- Tout de même, vous faites un drôle de métier.
- C'est le mien... Et il m'amuse.
- Pourri-Match, ça vous amuse ? Vous êtes pas dégouté ?
- Tu décroches jamais ?... Les casques, les flingues, les matraques... C'est bien les ouvriers, qui les fabriquent ! Et ils savent à quoi ça va servir.
- Ils ont besoin de vivre.
- Alors, moi aussi !
- Quelquefois, je comprends plus rien...
- On en et tous là, dit Stéphane. On est des salauds ou des saints, ça dépend des circonstances. Moi, si je rapporte pas ces photos, Match prend un autre reporter et le résultat est le même. Sauf que je bouffe pas.