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Critiques de Tristan Pichard (157)
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Les enquêtes de John Doeuf : Un oeuf disparaît

Et bien je le trouve drôlement réussi ce petit album policier pour les 4-7ans. On y reconnaît vraiment la mécanique du polar mais parfaitement adaptée au public visé, ce qui fonctionne très bien.

L'essentiel de l'intrigue repose sur le texte, mais il y a aussi deux ou trois indices à dénicher sur les illustrations, sans être trop voyants ni trop difficile.

Il y a de l'humour, des clins d'œil à d'autres histoires, beaucoup d'ingrédients mis intelligemment ensemble dans une forme pourtant assez simple et accessible pour les enfants de la tranche d'âge visée. Je lance donc un vrai coup de chapeau aux auteurs Tristan Pichard et Christophe Boncens, pour leur bon sens.

John Dœuf est un célèbre détective privé dans la basse-cour et se voit confier une enquête pas évidente.

Le coq, Crête-Rouge, vient lui parler de l'histoire. La poule, après seulement quelques minutes d'inattention s'est fait dérober un œuf qu'elle couvait.

Les témoins ne sont pas sensationnels, personne n'a vraiment vu ni entendu quoi que ce soit, mais tout le monde accuse le renard.

Vraiment la tête de l'emploi ce renard, pourtant, John est convaincu que pour une fois ce n'est pas lui le coupable. D'ailleurs, maître Goupil est bien l'un des seuls à balancer un tuyau qui ne soit pas trop foireux...

Il va falloir jouer serré, mais John Dœuf a des heures de vol au compteur, il a de bonnes chances d'aller au bout et de pincer le coupable.

Bref, Indriðason, Lehane, Pelecanos et Westlake n'ont qu'à bien se tenir car c'est un gros calibre ce John Dœuf. Mais bon, faut bien te le dire, p'tit gars, c'est qu' mon avis, et comme on dit dans l' milieu, c'est pas grand-chose, bonhomme.
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Time Zone, tome 1

Il est assez rare que je n'accroche pas à un roman que je sélectionne à un masse critique sur Babelio... Fort heureusement pour moi, mais là avec Time Zone, la sauce n'a pas prise. J'avais déjà tiqué avec une des phrases du résumé "Mais un dangereux taulard parvient à s'échapper et en profite pour accomplir son plan machiavélique". Je ne sais pas mais j'ai trouvé la tournure trop lourde et un peu trop "trop". Ce n'était qu'une phrase dans un résumé et pourtant... l'annonciatrice de mon ressenti global sur ma lecture.



Nous avons trois narrateurs : Manon, David et Boris. L'idée est intéressante car cela nous permet d'avoir trois points de vues différents. En plus des chapitres courts, la dynamique est bien lancée. Pour de jeunes lecteurs, je pense que c'est un point fort. Lecture rapide et assez efficace. Pour le reste, je n'ai pas accroché. Je sais que je ne suis pas la cible visée, certes, mais j'ai lu des romans jeunesse avec des personnages (même plus jeunes) pour lesquels je garde de très bons souvenirs.



Le thème de l'histoire avait pourtant de quoi me plaire et dans le fond, j'ai trouvé cela original et bien trouvé. Que le 29 février, jour bâtard de nos calendriers, soit un jour tout à fait spécial pour certains êtres humains, j'adhère. Mais voilà comme beaucoup de choses dans le roman, j'ai eu cette impression de manque de profondeur. Nous sommes catapultés dans cet étrange phénomène, et dans une société secrète qui sont à peine effleurés. Pire, je me suis carrément ennuyée une bonne partie du roman. La fête médiévale était une torture, tout comme le ressent Manon. Une bonne chose car on entre tout à fait en empathie avec Manon pour le coup. Fort heureusement aussi Martine est là ! J'ai beaucoup aimé ce personnage qui sort du lot.



J'ai bien saisi les règles des Bartholons, et le pourquoi du comment, mais cela nous empêche de nous évader (ce que la couverture du roman laissait prévoir). Et puis, cette histoire avec Boris... Trop de décalage avec l'ensemble du roman. Le personnage comme ses chapitres m'ont beaucoup rebutée. De la violence que l'on ne saisit pas trop, une sorte de caricature. Difficile de comprendre le personnage et ses rouages. Il donne du piment à l'histoire, certes, mais je ne sais pas, plus de nuances auraient été appréciable.



Côté personnages, et plus particulièrement Manon et David. Du bon et du moins bon. Manon est sympathique. Dès le départ, son côté revêche, rentre dedans change de ce que l'on peut voir habituellement. Elle n'a pas sa langue dans sa poche, et a le sens de la débrouille. Cependant, j'ai trouvé qu'elle était un peu trop victimisée à certains moments. Cela ne dure pas, elle reprend très vite le dessus mais tout de même. Et puis, il y a un sous-entendu à un moment donné que j'aurais aimé voir s'éclaircir. A-t-elle subi une quelconque agression dans sa vie d'avant ? Le doute plane et il y a un malaise. David est aussi intéressant, mais pas assez exploité. Il a des attitudes qui sont celles d'un jeune homme en plein changement hormonale mais certains de ses actes sont prohibitifs. Pourquoi avoir intégré ceci dans le roman ? Il y a un message qui nous montre bien que ce qu'il a voulu faire n'était pas bien, mais pourquoi le placer dans l'histoire ? Je peux comprendre que l'auteur voulait démontrer que ce n'était pas un geste normal mais face à des lecteurs aussi jeunes, je ne suis pas certaine que cela soit une bonne chose. Ce n'est peut-être que moi...



La fin est assez précipitée même si elle donne le beau rôle à nos deux héros et prouve en même temps que les lois des Bartholons sont bonnes et mauvaises à la fois. Il y a une touche de positivité, gâchée par la violence de Boris. Ce type fait vraiment froid dans le dos.



Un roman donc qui pourra peut-être plaire aux plus jeunes. Le style de l'auteur était pour moi aussi trop brute et caricatural dans certains traitements. Je ne suis d'ailleurs pas certaines que nos jeunes parlent et agissent de la sorte. En tout cas, cela n'a pas fait écho à ma jeunesse.
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La guerre de Troie : Mythes & légendes

La guerre de Troie en moins de 150 pages, des explications et une chronologie claires et aérées, voilà le programme de cet opus des Mythes et Légendes de chez Locus Solus.



L'historique par le menu de cette « Fameuse Guerre », ce qui la déclencha (satanée Éris et sa pomme d'or !), le pauvre Pâris – simple berger ignorant tout de son ascendance royale – qui tombe amoureux d'Hélène et qui, comme un oracle l'avait prédit à sa naissance, va déclencher bien malgré lui une offensive qui durera plus de dix ans et verra succomber des héros aussi emblématiques que mythologiques : Achille, Patrocle, Hector...

Tous ces personnages captivants sont minutieusement décrits, jusqu'à Ulysse dont les aventures relatées laissent cette publication lorgner du côté de l'Odyssée.

Pas en reste, les femmes ont toute leur place aux côtés des Dieux, des Troyens et des Achéens, la malédiction de Cassandre, les ruses de Pénélope, la triste fin d'Iphigénie...



Ce livre de Tristan Pichard (sans oublier les très réussies illustrations de Loïc Tréhin) est une excellente introduction à l'Iliade, établissant les faits et les personnages aussi clairement que possible pour donner une vision bien sûr assez concise de la plus célèbre guerre mythologique mais qui, parfois en quelques mots seulement, aborde tous les à-côtés de cette belligérance légendaire.



Pour les connaisseurs : un livre peut-être dispensable, mais pour ceux qui s'y intéressent sans avoir encore franchi le pas des oeuvres de Virgile, Homère et autres illustres poètes, un très bon compendium qu'il serait dommage de bouder et pour ça, je remercie Babelio ainsi que les Éditions Locus Solus que je découvrais avec cet ouvrage. Découverte qui fera des petits, à n'en pas douter.

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Contes et légendes de Paris

Avant toute chose je remercie chaleureusement Babelio et les éditions Locus-Solus pour cet envoi.

En plus du livre lui-même, j’ai reçu 6 marque-pages, une carte postale avec un petit mot manuscrit et un catalogue de l’éditeur mentionnant ses parutions, j’ai trouvé que c’était une attention délicate.

Les onze contes sont précédés d’un prologue et suivi d’un épilogue qui annonce et clôture le recueil.

Chaque histoire ne fait que quelques pages, une dizaine au maximum, ce qui est bien pratique pour n’en lire qu’une ou deux lorsqu’on dispose de peu de temps.

Les contes sont extrêmement variés, que ce soit parce qu’ils se déroulent à des époques différentes ou par ce qu’ils racontent.

Certaines histoires mentionnent un personnage célèbre comme Cartouche ou l’alchimiste Nicolas Flamel, d’autres racontent des crimes odieux devenus légendaires, d’autres encore parlent d’un lieu précis tel les catacombes, d’un animal (un chien ou une chèvre) ou même d’une boisson comme la fameuse liqueur des Chartreuses.

La diversité des récits fait qu’il n’y a aucune lassitude à lire l’ensemble.

J’ai trouvé dommage par contre qu’un ouvrage destiné à la jeunesse comporte si peu d’illustrations (une seule petite illustration au début de chaque histoire).

Un plan de Paris est reproduit à la fin de l’ouvrage et montre les endroits décrits dans chaque conte.

A noter toutefois que ce recueil intéressera surtout les enfants déjà grands, voire les adolescents, car les petites joutes verbales du prologue pour savoir qui de la rive droite ou la rive gauche de Paris est la plus chic ou intéressante ne passionnera pas forcément les plus jeunes, moi-même j’ai trouvé cette partie un peu superficielle…

L’épilogue mentionne tout un tas d’autres légendes, lesquelles pourraient tout à fait faire l’objet d’un autre recueil du même genre.

Un livre bien agréable donc, même pour l’adulte que je suis, car j’y ai appris plein de choses sans que cela soit rébarbatif ou trop pédagogique.

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Nouveaux contes traditionnels de Bretagne

Des histoires concises et précises au coin du feu et à la pointe du menton. Prévoir le protège-dents. Elles alignent les griefs dans la nature humaine en douze récits comme autant de rounds dans un combat de boxe.

Tout commence quand le brave Yann a une crise cardiaque alors qu'il se tient à la margelle d'un puits. L'Ankou se présente armé de sa faux pour saisir son dû. Sauvé par le gong, ce sont les douze coups de minuit qui annoncent la trêve du Nouvel an et donc un jour où l'on ne meurt pas. L'Ankou, pour différer sa besogne, contraint le brave Yann à lui raconter douze histoires. C'est par cette obligation d'être passionnant façon contes des Mille et une nuits que commencent les douze contes.

Et vous pouvez me croire que le bon Yann s'en est bien sorti, elles sont prenantes ses histoires.

Elles sont teintées de fantastique: des rois animaux sauvent les vertueux, des princesses échappent à leurs maris cruels, des gens de peu reçoivent enfin la bonne fortune et Satan et Saint-Pierre, non sans malice, comptent les points au dernier jugement.

Le ton est ironique et le sens à la portée des plus jeunes. S'il faut féliciter les deux auteurs, Tristan Pichard pour le texte et Loïc Tréhin pour un dessin réaliste et sombre de belle facture, façon gravure à la Gustave Doré, il faut aussi encourager l'éditeur Locus Solus à poursuivre dans cette voie.



Très bonne pioche pour cette Masse critique!
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Time Zone, tome 1

Grâce à l’avis enthousiaste de Mikasa, j’avais noté ce titre dans ma WL en espérant le découvrir à mon tour. Le hasard a voulu que je croise sa route en bibliothèque. Je l’ai donc emprunté sans hésiter ! Le concept du roman est très original : il met en scène des personnages principaux nés le 29 février à qui il va arriver quelque chose d’incroyable ! Manon et David, deux adolescents dans la même classe qui ne s’apprécient pas spécialement, vont vivre la journée la plus étonnante de leur vie. Tout commence un matin, lorsqu’un événement imprévisible et soudain fait tout basculer… Le récit prend une tournure fantastique, ce qui m’a bien plu. Les Bartholon, des membres d’une société secrète ont su titiller ma curiosité. J’ai apprécié découvrir leur fonctionnement, leur credo, les lois imposées ainsi que quelques personnages. Je regrette cependant que l’auteur ne pousse pas assez cet univers fictif. Il y avait pourtant matière à faire ! Entre l’avis de Mikasa datant de fin 2017 et l’année 2019, Tristan Pichard a publié un second tome et a annoncé un autre titre qui sortira très prochainement. Je suppose donc qu’il va continuer de creuser les Bartholon, corrigeant ainsi ma petite déception liée au développement des personnages secondaires et de ce monde.



La force de ce titre réside dans son rythme efficace et addictif. Les chapitres sont courts, le décompte de l’Exil met de la pression, la plume de l’auteur est fluide, la narration bascule parmi trois protagonistes (Manon, David et Boris, un prisonnier dangereux) et l’action est au rendez-vous. Tout s’enchaîne rapidement, notamment lorsque l’on passe les cent premières pages. On n’a plus le temps de souffler, car il y a énormément de rebondissements et du suspense. Cela dit, j’ai eu du mal à accrocher à l’antagoniste que j’ai trouvé trop caricatural… Violence, mépris, machiavélisme, colère, injures à gogo, … Tout en lui indique le rôle qu’il jouera dans cette histoire. J’aurais souhaité qu’il soit plus nuancé… Un peu comme la partie de son plan qui a su me surprendre ! Par ailleurs, j’ai également tiqué avec certaines expressions volontairement familières ou se voulant « jeunes ». Autant certaines phrases ne m’ont pas dérangée, autant d’autres m’ont paru peu crédibles.



Les deux héros ont leurs forces et leurs faiblesses. Au début très stéréotypés, ils vont se révéler de moins en moins lisses. Manon est celle avec qui j’ai le plus accroché. Elle a une personnalité haute en couleur ! Franche, effrontée, dynamique, débrouillarde, elle a des réactions plutôt crédibles. J’ai eu un peu plus de mal avec David qui va se révéler progressivement. D’abord sur la défensive et plutôt en retrait, il va finalement grandir de cette aventure. Grâce à ce tandem, l’auteur touche à des thématiques aussi fortes qu’intéressantes : le racisme ainsi que la parentalité (la mère de Manon est vraiment spéciale, tandis que son père est en prison et n’a aucun contact avec eux). Ensemble, les deux adolescents vont devoir faire face à des retournements de situation imprévisibles ! On les suit avec plaisir dans leurs choix qui ne sont pas toujours les bons, mais qui sont riches d’enseignement. Leur relation en elle-même est progressive néanmoins, je n’ai pas accroché à sa débouchée… On aurait très bien pu rester sur une amitié soudée et développer une romance dans la suite… J’ai eu l’impression que ce baiser tombait comme un cheveu sur la soupe.



Une lecture prenante, mais non sans défauts… Je retiendrais surtout le concept original basé sur un jour de l’année oublié par la majorité des gens, un rythme et un scénario bien maîtrisés, le côté trop cliché de Boris, l’univers à creuser ainsi que des héros actifs qui évoluent au fil de l’intrigue. Reste à voir ce que Tristan Pichard développera par la suite. Si je trouve le second tome, je le lirai… Mais je n’en fais pas une priorité.
Lien : https://lespagesquitournent...
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Contes et légendes de Paris

Le titre dit tout : des histoires qui se promènent dans le Paris de différentes époques.



On pourra par exemple se perdre dans les catacombes ou errer dans les ruelles de Paris, assister à la torture d’un templier et à la malédiction royale, acheter la Tour Eiffel ou rencontrer un chien fidèle, autant de courtes aventures joliment racontées.



Un court livre dit jeunesse, dont le ton et le propos sont davantage destinés aux grands qu’aux petits enfants, et un agréable rappel pour les touristes qui (comme moi) qui ont parcouru la ville.

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Marc Chagall ? Suivez le guide !

La maman de Sacha a décidé d'emmener son fiston de 12 ans au musée. Il y a justement une exposition sur le peintre Chagall.



Mais c'est pas gagné ! Le gamin sort son portable, enfile ses écouteurs et se plonge dans une bienheureuse indifférence à tout ce qui l'entoure...



Sa mère s'obstine, obtenant bientôt le soutient inattendu de la guide, qui armée d'un pinceau se met à lui expliquer l'œuvre de Chagall. Et là tout devient magique !



Les couleurs, les hommes à têtes d'animaux, les visages aux formes géométriques, les fenêtres ouvertes aux rêves, tout prend sens dans l'univers onirique du peintre. Ses sources d'inspiration se révèlent à travers le surréalisme, le cubisme, son amour pour la musique, pour le cirque, son pays natal, ses origines juives.



Le petit Sacha est enchanté et c'est finalement sa mère, qui trouvant le temps long, part bouder sur un banc.



Un charmant petit guide au graphisme très agréable qui enchantera petits et grands, et qui sans prétention nous livre quelques précieuses clés pour entrer dans l'œuvre de ce grand artiste. Merci à Babelio et aux éditions Locus Solus pour cette visite originale !
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Contes et légendes de Paris

C’est grâce à la dernière édition de Masse critique que j’ai pu découvrir, avec un certain plaisir, Contes et Légendes de Paris édité par Locus dans une collection spécialisée dans les contes régionaux destinés à un public jeune et moins jeune. Merci à Babelio et à l’éditeur !



Ce livre de moins de 160 pages au petit format est vendu à 5,90€. Il est donc accessible et pratique, puisque l’on peut facilement le glisser en poche ou dans un sac pour se balader dans les rues de Paris. Cette première impression est d’ailleurs renforcée par la présence d’une carte qui place les récits dans la ville… bien vu ! Malgré son prix, l’édition est de qualité : les pages de couverture sont colorées, bien dessinées donnant envie de lire le contenu. Cet effort sera d’ailleurs constant : le texte est aéré, confortable (imprimé en grand caractère, ce qui permettra de faciliter les échanges intergénérationnels).



Tristan Pichard et Loïc Trehin ne sont pas vraiment des spécialistes de la ville lumière mais… des auteurs habitués de l’éditeur. Hélas la nouvelle tombe lorsque l’on tourne la dernière page venant ainsi confirmer les doutes qui peuvent germer dans l’esprit du lecteur au fil de sa lecture. La participation de Loïc Trehin est bienvenue en illustrant chaque début de chapitre par une petite vignette façon eau-forte. La qualité est là et c’est tout naturellement que le lecteur aurait souhaité pouvoir apprécier davantage d’illustrations.



Si l’on excepte le premier et le dernier récit, ce sont ici onze contes qui nous sont proposés. Deux récits supplémentaires sont franchement bien fichus car l’un d’entre eux revient sur un mythe urbain (son annonce réduit toutefois considérablement l’effet de surprise) et l’autre permet de poser les bases d’une mise en abîme réussie. Elle l’est d’autant plus qu’elle prend la forme d’un conte offrant plusieurs clins d’œil. Dès l’introduction nous voilà avec l’envie de flâner sur les bords de Seine et ailleurs…



La narration est omnisciente. C’est un conteur qui s’adresse à son lectorat et c’est avec plaisir que l’on suit les mots. Le propos est aussi court qu’agréable, fluide, permettant aux plus jeunes de prendre ici pied sans effort. Assurément il s’agit bien d’une lecture jeunesse, bien qu’il soit bien plus intéressant de la partager, notamment dans le cadre d’une excursion à Paris.



Malgré tout, il faudra compter avec certaines faiblesses. Tout d’abord, les auteurs se contentent de faire référence aux contes qu’ils ont retenus sans vraiment expliquer leur choix. Il est d’ailleurs assez frustrant de se contenter de quelques références pour des histoires qui auraient mérité un développement particulier (et oui, Saint Denis et Sainte Geneviève le méritent bien !). La plupart des histoires sélectionnées ne sont guère connues. Cartouche, le fantôme de l’Opéra et celui des catacombes sont ici les figures les plus marquantes. La découverte est donc certes au rendez-vous, mais l’absence de légendes attendues reste quelque peu pénalisante. Pourquoi n’avoir pas intégré ici la sorcière de la rue Mouffetard, le fantôme du Louvre, Gavroche ou Quasimodo, ou à tout le moins certaines références ?



La plupart des contes (les quatre fils Aymon, la chèvre amoureuse, le parfum, hors de prix, du poulet rôti, le chien de Montargis) donnent l’impression de pouvoir être trop facilement transposés dans d’autres lieux. La malédiction des Rois de France et Au diable Vauvert sont les seuls récits qui semblent avoir leur place ici (bien que le lien avec la capitale soit ténu). La sinistre affaire des Marmouset est prévisible, décevante et ressemblant assez étrangement à un autre mythe que l’on entend souvent en décembre... Bref, la sélection pourra donc donner lieu à débat, ou tout simplement susciter l’envie de lire d’autres livres de ce type… qui sait ?!



Contes et légendes de Paris se révèle donc être un ouvrage intéressant, bon marché, agréable mais pas forcément une pépite non plus. Il y a ici de bonnes intentions, des idées habilement exploitées mais qui se heurtent hélas à une sélection frustrante. Ce point de vue étant éminemment personnel, d’autres, moins acerbes, trouveront peut-être ici leur bonheur…
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Contes et légendes de Paris

J'ai reçu ce livre dans le cadre de la dernière masse critique jeunesse et je dois dire que ce fût un véritable régal, par contre, quand ils disent jeunesse, il ne faut quand même pas être trop jeunes pour lire ce livre car sinon attention aux cauchemars, je ne le conseillerais pas à des enfants de moins de 15 ans.

Loïc Tréhin et Tristan Pichard nous racontent 13 légendes avec une écriture vraiment très agréable, les histoires s'enchaînent sans ennui et la curiosité de connaître les autres légendes fait que j'ai lu ce livre en un après-midi.

Tout commence avec Geneviève et Denis, deux amoureux de Paris, qui vont se disputaient sur la véritable histoire de la Seine et de là, va suivre, les 12 autres légendes qui ont été pour la plupart une découverte pour moi.

Si vous aimez ce genre de lecture, n'hésitez pas, ce livre est vraiment très agréable, mais je vous recommande malgré son aspect, de ne pas le mettre dans les mains d'enfants trop jeunes.

Partez à la découverte de Paris, et revenez-y étonnés.
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Quelque chose de pourri au royaume du français

Un régal ! Un roman tout à fait jubilatoire !

Décidément, M. Pichard est un auteur à découvrir et à suivre.

Après l'avoir découvert par hasard avec "La Princesse qui dit non" puis avoir apprécié "Le combat de Persée", j'ai voulu voir si en roman plus long, ça valait la peine aussi.

Et là, un vrai bonheur de lecture !

J'avoue avoir hésité à poursuivre à cause des trois premières pages, constellées de mots barrés à cause des jurons (prononcés par Robin Tartempion des Jurons !!!) et bien, j'aurais vraiment eu tort.

J'avais choisi de me le procurer à cause du titre et en effet, tout le roman tourne autour du langage, avec des trouvailles absolument hilarantes.

On passe d'un niveau de langue à un autre, selon que l'on écoute la famille des Jurons, le Comte et la Comtesse du Participe Passé, Monsieur de l'Exclamation, le Duc de l'Imparfait du Subjonctif, le Vicomte de la Cédille, etc ...

Et ce qui nous parle le plus est probablement la critique du Comte de la Langue de Bois, une satire très actuelle !

Cependant, ce n'est pas qu'un jeu autour du langage, c'est une vraie histoire, avec du suspens, des aventures, des personnages forts, un univers très bien imaginé et décrit, qui par certains côtés nous emmène une France historique, et par d'autres dans un monde digne de Jasper Fforde, mais en plus facile à comprendre, et encore plus drôle.



J'aurais juste un bémol sur l'âge des lecteurs (ça, c'est mon côté bibliothécaire : on va le mettre où ce livre ? ;-) )

Paru en édition Junior, mais je ne suis pas certaine que les enfants apprécient à sa juste valeur. Du moins ils devraient aimer le côté historique, combats à l'épée, aventures, suspens, etc, mais ne pas goûter toute la saveur des jeux sur la langue, des allusions, etc ...

Je ne sais pas trop pour quel âge le conseiller ou l'offrir, mais en tant qu'adulte, je me suis bien amusée !



Hélas, je n'écris pas aussi bien que Tristan Pichard, donc malgré mon enthousiasme, le mieux est que vous lisiez vous-même ce roman, vous verrez que je suis en dessous de la réalité !

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La maîtresse est une sorcière

L'éducation nationale a des problèmes de recrutement, semble-t-il. Je dis bien "semble-t-il" parce que les références de la nouvelle maîtresse n'ont pas dû être vérifiées correctement, même si je reconnais que la compétence "rentre par la fenêtre en volant sur un balai" est totalement validée. Elle a, de plus, des méthodes pédagogiques véritablement innovantes, transformant ainsi non les exercices de grammaire en activités ludiques (il ne faut pas exagérer non plus) mais les élèves en crapaud.  On a toujours besoin d'un petit crapaud avec soi, par contre, je comprends que trois crapauds, voire une classe quasi entière de crapaud, cela commence à faire beaucoup.

Heureusement, Violette est là. Violette, c'est l'élève dont tous les professeurs rêvent - pas les maîtresses sorcières, quoique... mademoiselle Grinchu (elle tient beaucoup au "mademoiselle") a trouvé une utilité à la petite fille. Elle sait déjouer tous les pièges de l'orthographe et du calcul. Elle essaie même de contourner les sortilèges, ou de comprendre, du moins, leur finalité. Et elle y parvient.

Alors, comment se terminera cet affrontement entre maîtresse sorcière et élève débrouillarde ? Les autres élèves garderont-ils des séquelles de ce qu'ils ont subi ? Quoi que l'on dise, il n'est pas forcément évident d'être métamorphosé en crapaud et de baver partout dans la salle de classe, encore moins d'avoir l'envie irrépressible de déguster des mouches !

Un livre charmant, souriant, plein de magie et garanti sans prince charmant.
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Les enquêtes de John Doeuf : Objectif plumes

John Doeuf (!...) est un malin raton-laveur (et non raton-baveur) créé par Tristan Pichard, l’auteur de l’excellent « quelque chose de pourri au royaume du français » que je vous recommande par ailleurs.

John Doeuf donc, est le détective de la ferme que l’on peut retrouver dans plusieurs enquêtes. Ici le coq s’est fait subtilisé ses plus belles plumes. Qui du paon, de la chauve-souris, de la chouette, de la grenouille ou du renard, a pu commettre le forfait ?

Le jeune lecteur doit bien observer et chercher des indices pour démasquer le coupable en même temps que l’enquêteur.

Les illustrations de Christophe Boncens sont agréables et s’harmonisent parfaitement avec le texte. Une bonne petite série pour découvrir, par une lecture active, l’univers du policier. Et comme ce sont les auteurs « qui en parlent le mieux », voir aussi sa critique.

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Je mène l'enquête au Louvre

Découvrir le Louvre autrement !



Léonard, le neveu du conservateur du Musée du Louvre participe à une visite de nuit quand d'étranges événements se produisent.



Un fantôme dérobe des œuvres dans plusieurs salles différentes. Heureusement, il laisse à chaque fois des indices différents.



Le lecteur suit et aide le jeune détective dans sa récolte de preuves afin de déterminer lequel des suspects est le coupable...



J'ai beaucoup aimé me balader dans différentes espaces du Musée : galerie d'Apollon, salle des caryatides, grand escalier, département des Antiquités grecques ou encore Cour Marly et même une vue des toits !



Il nous faut faire attention aux personnes présentes mais aussi nous arrêter sur les différentes œuvres qui sont proposées.



Il y a aussi des informations générales sur le musée comme sur son architecture mais aussi sur les règles à respecter lors d'une visite.



Le livre offre une approche intelligente et ludique de ce centre de culture.
Lien : https://www.nouveautes-jeune..
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Mozart vu par une ado

Esther, une jeune adolescente, voue une véritable passion pour le célèbre compositeur Mozart.



Elle propose de présenter de manière vivante sa vie et son œuvre, avec l'aide de son frère à la technique et de son chat savant.



C'est un nouveau tome de cette collection qui propose de raconter avec humour la vie des grands hommes, par le biais du regard d'adolescents qui vont ainsi pouvoir apprendre, sans trop d'efforts leur parcours et se construire une culture.



Des contenus pédagogiques sont la plupart du temps, associés aux titres, et disponibles pour les enseignants.



L'éditeur offre par ailleurs des bonus sur son site. Pour cet opus, il s'agit bien entendu principalement d'extraits de musiques à faire découvrir mais aussi des portraits des autres grands compositeurs en lien avec Mozart.



J'ai particulièrement apprécié dans ce volume les bonus et les explications sur la composition de la musique, ses règles, sa variété et son lien avec les sentiments.



De nombreuses illustrations complètent et aèrent le texte pour une lecture agréable.



Un roman à découvrir !


Lien : http://www.nouveautes-jeunes..
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Mozart vu par une ado

Après Einstein vu par un ado et par ses potes, j'avais envie de découvrir un autre titre, pour me faire une idée plus précise de cette collection, au-delà du côté scientifique.

Celui-ci, écrit par Tristan Pichard, m'a tout de suite tentée. J'avais particulièrement aimé son roman "Quelque chose de pourri au royaume du français" et le découvrir dans un exercice tout à fait différent était intéressant.



Cette collection est décidément sympathique, on rit et on apprend.

Nous suivons ici Esther, fan de musique classique, et particulièrement donc de Mozart, au milieu d'une famille dont les goûts musicaux sont assez différents.

Elle va tout nous dévoiler de son ami "Wolfie", aidée par son frère Mat à la régie, et son chat Pizzicato pour tous les bonus techniques !



Nous allons découvrir non seulement la vie de Mozart sous un angle que probablement seul les très grands fans connaissent, mais aussi apprendre ou se rappeler un tas de chose sur la musique, de façon simple, drôle et vivante.

Opéras, symphonies et concertos, sonates, catalogue etc n’auront plus de secrets pour vous après avoir écouté Pizzicato et ses claires explications (merci Esther pour la traduction).

Je suis assez parfaitement nulle en musique, et tous ces mots familiers sans qu'on se demande trop ce qu'il y a derrière deviennent soudain clairs. Je suis persuadée que même ceux qui s'y connaissent un peu en musique vont apprécier et apprendre des choses.



Bien entendu, Esther nous conseille au fil des pages les morceaux les plus marquants de l'artiste pour illustrer ses propos.



Et la vie de Mozart, qui peut se vanter d'en connaitre beaucoup ? On découvre un artiste hors du commun (ça, on le savait) mais aussi un enfant puis un adulte qui doit vivre sa vie, une vie loin d'être facile malgré ses dons.



Les polices de caractères à taille variable, avec des jeux dans les formes des mots, ajoutent au côté ludique et devraient donner encore plus envie de dévorer ce texte.



J'ai un peu regretté les références appuyées à Star Wars. Pas certaine que ça parle énormément aux plus jeunes de mes lecteurs (ni aux plus vieux comme moi !!)



Encore un très bon opus dans cette collection, j’espère découvrir aussi les autres titres.



Je n'ai pas encore eu l'occasion de le proposer aux jeunes lecteurs de mon entourage. Je pense qu'il ne va hélas pas attirer comme un coup de coeur ceux à qui le sujet ne parle guère. Dommage car on y apprend dans la bonne humeur.

Très bon livre donc, mais pas le plus attirant. (J’espère pouvoir changer d'avis)
Lien : https://livresjeunessejangel..
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Brocéliande, Contes et Légendes

Que cela fait du bien de temps en temps de se plonger dans d'autres univers. C'est chose faite avec ce recueil de contes tous en lien avec la région de Brocéliande.



Ce recueil est divisé en deux parties, la première, celle qui m'a le plus plu concerne Le roi Arthur et certains de ces chevaliers et leurs aventures. La deuxième est plus centré sur des histoires en lien avec la vie de tous les jours du peuple Breton.

Ce que j'ai apprécié dans ce livre, c'est que si on est attentif, il y a toujours une morale à la fin du récit, surtout du côté des contes du peuple. Qu'il faut toujours réfléchir à ses actes, avoir du courage et être honnête.



j'ai apprécié aussi les illustrations à chaque début de conte. Cela nous donne une idée de l'histoire et colle parfaitement avec l'époque où se passe ces récits. C'est un petit plus non négligeable qui peu donner envie aux enfants de lire cet ouvrage.



Pour finir, je dirais simplement, que ce recueil m'a enchanté du début à la fin. Il m'a fait voyager dans une autre époque, une autre façon de vivre. Il se lit très vite et son contenu est divertissant.
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Time Zone, tome 1

Bienvenue dans la time zone ! Wow ça dépote ! Merci beaucoup à babelio et aux éditions Locus Solus pour cette envoi !





Je ne savais rien de ce livre avant de le lire. Je n'aime pas lire les quatrièmes de couverture des livres jeunesse/ado car elles en disent souvent trop. Et ici c'est également le cas, j'ai donc bien fait et j'en suis ravie ! J'ai sélectionné ce livre uniquement grâce à sa couverture prometteuse. Je la trouve parfaite pour ce roman, elle reflète totalement l'univers du livre.

Avis à tous les ados qui adorent Cherub & co et qui cherchent désespérément un autre roman à la hauteur. Tentez « Time zone » vous ne le regretterez pas. Mais attention, uniquement pour ceux qui ne sont pas contre une touche de surnaturel…





J'ai littéralement dévoré ce roman. (Enfin littéralement…tout est relatif. lol). Les pages défilent à une vitesse folle. Ingrédients secrets de ce livre : de l'action, du suspense, une bonne maîtrise du rythme, un scénario bien ficelé, des rebondissements et pas de temps mort.

Je ne pensais pas autant accroché (n'étant pas du tout le public visé) et pourtant une fois commencé je l'ai lu frénétiquement. C'est fluide et addictif, Tristan Pichard propose une histoire menée tambour battant. Un savant mélange de policier et de science fiction.

En revanche, j'ai trouvé étonnante la plume de l'auteur. Pas à cause du langage « d'jeuns » utilisé (qui était plutôt crédible. Sauf pour quelques expressions pour lesquelles je mets mon véto !lol) mais plus pour certaines tournures de phrases . Par moment, l'auteur s'exprime de façon assez particulière, tout du moins une façon qui ne me viens pas naturellement à l'esprit. On s'habitue à son style avec le temps mais parfois j'ai buté sur certaines phrases/expressions. Précisons-le, cela reste occasionnel. Et ce que l'on ne peut pas lui enlever c'est que, pour le coup, il a sa patte à lui.

J'ai trouvé très original l'imagination dont fait preuve l'auteur en exploitant le 29 février…

Au début on ne sait pas pourquoi on nous raconte de façon si détaillé le quotidien de Manon et David. Puis, finalement au fur et à mesure de l'avancée de l'histoire tout s'imbrique et rien n'est laissé au hasard.

Ce que j'ai particulièrement aimé c'est que je n'ai prévu aucun rebondissement, et ça, c'est vraiment génial !





Quant aux personnages, j'ai aimé leurs imperfections. Manon et David, les deux protagonistes principaux sont des écorchés. En plus de traverser l'adolescence (qui n'est pas une mince affaire) ils n'ont pas une vie facile.

Manon ne connaît pas son père biologique (qui est un « trouduc ») et sa mère quant à elle n'est pas un modèle maternel exemplaire. Elle ne souhaite pas que sa fille l'appelle « maman », elle préfère « Valérie ». Elle est peu présente, fume comme un pompier, sort en boîte, collectionne les hommes…etc Manon est livrée à elle-même et forge sa propre éducation.

David lui, est un enfant adopté, il ne fréquente pas forcément les bonnes personnes et subit parfois le racisme. Même s'ils sont beaucoup sur la défensive (réflexe d'autodéfense) ces deux adolescents ont un bon fond et font ce qu'ils peuvent. Déterminés, (que dis-je, de vraies têtes brûlées !) ils ne prennent pas toujours les bonnes décisions dans leurs actes et leurs paroles mais ont tout de même conscience de la limite entre le bien et le mal. Lorsqu'ils font le mauvais choix, ils éprouvent des regrets et ça leur sert de leçon. D'ailleurs, au final ils prennent les bonnes décisions.

Adolescents de cités un peu clichés peut-être mais néanmoins attachants. Et qu'est ce que j'ai aimé leur répondant!

Je suis agréablement surprise de la prouesse qu'à effectué Tristan Pichard en me faisant aimer ce livre. En règle général je n'aime pas lire le langage « d'jeuns », je n'aime pas la vulgarité ou encore la violence de certains actes, paroles ou pensées. Comme quoi, quand c'est bien exécuté on peut sortir de sa zone de confort pour découvrir et aimer d'autres choses. Ce livre est haletant, mission accomplie pour l'auteur.





« Time zone » est un one shot avec une fin mais il y a une petite ouverture qui pourrait engendrer une suite… (suite qui verra le jour si toutefois ce tome-ci fonctionne je suppose… ).

J'espère seulement que si l'auteur exploite cette piste l'histoire ne sera pas redondante, ça serait dommage…

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Marc Chagall ? Suivez le guide !

Tout d’abord un grand merci a Babelio et aux éditions Locus Solus pour l'envoi de ce livre auquel j'ai pris un grand plaisir a le découvrir.



Un joli ouvrage haut en couleurs ou l'on va suivre Sacha que sa maman va conduire au musée, il n'est pas très emballé et va vite le faire savoir à sa mère car en arrivant, il mettra sa musique dans ces oreilles et boudera ouvertement.

Mais cette visite sera guidée par une dame avec un drôle de pinceau qui voyant l'ennui de Sacha va décider de lui expliquer la bonne vision de cette exposition.

Elle va lui expliquer qui est Chagall et comment il peint, les couleurs qu'il aime, les formes, le cubisme qui est beaucoup présent dans ses œuvres, la présence des mains a sept doigts, son village souvent représenter en couleurs primaires, les deux villes qu'il aimait le plus : Paris et Vitebsk en Biélorussie, ville ou il a grandi.

Sa langue natale, l'hébreu car oui de son vrai nom Moiche Chagalov est d'origine juive, il prendra la nationalité française en1937 et mourra en 1985 a presque 100 ans.

Il pouvait peindre nu en écoutant du Mozart et aimait représenté sa femme dans ces tableaux et quelque fois lui mème.

Sacha ressortira de ce musée conquit voulant a présent découvrir Mozart et sans aucun doute retourner au musée pour de nouvelles expositions.



Un petit livre jeunesse magnifiquement illustré aux couleurs chatoyantes qui nous font découvrir en quelques planches la vie et les œuvres de Chagall et une mine d'informations toutes plus intéressantes les unes que les autres.
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La princesse qui dit non

Pour dire vrai, des histoires de princesses, j'en suis un peu saturée. Et des princesses qui se révoltent, qui ne réagissent pas en princesse comme-il-faut, je me suis aperçue que j'en avais une demi-douzaine dans ma liste d'idées d'achats pour ma petite-fille-qui-débute-en-lecture.

Ce qui ne m'a pas empêchée de mettre la main sur celui-ci, peut-être plus pour le dessin du dragon, que je trouve adorable, que pour la princesse qui tire la langue en couverture.



Et là .... un vrai petit bonheur de lecture.

Chaque chapitre commence , comme il se doit, par Il était une fois, mais se poursuit avec des rimes, sur toute la première phrase. Ça donne une musique qui incite gaiement à poursuivre.

Ensuite, le texte est court, drôle, avec des dialogues,des onomatopées.

L'histoire arrive même à être originale, et elle est bien soutenue par les illustrations.

La présentation et la mise en page de cette collection sont bien agréables aussi, et tout est fait pour aider le lecteur débutant :

Non seulement il y a beaucoup d'illustrations, mais dans les dialogues, chaque personne qui parle est dessinée en face de sa phrase. C'est fait de façon légère, je ne m'en étais même pas aperçue à la première lecture, mais ça aide bien pour savoir qui parle.

La taille des caractères varie lorsque les personnages crient, et les sons et onomatopées ont des caractères différents.

Enfin, les rabats sont bien utilisés, l'un pour présenter les personnages et les lieux, l'autre pour les mots difficiles, lesquels apparaissent en couleurs dans le texte.



Bref, une vraie première lecture, qui devrait donner envie de s'y plonger aux plus réticents.



Allez voir les extraits, vous aurez certainement envie d'y plonger tout de suite !



Je complète ma critique après l'avoir lu à haute voix à mes petits-filles (5 ans 1/2 et 7 ans 1/2)

La musique du texte est encore plus agréable à haute voix. Et les enfants se régalent à lire eux-mêmes le texte de la princesse.

Je confirme, un régal.
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