Quand Paul Dini raconte une expérience traumatisante, ça donne un comics plein d'émotions. A lire absolument !
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"Encore ces dessins animés... J'aimerais savoir quel avenir tu te prépares en restant le nez collé devant ces âneries."
Et sur cette remarque plutôt prophétique de mon père, transportons-nous vingt-cinq ans plus tard.
Plein de bonnes choses me sont arrivées entre-temps, mais concentrons ce récit sur la période où j'ai travaillé pour Warner Bros Animation.
Ça en jette, hein ?
Qu'elles viennent des livres, des BD ou des dessins animés, j'adorais les histoires. Je les apprenais toutes par cœur et les personnages étaient comme des membres de ma propre famille.
Mon dessin animé préféré était "Beany & Cecil", de Bob Clampett.
Alors que les autres enfants employaient leur cerveau à faire des divisions, je me racontais les aventures imaginaires d'un serpent de mer sympa et de ses amis.
Cela contribuait grandement à rendre les cours de maths moins barbants... cela faisait des miracles pendant la messe... ou les repas de famille.
C'est à peu près à cette époque que j'ai découvert, un jour chez le coiffeur, les exploits d'un héros légendaire dans les pages d'un comic-book défraîchi.
BATMAN !
— Étais-je furieux ? Bien sûr. Avais-je envie de tabasser ces types ? Absolument. Mais pour nous, les gamins calmes et solitaires, les réparties spontanées arrivaient toujours trop tard. Ce n'était qu'en rentrant chez nous les larmes aux yeux qu'on pensait à toutes les piques assassines qu'on aurait dû lancer, à la bravoure dont on aurait pu faire preuve. Mais plutôt que de leur en faire voir de toutes les couleurs... nous autres, les gosses invisibles, gardions nos couleurs en nous, à l'abri.
Elles nous servaient pour les choses qu'on aimait : le dessin, la musique, un rôle... tout ce qui nous définissait et nous mettait en valeur.
Le temps...
Il transformera cette jeune fille en une belle femme désirable.
Puis avec son couteau éternel il l'abîmera, la déformera, l'enlaidira peu à peu.
Il faut que je fasse quelque chose pour trouver ce marmot. Où peut-il bien être ? J'ai bien pensé qu'il se mettrait à mes trousses après la mort de ses amis. Mais je me suis trompée. As-tu vu tant de choses, enfant sans nom, que même le plaisir de la vengeance te semble sans intérêt ?
" Le temps... Il transformera cette belle jeune fille en un jeune femme désirable. Puis avec son couteau éternel il l'abimera, la déformera, l'enlaidira peu à peu. Le sale fil de pute! Pourquoi m'a-t-il oublié ?"
Vent qui court
" Les vivants, ne l'oublie jamais, ne sont qu'une variété de morts. Les vivants, au mieux ne sont que des morts à l'état larvaire. Une courte étape du développement "
Ottar alias Tanith
Un jour j'ai avoir trouvé un refuge pour toujours
Un coin obscur où le soleil ne pourrait plus jamais me rendre vie
Un endroit privé de lumière pour l'éternité
- Comment tu fais pour entrer sans arrêt ?
- C'est toi qui me convoques.
- Mon imagination n'a pas d'interrupteur.
- Noie-moi dans l'alcool.
- Pas dans mon état, tu le sais. Et ce sont les poètes qui boivent à en mourir. Les scénaristes de cartoons jettent l'éponge quand leur tête devient un sifflet de loco.
- Je n'aurai pas cru que t'auto-détruire puisse t'effrayer.
- C'était avant de croiser deux salauds plus doués que moi à ce petit jeu. Ils sont quelque part, dehors. Peut-être en train d'agresser quelqu'un. Ou alors, ils envisagent de retenter le coup avec moi. Ils ont mon permis de conduire et mon adresse.
- Tu es affreusement craintif, ce soir.
- C'est normal, même toi, tu ne peux pas le nier.
- C'est illogique.
- D'accord. En théorie, je sais qu'il n'y a aucune raison pour qu'ils se risquent à revenir. J'ai parlé à tous mes voisins et ils font attention quand ils voient des inconnus. Les flics n'ont aucune piste, mais j'ai vu davantage de leurs voitures. Je prends garde à qui m'entoure quand je marche dans la rue.
- Voilà que tu te mets à penser comme moi.
Je suis fils de Pharaon.
J'ai 5 000 ans et je suis immortel.
Pour vivre, il me faut du sang humain.
Beaucoup de sang.
Je suis un vampire...