourire une petite princesse blonde, la découvrir luttant sauvagement contre ses sentiments pour ne pas souffrir encore plus. Alors que dans nos foyers, les enfants rayonnent de joie, les rires illuminent nos vies et leurs facéties viennent emplir nos coeurs de joie. De lire l'histoire de la petite Sheila nous renvoie dans l'horreur de la vie. Nous n'avons pas tous la chance d'avoir eu une enfance paisible. Heureusement que des personnes comme Torey L. Hayden viennent porter leur regard sur ces enfants à la dérive. Ils apportent leurs compétences et leur amour pour tenter de les remettre dans le chemin de l'enfance. Apaisant un peu leur souffrance du mieux qu'ils peuvent, ils donnent de leur vie pour tenter de les sauver.



En bref, ce témoignage m'a totalement bouleversée. Les larmes me sont venues des les premières phrases. La force et le courage de cette petite fille m'ont pris aux tripes. Je voulais prendre ce petit bout dans les bras et lui murmurer à l'oreille que "Tout irait mieux maintenant, qu'elle ne devait plus avoir peur".

Je vous le conseille vivement.
Lien : http://lacaveauxlivres.blogs..
Commenter  J’apprécie          250
L'Enfant au chat

Torey Hayden est une auteur que j'apprécie particulièrement car au travers du peu de livres que j'ai lu d'elle, elle a toujours su faire preuve d'une sensibilité accrue aux problèmes de l'enfance et a suscité chez moi une profonde envie de travailler dans son domaine.



Je suis friande d'histoires vraies et les premiers livres que j'avais lu d'elle, renvoyaient directement à une réalité bien tangible car ils parlaient surtout des expériences qu'elle a dû affronté lors de l'exercice de son métier.



J'ai du coup été très surprise de me retrouver devant un véritable roman. Une histoire et non pas un témoignage. Malgré cela, son expérience et sa belle plume ont presque réussis à me faire croire à cette histoire.



Je dois avouer que j'ai littéralement dévoré ce livre... Une soirée et une nuit plus tard, je referme le livre que j'ai commencé hier soir et je me dis : WouAHOU ! Ok ce n'est pas très littéraire et bien loin du récit que je viens de lire mais j'ai été très touchée ... cela a remué beaucoup d'émotions en moi et je me sens l'âme légère à présent.



J'avais besoin de lire un témoignage (d'où mon choix de départ pour cette auteur) et je me suis retrouvée dans un monde complètement imaginé et pourtant si réel si tangible que je me suis laissée allée entièrement dans l'histoire et me suis retrouvée à la place de Laura, de Conor, du docteur... enfin de tout le monde à certains moment. J'ai eu la nette impression d'être dans ce cabinet de pédopsychiatre et ensuite au bord de la falaise de la "Lune"...



Un moment vraiment magique qui dura longtemps et que je quitte avec une pointe de regret et un dernier frémissement à la lecture des dernières lignes.



Que dire de plus ?



Lisez-le ? :-)
Commenter  J’apprécie          220
L'enfant qui ne parlait pas

J'avais tellement aimé mon premier Torey Hayden que je n'ai pas tardé à renouveler l'expérience. Cette fois-ci, j'ai choisi de lire «L'enfant qui ne parlait pas», un livre qui témoigne d'un autre cas que l'auteure a rencontré durant sa carrière de psychologue et d'enseignante. Encore une fois, l'une des particularités de l'enfant perturbé est qu'elle ne parle pas au début. Elle se tient toute courbée et est complètement perturbée. Elle raconte des histoires de fantômes, des histoires de mort, des histoires de violence, des histoires de sexe. Toutes des histoires à dormir debout. Que se cache-t-il derrière tout cela ? Il faut le lire pour le savoir.

J'ai adoré ce livre, encore plus que Kévin le révolté. L'histoire semble parfois tellement invraisembable qu'on se demande si c'est réellement vrai. De plus, l'histoire se passe dans une salle de classe, ce qui accroît mon intérêt pour l'histoire. Je le recommande vivement à tous !


Lien : http://lecturesdisabelle.blo..
Commenter  J’apprécie          200
L'enfant qui ne pleurait pas

Un témoignage douloureux et bouleversant que j'invite tout le monde à découvrir.

L'écriture est simple, fluide. C'est un roman aussi plein d'espoir.



L'auteure Torey Hayden nous montre comment elle a apprivoisé Sheila, une petite fille de 6 ans au lourd passé : abandonné sur le bord d'une autoroute par sa mère, elle vit seule avec son père qui ne s'occupe pas d'elle, la bat, ne la lave pas. C'est ce passé qui a certainement engendré l'acte affreux qu'elle a commit : attaché un petit garçon de 3 ans à un arbre et mettre le feu.

Torey qui est institutrice pour des enfants spécialisés et Sheila va se retrouver dans sa classe.

Je sais qu'avec de tels actes, tout pousse à détester Sheila mais on ne peut résister à l'envie de s'attacher à elle.

Un petite fille qui finira par pleurer et par rire.



Un sublime témoignage. A LIRE !



Commenter  J’apprécie          180
Les enfants du crépuscule

Voilà fort longtemps que je n'avais pas relu un ouvrage de cette auteure et je dois dire que mon intérêt pour son travail auprès des enfants en difficulté est demeuré intact.

Dans ce récit elle aborde son travail auprès de Cassandra une jeune fillette qui suite à la séparation de ses parents a vécu l’innommable après que son père l'ai enlevée et emmenée loin de sa mère, ainsi que du long travail de reconstruction que ça lui a demandé pour retrouver la sérénité. L'auteur parle ensuite du cas d'un petit garçon Drake, qui lui ne peut se séparer de Copain sa grosse peluche de tigre, et de son incapacité à verbaliser avec sa famille. Plus que des histoires qui concernent un individu ce sont les histoires de familles entières qui sont évoquées ; et c'est d'ailleurs le seul livre ou elle est confronté à un cas de mutisme chez une personne âgée Greta.

Je suis touchée de la patience et l’énergie que cette femme à pour son prochain ; souvent les récits d'enfants traumatisés sont extrêmement durs et je ne sais pas comment elle parvient à les entendre pour ensuite les aider à surmonter leur traumatisme. Il n'y a pas assez de personnes comme elle, c'est ce que je me dis à chaque fois que je referme un de ses livres.
Commenter  J’apprécie          161
L'enfant qui ne pleurait pas

Ce livre fait toujours partie de mes coups de coeur. On y voit évoluer Sheila, petit bout de 6 ans, victime de violences et qui réagit par la violence, le seul langage qu'on lui ait appris. Torey L. Hayden va devoir l'apprivoiser pour l'aider à avancer et à échapper au triste sort qui l'attend : l'hôpital psychiatrique. Je me suis attachée immédiatement à cette petite puce très courageuse, elle m'a souvent tirée des larmes. Torey est également touchante, pour sa patience, sa passion des enfants et son envie de les voir grandir, malgré leur handicap. Elle fait preuve de beaucoup d'humilité. Ce livre est rempli d'émotions. L'auteur sait admirablement bien les retranscrire! Vous n'en ressortirez pas indemne mais cela en vaut la peine, croyez-moi...
Lien : http://lecturesdalexielle.ov..
Commenter  J’apprécie          160
Les Enfants des autres

Les enfants des autres est un des romans de Torey Hayden qui m'a le plus touchée. Enfin, ils m'ont tous touchée, mais je pense que celui-ci à une place à part.

Au départ de cette nouvelle année, Torey est éducatrice spécialisée. Un peu par hasard, un peu par besoin, elle se retrouve une nouvelle fois en charge d'une classe et de quatre enfants. Boo, sept ans, est atteint d'un autisme assez lourd, avec tout ce que cela implique, comme le fait de ne pas être tout à fait capable d'interagir avec son environnement, de parler en répétant ce qu'il entend. Il y a Lori, sept ans, victime de lésions cérébrales à cause de maltraitances, ce qui l'empêche d'accomplir certaines choses comme apprendre à lire. Ensuite, Tomaso, 10 ans, en retard scolairement à cause de son comportement pour le moins agressif. Et enfin, Claudia, douze ans, une fillette brillante, exclue pendant un certain temps de son école huppé parce qu'elle est enceinte.

Comment parler des Enfants des autres ? Ce que je peux dire en premier, c'est que comme à chaque fois que je découvre ou relis un témoignage de Torey Hayden, je suis bouleversée. A chaque fois. Elle nous livre son parcours quotidien, sa bataille de tous les instants. Une bataille pour tenter de comprendre ces enfants dont elle a la charge, de les aider à devenir indépendants, de montrer qu'on est capable de réaliser des projets, d'avoir ses victoires.

(Suite de mon avis sur mon blog.)
Lien : http://chezlechatducheshire...
Commenter  J’apprécie          150
Les Enfants des autres

Poignant. Bouleversant. Touchant. Ce livre m’a mis dans tous mes états, il m’a fait rire, m’a émue, m’a fait pleurer, et m’a foutu dans des colères noires contre la plupart des adultes de ce livre (notamment la vieille prof au cœur de pierre et complètement arriérée et le médecin qui recoud le gamin sans faire d’anesthésie parce que ‘"ce genre de gosses ça ressent pas la douleur").



Bon cela peut aussi s’expliquer parce que ce livre date des années 1980, mais c’est frustrant de voir que des gens ont pu penser "ça ne sert à rien de dépenser notre argent pour des gosses retardés". BREF.

Hormis ça, les gamins sont hyper attachants, les quatre m’ont touché, leurs souffrances m’ont pris aux tripes, leurs joies m’ont ému, et j’avais envie de les prendre dans mes bras. Boo le gosse autiste difficile à cerner mais tellement attachant, Lori qui n’arrive pas à lire mais qui comprends très bien les autres, qui va leur parler, les aimer même s’ils sont différents, elle est adorable cette gosse, et j’ai eu envie de frapper plus d’une fois son institutrice. Il y a Claudia également, enceinte à 12 ans, et qu’on a un peu mis dans cette classe pour "la cacher", ses parents m’ont rendu dingue. Finalement il y a Tomaso, qui pique des grosses colères, qui se montrent menaçant parfois, colérique, mais qui a en fait le cœur sur le main.

Ce qu’il y a de plus beaux avec ces quatre gamins c’est qu’ils vont se soutenir, s’entraider, qu’ils vont être là les uns pour les autres, et ça c’était magnifique. L’amour que leur donne Torey est aussi sublime, même quand elle se retrouve face à un mur, elle va les aimer sans condition et essayer de leur apporter tout ce qu’elle peut pour les aider et qu’ils soient heureux. Torey se remet énormément en question, parfois elle manque vraiment de confiance en elle, et pourtant elle leur apporte beaucoup. Elle n’hésite pas à s’excuser quand elle se sent en tort, à leur faire confiance, à leur parler d’elle s’il elle sent qu’ils en ont besoin, à essayer de les comprendre, à les défendre et à les protéger.

Torey va parfois se confronter au système, à ce qui fait du mal aux gosses finalement, et c’est hyper dur de voir ce que les gens peuvent penser à cette époque des enfants handicapés (bon à notre époque on peut aussi entendre des trucs stupides).

Elle nous parle aussi de sa vie privée, on la voit moins présente mais quand même bien là et ça nous permet aussi de mieux connaître Torey, ses difficultés, ses angoisses, ses envies etc.

Ce livre est très humain finalement, Torey ne se pose pas comme "une guérisseuse", elle dit juste ce qu’elle fait, les résultats que ça donne (bon ou mauvais), comment elle se sent quand quelque chose arrive à un des gamins, ce qui la rend fier, ce qui la rend triste, ce qu’elle espère. En tout cas elle est admirable et se bat vraiment pour les quatre enfants, et ce livre est très beau.

La fin m’a émue et j’ai encore une fois fondue en larmes.

Un livre magnifique.
Lien : http://jetulis.wordpress.com..
Commenter  J’apprécie          141
Les Enfants des autres

Torey Hayden nous livre ici un témoignage autobiographique, sur une année scolaire entière dans laquelle, elle s'occupe de quatre enfants qui sont tous différents, mais liés par une chose : Ils sont trop différents des autres pour pouvoir intégrer une classe "normale". Entre Boo, qui est autiste, qui parle en faisant soit des onomatopées soit en répétant ce qu'il a déjà entendu, puis Lori qui ne peux pas lire suite à des lésions aux cerveaux, Tomaso, qui s'énerve tout le temps et qui ne dit presque que des insultes envers les autres et enfin Claudia, qui déjà à douze ans est enceinte, on est servi. Et puis au centre de tout ça il y a Torey. La "maitresse", celle qui essaiera d'améliorer leur condition et de les aider.



Les personnages sont charmants. Et réellement vivants (heureusement vu que c'est une autobiographie). Torey, bien qu'à certains moments m'a énervé un peu pour son manque de courage, est géniale. Elle fait tout au feeling quasiment, et se débrouille avec tendresse et amour. Elle se préoccupe vraiment du sort des quatre gamins dont elle s'occupe, et j'adore comment elle les décrit. Comment elle les aime. C'est tendre, vrai et pur. Et à la fois tout innocent.

Ensuite il y a Boo. Je l'ai trouvé tout adorable et dans le fond assez drôle, même si c'est vraiment triste qu'il soit autiste et que finalement il parle pas vraiment. La façon dont Torey le décrit, m'a donné envie de le serrer très fort contre moi. Et chaque fois qu'il lui arrivait quelque chose de mal, j'avais le coeur tout gros et rempli de tristesse.

Puis, il y a Lori. Cette gamine est tout aussi adorable (et sa jumelle aussi bien qu'au début je ne l'aimais pas trop), même si elle ne peux pas lire, elle peux deviner les coeurs, elle arrive à comprendre les gens avec innocence alors qu'elle n'a que sept ans, et puis j'ai aimé ce qu'elle disait, ce qu'elle pensait.

Après, il y a Tomaso. Dès le début je l'ai trouvé tout mignon, et c'est sûrement parce que j'ai tendance à aimer les vilains petits garçons. Et puis, finalement, quand on découvre qu'il est pas si méchant que ça, on l'aime plus encore. Ce garçon a un coeur gros comme ça et il est tout aussi adorable que les autres.

Pour finir il y a Claudia. Bon, je reste stoïque face à elle, peut-être parce que dans le fond c'était la moins différente, et même si je l'ai trouvé mignonne, bah, elle m'a pas plus intéressée que ça, limite elle aurait pas été là je m'en serais moqué (mais finalement non, parce que j'adore comment elle est avec Boo)

Même après avoir fini ce livre, je ne sais pas qui je préfère entre les trois premiers. Ils sont trop différents et trop géniaux.

Aussi, je n'ai pas aimé tous les personnages, il ne faut pas croire ça (même si j'ai adoré les parents de Boo et le père de Lori), il y en a que j'ai eut envie de secouer, de lancer sous une voiture, et qui me donnait envie de crier. Par exemple, la maitresse de Lori, qui est trop stricte, trop conservatrice des traditions de l'école et qui ne comprend pas que Lori ne puisse pas lire. Il y a quelqu'un d'autre que je n'ai pas apprécié, même s'il apparait durant un seul passage. Ces personnages que j'ai détesté, finalement, étaient à deux extrèmes. Jugeant que tel enfant est trop dérangé donc qu'il n'est pas comme "nous" et donc qu'il ne ressens aucune émotion, ou l'inverse, jugeant que si cet enfant n'est pas assez dérangé, alors il est capable de tout faire comme nous, et rien que de penser à tout ça ça m'a donner envie de taper du pied.



Et puis, ce livre contient aussi des merveilleuses relations entre personnages. Surtout entre Torey et les enfants qui est juste magnifique, comment elle les apprivoise un par un et comment ils l'aiment. Certains passages m'ont donnés envie de pleurer tellement c'était beau. Ensuite, une relation que j'ai encore plus aimée, c'est celle qu'il y a entre Lori et Tomaso. Parce que finalement, on peut pas détester Lori, et Tomaso s'en rend bien compte et décide un peu d'être son pote. Et c'est trooop chou. Comment il lui parle, comment il réagit avec elle et tout. Après, j'ai trouvé que la relation de Boo et Claudia était aussi mignonne. Et surtout, celle de Libby (la soeur jumelle de Lori) et Lori est vraiment forte. Et puis bien sûr, celle du père des jumelles avec ces filles, et celle des parents de Boo, surtout la mère, parce qu'ils espèrent encore et encore et c'est beau.



Après, le livre se divise en plusieurs parties. Généralement Torey Hayden décrit un moment merveilleux qui s'est déroulé, puis ensuite les progrès de ces quatre petits élèves et après elle enchaine avec un évènement plus mauvais, et ainsi de suite jusqu'à la fin, tout en bizarrement partant souvent des fêtes qu'il y a tout le long de l'année. Ce style bien que répétitif, ne m'a pas dérangé.



Ensuite, je tiens à dire que tout ce que j'ai écris là, n'est pas assez descriptif de mes sentiments. Je n'arrive pas à placer les bons mots pour décrire ce que j'ai ressenti face à ces quatre enfants et leur maitresse, à part "c'est beau".



Et puis aussi, je voudrais parler de la couverture, qui finalement, pour moi, représente le mélange des quatre enfants. La bouille de Boo, le doux visage de Lori, l'atmosphère coloré de Claudia et la tristesse de Tomaso.

Et vu que je viens de parler du début (la couverture), autant parler de la fin. Je dois avouer que je ne voulais pas que ça se finisse et j'étais prête à rajouter des pages avec du scotch juste pour qu'il y aie encore une suite, mais finalement, l'épilogue est aussi beau que le reste du livre.



Bref, même si Les Enfants des Autres n'est pas devenu un de mes livres préférés, il reste un coup de coeur, parce que c'est juste trop magnifique et que je n'en ressors pas déçu du tout, et que je pense vraiment, que ce livre vaut la peine d'être lu.



Anecdote: L'amie qui m'a prêté ce livre, a pu suivre au fur et à mesure mes réactions que je lui envoyais par SMS. Je jure que j'ai failli aller chercher du scotch pour rajouter des pages. Lisez ce livre. S'il vous plait. Et tant pis si ça vous plait pas. Vous l'aurez lu. C'est déjà pas mal.
Commenter  J’apprécie          140
Kevin le révolté

Un récit sobre, écrit comme un journal. On y vit chaque émotion : colère, espoir, impuissance, tendresse et même parfois le doute tout au long du combat de Kevin. Celui d'un adolescent qui peu à peu brise les parois du cocon qu'il a bati autour de lui pour se protéger et enfin prendre son envol.

Un récit bouleversant.
Commenter  J’apprécie          140




Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Lecteurs de Torey Hayden Voir plus

Quiz Voir plus

Coeur Collège tome 1

Qui est la meilleure amie de Garance ?

Adèle
Charlie
Linon
Enjoy

10 questions
6 lecteurs ont répondu
Thème : Coeur Collège, tome 1 : Secrets d'amour de BékaCréer un quiz sur cet auteur

{* *}