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3.78/5 (sur 57 notes)

Nationalité : Canada
Biographie :

Valérie Langlois est titulaire d'un baccalauréat en psychoéducation et a travaillé pendant près de vingt ans auprès d’adultes autistes.

Culloden, la fin des clans a été son premier roman

Mère de trois enfants, elle a vécu à Montmagny au Québec.

Elle a obtenu une bourse du Conseil des arts et des lettres du Québec en 2012 et a remporté le prix Philippe-Aubert-de-Gaspé du Salon du livre de la Côte-du-Sud en 2015.

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Citations et extraits (22) Voir plus Ajouter une citation
- C'est étrange... murmura la jeune femme.
Elle avait toujours cru que les anges apparaissaient pourvus de grandes ailes blanches qui se déployaient dans leur dos. Mais celui-ci n'exhibait ni ailes ni halo.
Bizarrement, il portait un kilt...
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Trois courtes journées à bercer la vie contre mon cœur. Trois jours où j’ai été une mère.

Jacob est parti doucement au milieu de la nuit, dans son sommeil.

(Libre Expression, p.29)
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1746. L'Écosse est à feu et à sang. Les Anglais sèment la désolation dans les Highlands. Aimili Munro se retrouve brutalement orpheline et sans toit. Elle prend la route d'Édimbourg et rencontre un groupe de Highlanders en fuite après leur défaite à la bataille sanglante de Culloden. À leur tête, Lachlan MacGregor n'a qu'un seul but: ramener ses hommes dans leur village... si celui-ci existe toujours. Heureusement pour Aimili, la présence apaisante de Brodick MacIntosh vient adoucir son séjour forcé parmi cette bande de guerriers. Bientôt, les destins des trois voyageurs se trouveront soudés à jamais par les événements tragiques que continuent d'infliger à leurs ennemis les impitoyables tuniques rouges.
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Plus terrible encore est ce sentiment de perte de contrôle, d’impuissance. Je ne suis qu’un corps souffrant, sans parole ni geste. Je suis terrifiée, les idées me quittent aussitôt après m’avoir effleurée. Je n’ai pas le temps d’y avoir accès ni de les traiter. Je sais que, même sans tous ces tubes, je n’arriverais pas à former une phrase cohérente.
Je tente de crier, mais aucun bruit ne sort de ma gorge.
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Cachés dans les les bois, Brodick et ses acolytes avaient entendu le duc de Cumberland parler à ses hommes. Celui-ci avait ordonné d'achever tous les blessés, de tuer tous les prisonniers, même les témoins innocents n'ayant pas pris part à la bataille. Il avait demandé qu'on poursuive les rescapés et qu'on les abatte comme des chiens.
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Moi, je crois que rien n’arrive pour rien, et j’ai l’esprit ouvert. S’il existe véritablement un tracé de vie, chaque décision, chaque acte nous fait prendre un nouvel embranchement, puis un autre, et un autre encore. Chaque choix nous mène ailleurs. Notre destin se dessine avec nos décisions et non en fonction d’un avenir déterminé.
Peut-être l’idée que se fait l’humain du destin est-elle un mécanisme de défense, une coquille qui le protège de ses propres erreurs, qui le forge pour le préparer aux événements à venir. Ou tout simplement une excuse. N’est-il pas plus simple de faire face à l’impondérable en se disant qu’après tout c’était notre sort?
Je m’étais donc résignée à ne pas postuler cet emploi. J’avais fini par envoyer des curriculum vitæ à des commerces environnants. Tous au salaire minimum. Je ne renonçais cependant pas à trouver d’ici la fin des classes quelque chose de plus motivant qu’étalagiste à la pharmacie du coin.
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Ma mère disait avec discernement que la réussite gratuite provoquait une ivresse temporaire, tandis que l’effort pour y arriver était bien plus valorisant, apportant sagesse et expérience. Avec cette parole à l’esprit, je redressai la tête. Je n’allais pas abandonner ce travail, j’en avais besoin.
Je me concentrai pour donner des arguments logiques aux questions d’Édouard Murray. Son regard était vif, attentif, son expression, neutre. Lorsqu’un rare sourire venait éclairer ses traits, c’est toute sa morphologie qui se transformait.
Contre toute attente, j’obtins le poste.
J’ai beaucoup appris, cet été-là.
Côtoyer des personnes handicapées m’a fait grandir. Je mis tous mes efforts dans mon travail en prenant conscience que je pouvais être utile à la société.
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Je suis de nature timide avec les demoiselles. J’ai remarqué que ce sont toujours les hommes les plus exubérants, ou ceux qui parlent le plus fort, qu’on remarque principalement, car comme le poisson rouge dans un aquarium ils sont plus visibles. Je ne suis pas ce genre d’homme. Moi, je suis le gars qui tourne autour du corail mais qui ne contraste pas beaucoup avec le décor en plastique. Je dois manquer de relief et d’éclat.
J’étais surprise. J’étais restée avec le souvenir d’un homme charismatique et fonceur, mais apparemment je l’avais mal cerné. D’où venait cette confiance vacillante?
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C’est une voix inconnue, profonde et tranquille. J’aime sa tonalité, je l’écoute attentivement sans vraiment comprendre ce qu’elle dit. Je suis une petite fille blottie dans son berceau. Cet adulte me raconte une histoire dont je ne saisis vraisemblablement pas le sens parce que je n’en ai pas encore appris les mots, mais le débit et les variations me plaisent. J’ai envie de rester là, tranquille, sans bouger. Juste écouter. Je ne saurais dire à qui appartient ce timbre rassurant, mais je le laisserais sans doute me réciter le bottin téléphonique tant il m’apaise.
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Mes parents m’aidaient de leur mieux financièrement, mais ils n’avaient jamais été des plus nantis. La richesse qu’ils me léguaient était celle d’une éducation de qualité au milieu de laquelle trônait la famille. Mon frère aîné et moi-même avions été élevés dans une complicité sereine aux odeurs de petits plats cuisinés par Marianne, cette magnifique maman au sourire toujours avenant, une dame sage et pleine de bonté. Rien ne me réchauffait plus le cœur que d’entendre sa voix au bout du fil lorsque j’étais loin des miens.
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