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Critiques de Veronica Roth (2651)
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Divergente, tome 1

Mignon page-turner pour adolescente.

Premier roman de l'auteure. Elle a indéniablement réussi son coup, vu le succès du roman : Être lue (et achetée).





Dans une ville autrefois appelée Chicago (l'auteure parle du Millenium parc), dans un monde post-apocalyptique, la société est divisée en 5 factions destinées à éradiquer les défauts humains responsables des guerres : Agressivité, ignorance, égoïsme, duplicité, lâcheté (je vous laisse les associer aux factions correspondantes).

Béatrice Pior (dite Tris), une altruiste choisit finalement à 16 ans la faction des audacieux suite à un test de mise en situation.

Mais Tris est spéciale, elle n'a pas réussi le test comme tout le monde, elle est divergente. Elle n'est pas calibrée, on ne peut la contrôler. Et être divergente, être différente, c'est dangereux.

Et évidemment, qui va sortir du lot dans les étapes de son noviciat ?





En quelques mots, jeunes lectrices, vous allez aimer. Vieux lecteurs comme moi, il faut avoir gardé un coeur pur de midinette et aimer la littérature young-adult type Hunger Games pour apprécier.

Un style très simple, la découverte d'un nouveau monde original.

Des thèmes chers aux ados : Émancipation familiale, rivalités, compétition, amitié, haine, affronter et maîtriser ses peurs. Amours atypiques...(vous savez le vilain petit canard, pas si vilain que cela qui tombe amoureuse du beau gosse du lycée et inversement comme dans euh, un autre succès du genre : Twilight ?).





Allez, on ne s'ennuie pas à la lecture de ce livre si l'on sait dans quoi on se plonge et qu'on accepte par avance les codes du genre, parce que tout est là, c'est du concentré et c'est pour cela que ça marche.

De l'action, des sentiments, une situation explosive en fin de roman pour inciter à la lecture du suivant : Divergente, Tome 2 :.





Bref : un mignon page-turner pour adolescente.
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Divergente, tome 1

221 critiques positives, élogieuses, parfois dithyrambiques. Une impressionnante note moyenne de 4.41/5. Des lectrices qui ne s'en sont toujours pas remises, certaines se sont évanouies durant la lecture. D'autres dorment depuis 2 ans avec le livre serré entre les bras. D’autres encore ont essayé, sans grand succès, de monter dans le TGV lorsqu’il traverse une gare sans s’arrêter. Certaines ont vu leur bras réussir, malheureusement pas le reste du corps. D’autres sont mortes sur le coup.



L’autre jour, chez mon médecin, j’’observais une jeune femme tranquillement assise entrain de lire « Divergent » quand soudainement elle s’est levée et audacieusement jetée dans l’aquarium de la salle d’attente pour essayer de casser la vitre depuis l’intérieur… elle est morte d’asphyxie après que le médecin ait passé 9 minutes à tenter, sans succès, de retirer le poisson scalaire qui s’était coincé au fond de sa gorge, c’est ballot !.



J’ai même vu des jeunes hommes à la piscine communale qui ont abandonnés leurs fausses dents de vampires et qui après s’être fait tatouer le chiffre 4 un peu partout sur le corps, terrorisent des enfants à la pataugeoire en leur faisant passer des tests d’aptitudes sous le regard admiratif de leurs copines....



Et moi ? Eh bien je voulais comprendre, je me suis dit qu’il fallait vraiment que je lise ce livre…. Finalement oui, j’ai pris une claque, ça c’est sûr ! J'ai passé tout le livre à me demander comment j'avais pu tomber si bas, au milieu de cette abondance de niaiseries pré-pubères.



Oui bon, j'ai des circonstances atténuantes, je suis probablement trop vieux pour apprécier à sa juste valeur ce chef-d'œuvre. Maintenant il faut que je me remette des ces émotions et d’ailleurs, depuis cette lecture, je suis un traitement médical approprié que mon médecin, celui qui avait un aquarium dans sa salle d’attente, m’a prescrit.



Qu'es-ce qu'il m'a pris de lire ce roman "jeune-adulte", me direz-vous ? A ma décharge je pense qu'il y a tromperie sur la marchandise ! J'envoi de ce pas une nouvelle proposition de 4ème de couverture à Véronica pour la prochaine réédition..... Là j’aurais vraiment su à quoi m’attendre !!! :-)



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Nouvelle proposition de 4ème de couverture par Wiitoo :



Je descends les marches d'escalier pour rejoindre mes amis. SALUT, hurlé-je.

Ohhhh nanhh, ils se retournent pour voir qui les interpelle. Mes joues s'empourprent. Je me fige, je m'empourpre encore plus hannn nooooon je reste immobile, je n’arrive plus à me déplacer je suis figée, transie. Je pose mes mains sur mon visage pour cacher mes joues tout en regardant mes pieds. Oh mais tient au fait, que je suis svelte moi, chuchoté-je. Reprend toi voyons Trix protesté-je.



Salut Trix me répondent mes amis. Ohhhh nannnnhhh ils me parlent maintenant en plus. Je m'empourpre encore plus hannn. Que faire demandé-je ?



Nonante-quatre sort alors du groupe et se dirige vers moi, il est beau, trop pure ce mec, il a les muscles saillants. Anhhhhh noooo, il a vu que je le regardais, anhhhh cette fois c’est tout mon corps qui rougit alors que je reste toujours figée dans les escaliers, hannnn nooooo voilà que j’ai maintenant les aisselles détrempées alors qu'il s'approche de moi. Il lève sa main somptueuse mêmes qu’elle a des doigts au bout et la passe dans mes cheveux. Trop pure sont geste, frémis-je. Comment vas-tu Trix me demande-t-il.



Ca va, dis-je, aujourd'hui je suis retournée 4 fois chez le tatoueur pour faire des tatouages parce que c'est super de faire pleins de tatoos toute la journée. J'ai aussi affronté mes peurs, sauté du toit d'un immeuble de 100 étages, tué des gens, vu des proches mourir, défoncé cette pouf de Molly et on a tenté de me violer, mais je ne me suis jamais sentie aussi forte et audacieuse qu’en se moment précis dans cet escalier avec toi !. Anhhhh noooo je parle trop protesté-je, je m'empourpre et voilà qu’en plus maintenant je transpire également des pieds.



Viens nonante-quatre allons vivre une aventure, la guerre est proche repris-je, ils vont avoir besoin de moi car je suis la plus audacieuse parmi les audacieux…



Trop pure taplukaacheter le livre si tu veux connaitre la suite….

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Divergente, tome 3 : Allégeance

/!\ ATTENTION. Cette chronique contient des spoilers de Divergent et d’Insurgent. A vos risques et périls. Je décline toute responsabilité en cas de spoiliation accidentelle /!\



Question : Pourquoi les auteurs à succès sont ils très souvent des sadiques ? (Réponse : parce que nous les lecteurs sommes des masochistes, et on en redemande.)

Donc voilà, vous l’avez compris, Allegiant m’a complètement retournée. Je suis encore sous le choc, mais je vais essayer de vous faire une chronique qui tient la route quand même.



Souvenez-vous. A la fin d’Insurgent, Evelyn Johnson et les sans-faction prenaient le contrôle de la ville tandis que la vidéo d’Edith Prior était révélée à tous. Le nouveau gouvernement mené par la mère de Four a aboli les factions, mais au lieu de laisser plus de choix à la population, c’est une nouvelle forme de dictature qui se met en place. Alors qu’une résistance s’installe (les « Allegiant », (je vais traduire ça approximativement par « les Fidèles »), qui veulent le retour aux factions), Tris, Tobias et leurs amis décident eux de quitter l’enceinte de la ville pour découvrir la vérité qu’ils ont entre-aperçue dans le discours d’Edith Prior. Mais cette vérité est bien loin de ressembler à tout ce qu’ils auraient pu imaginer, et sa révélation va à nouveau mettre à mal le monde en lequel ils croyaient.



Le moins qu’on puisse dire, c’est que les avis sur ce dernier tome sont extrêmement mitigés. Ce ne fut pas mon cas, puisque j’ai tout simplement adoré. Dès les premières pages, j’ai retrouvé l’ambiance des premiers volets, les personnages que j’adore toujours autant, et l’écriture de Veronica Roth, simple et efficace à la fois.

Mais je pense comprendre pourquoi certains ont eu du mal à accrocher. C’est vrai, l’action est un peu longue à venir. Une bonne moitié du livre est consacrée aux révélations, sur le monde au-delà de la clôture mais aussi sur les origines et les raisons de l’existence de la société de factions que Tris et les autres ont toujours connu. Donc oui, y’a beaucoup de blabla et pas beaucoup de mouvement. Et si les explications ont dû mal à vous convaincre, alors oui, y’a des chances que vous vous ennuyiez un petit peu (voire beaucoup).

Personnellement, je ne me suis pas ennuyée du tout. Toutes les révélations m’ont intéressée, j’avais toujours envie d’en savoir plus. Veronica Roth a vraiment très bien construit son univers, depuis le premier tome, tout nous amène à ces révélations, et ça tient parfaitement debout. A plusieurs reprises je me suis dit « mais oui, c’est pour ça que dans Divergent/Insurgent il se passe ça ! » La trilogie entière prend un tout autre sens à leur lumière, et ça m’a donné envie de relire les deux premiers tomes, que je vais voir sous un tout autre angle désormais.



Nouveauté par rapport aux deux premiers volets, Allegiant est raconté du point de vue à la fois de Tris et de Four/Tobias. Le regard de Tobias sur les évènements m’avait beaucoup manqué dans Insurgent, donc j’ai vraiment apprécié cette double narration. Veronica Roth a dû entendre mes prières. Merci Veronica, t’es chou.

On peut donc découvrir ce personnage un peu plus en profondeur, celui qui se cache derrière le masque de Four. On avait déjà pu observer quelques failles dans sa personnalité dans Insurgent, mais ici on voit vraiment à quel point il est travaillé par son passé, et à quel point il doute.

Le seul petit reproche que je pourrais faire est que Tris et Tobias ont plus ou moins la même « voix ». Du coup, quand je m’arrêtais au milieu d’un chapitre, lorsque je reprenais ma lecture plus tard j’avais parfois du mal à savoir quel personnage était narrateur.



Un autre point qui m’a plu, c’est la manière dont Veronica Roth explore les relations familiales dans ce tome. D’une part la relation entre Tris et son frère Caleb après la trahison de ce dernier, et les sentiments contradictoires de Tris, tiraillée entre le lien du sang qui l’oblige à aimer Caleb coûte que coûte et la haine qu’elle nourrit à son égard après qu’il l’ait conduit à sa propre mort. D’autre part, la relation entre Tobias et ses parents, mélange de haine, de rejet et d’envie d’avoir une relation normale avec eux, surtout avec sa mère.



Il est temps maintenant de parler de la fin, cette fin qui a fait couler tant d’encre. Alors oui, je suis d’accord avec la majorité, cette fin est atroce. J’ai eu envie d’hurler, ou de balancer mon livre à travers la pièce, ou d’étrangler Veronica Roth. Ou les trois à la fois. Mais ce n’est pas pour autant que je vais dire que je n’ai pas aimé le livre, parce que ce serait faux. Cette fin m’a bouleversée, elle m’a transformée en fontaine vivante, et je ne m’en suis toujours pas remise – je ne sais pas si je vais m’en remettre un jour – mais malgré tout, j’ai aimé. Et puis, quand même, au-delà de cet évènement terrible, il reste quand même de l’espoir. La fin n’est pas complètement négative, en fait.



Pour conclure, je ne suis pas du tout d’accord avec ceux qui pensent qu’Allegiant gâche toute la trilogie. Je pense au contraire qu’on a là un très beau final et que la conclusion, aussi tragique qu’elle soit, délivre un beau message. Pour moi Divergent restera la trilogie qui m’a fait aimer la dystopie, qui m’a donné envie de découvrir ce genre, et je la conseillerai à tous.



Le mot de la fin ? Toi qui t’apprêtes à lire ce livre : Be brave.
Lien : http://i-read-therefore-i-am..
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Divergente, tome 1

Mon Dieu Noooon ! Ne me dites pas que je l'ai déjà terminé ?! C'est pas possible...

Énorme Coup de Cœur pour ce roman...Divergent, c'est juste...Ouaw ! Une pure tuerie ! Face à l'engouement autour du livre j'avais peur de ce qui m'attendais...les gens en faisaient-ils trop ? Mais franchement je ne suis pas du tout mais alors vraiment pas déçue d'avoir lu ce livre ! Ça m'a transporté !





Nous suivons, Beatrice, une jeune fille qui vit dans un monde post-apocalyptique où la société est divisée en 5 factions, les Erudits, les Altruistes, les Fraternels, les Audacieux & les Sincères. Beatrice, qui s'appellera par la suite Tris, vient de la faction des Altruistes. Elle vit avec ses parents et son frère, Caleb.

Depuis toujours Tris essaie de se plier aux règles des Altruistes qui sont de toujours penser aux autres avant soit, de ne pas se montrer égoïste et de s'oublier.

Mais Tris a du mal, elle aime sa famille mais ne se sent pas à sa place.

A 16 ans la jeune fille doit désormais faire un choix ; celui de choisir sa faction pour le reste de sa vie. Elle passe des tests et les résultats de ces derniers lui révèlent qu'elle est en danger...





J'ai adoré le personnage de Tris ! Je me mettais vraiment dans sa peau et par certains actes de sa part je me reconnaissais...

Tris c'est le courage, Tris la loyauté, Tris c'est une battante avec un mental d'acier (avec quelques faiblesses bien entendu, personne n'est parfait) ! Elle ne se laisse pas marcher sur les pieds, c'est une fille, elle n'est pas très grande, elle n'est pas très costaud mais elle est intrépide et déterminée. Déterminée à quoi ? Et bien tout d'abord à réussir l'initiation dans sa nouvelle faction pour devenir membre à part entière mais également à savoir exactement ce qu'est être Divergent.

Tris a tout de même un côté vulnérable, ce n'est pas un personnage parfait sur tous les bords qui n'a peur de rien, même si c'est vraiment l'impression que ça peut donner. Un point faible ? C'est trop vives émotions peut être ? Ou le faite qu'elle ne réfléchie pas ou plutôt pas assez à toutes les conséquences que peut produire un acte de bravoure et de courage.



Le second personnage principal de ce roman se nomme Quatre. Il nous apparaît dur, froid, réservé et sur ses gardes au début du roman. Il est discret et on a du mal à le cerner. Puis peu à peu il se révèle au fil des pages. On découvre un garçon intelligent, très réfléchit, loin d'être une tête de nœud bornée comme y a pas. Il a du charme et sait se montrer gentil, doux et protecteur. Bon vous avez compris, j'ai craqué.

On devine assez aisément qui il est mais quand je l'ai réellement lu, j'ai eu une petite boule au ventre et un sourire énorme sur mes lèvres. J'ai vraiment apprécié que Véronica Roth nous laisse découvrir ses personnages petit à petit. Autant Tris que Quatre. On suit bien leur évolution, leurs changements d'attitude, j'ai vraiment adoré !



L'auteure a vraiment su me mettre des papillons dans le ventre.

Un des signes chez moi qui montre que le roman est un vrai coup de coeur, c'est quand je lis avidement un passage du roman en question et que la pression est tellement énorme que je suis obligée de fermer le livre pour reprendre mon souffle, tellement je suis ancrée à l'histoire, tellement je suis sous le charme du récit.





L'intrigue est vraiment géniale ! Ce roman dystopique est comme hunger games, il contient de l'action dès le premier tome, contrairement à d'autres comme Délirium où le roman est plus basé sur la romance, l'attachement aux personnages, la venue de l'intrigue et la fuite des protagonistes.

Ici c'est dès le premier tome où l'on doit déjà dire adieu à des personnages, où l'on a déjà notre cœur qui fait boum boum à une vitesse impossible. C'est magique, j'adore cette sensation !



L'atmosphère est lourde, plutôt sombre, on a le droit à des scènes dramatiques mais aussi a des scènes de tendresse. J'étais scotchée à mon pavé et quand je le laissais de côté pour X raisons, je me mettais à compter les heures qui me restaient avant de retrouver mon livre, flippant non ?





Le style de l'auteure est agréable et fluide. Elle nous fait ressentir la douleur aussi bien que l'amour. Son récit ne contient pour moi aucune longueur. Nous avons le droit à une multitude de rebondissements et de scènes à couper le souffle mais également à des scènes plus intimes entre les protagonistes.

Le récit est vivant et très rythmé !

Les descriptions du paysage sont parfois difficiles à cerner. On s'imagine vite fait à quoi ça ressemble mais sans trop savoir exactement tous les recoins de la ville et de chaque faction. Cela laisse donc une petite place à l’imagination..





La petite romance de l'histoire m'a vraiment séduite. L'histoire d'amour n'est pas en première ligne mais apporte au récit un peu de douceur. C'est une raison de plus pour se battre et une raison de plus pour me faire des papillons au ventre..

Le rapprochement est progressif, cela commence par de simples regards et de simples gestes, et puis...aaaah j'adooore !





La fin est vraiment bouleversante. On a le droit à une cinquantaine de pages avec de l'action omniprésente, des rebondissements en veux tu en voilà, des pertes, des sacrifices, des déchirements, des retrouvailles... C'est vraiment une fin alléchante pour la suite ! Un gros boum ! J'espère que l'auteure s'en sortira aussi bien dans son second tome ! La barre est haute, vraiment !





Ce roman est incroyable, j'étais dans l'impossibilité de le lâcher. Franchement je n'ai qu'un conseil, lisez le. Il en vaut vraiment le coup !


Lien : http://fadaofbooks.eklablog...
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Divergente, tome 3 : Allégeance

Mon avis : Et voilà. C’est fini. Terminé. THIS IS THE END. En quatre jours, j’aurai dévoré l’équivalent de 1500 pages, ou presque. Je serai passée de la curiosité la plus simple à l’enthousiasme le plus fou. J’aurai ri, pleuré, espéré. J’aurai eu envie de courir dans tous les sens, je me serai précipitée sur Chéri en lui hurlant dans les oreilles “Tu sais pas c’qui s’est passéééééé ?!!!”, et je me serai finalement recroquevillée sur le canapé, orpheline, solitaire, abandonnée. Je vous disais que l’auteure avait malmené mon cœur avec Insurgent. La bonne blague. Avec Allegiant, elle ne l’a pas malmené, oh que non. Elle l’a piétiné. Elle en a fait une bouillie informe, tout juste palpitante. Elle l’a pris, griffé, serré, écrabouillé. Écartelé. Brûlé vif. Passé au rouleau compresseur. Vous pensez que j’exagère ? Diantre, que vous êtes naïfs.

Contrairement aux tomes précédents, je n’ai pas voulu le lire d’une traite. Alors que je l’avais commencé vendredi soir, je me suis forcée à le poser, à ne pas lire avant de dormir, à regarder un film avec Chéri. Et puis, le lendemain matin, je me suis retrouvée seule. Avec un choix à faire : ménage ou lecture ? Ça a été vite vu. Le problème, c’est que je devais sortir l’après-midi. Et que j’ai passé une heure, si ce n’est deux, à pleurer. A pleurer et à suffoquer, une grosse boule ayant élu domicile dans ma gorge. Du coup, j’ai aussi fait le ménage, pour penser à autre chose ^_^

Avec Allegiant, Veronica Roth nous offre des réponses à toutes les questions laissées en suspens. Je ne vais pas revenir sur l’intrigue -pour ne spoiler personne- mais, une fois encore, c’est du très lourd : les évènements s’enchaînent les uns à la suite des autres, la tension montant inexorablement. On se prend à retenir notre souffle, devant l’aberration de certaines révélations -et de ce qu’elles impliquent. Vous vouliez de l’action, des bouleversements ? Vous allez être servis.

Mais si je ne devais retenir qu’une seule chose de ce tome en particulier, et de la trilogie en général… Sans conteste, il s’agirait des personnages. Que l’on parle des principaux ou des secondaires, Veronica Roth s’est, encore une fois, sacrément améliorée. Je ne sais pas comment vous l’expliquer : j’ai rencontré de nombreux personnages bien plus creusés que Tris ou Tobias, sans parler d’Uriah, Christina, Peter, ou encore Caleb. Mais eux, je ne sais pas… A mesure que l’action avance, ils grandissent, deviennent moins lisses, moins évidents à cerner. Leurs motivations deviennent plus profondes, leurs sentiments plus exacerbés. Et ils se nichent, toujours plus profondément, au cœur de l’esprit du lecteur. Comment, COMMENT vais-je bien pouvoir me les sortir de la tête ? Rien que de penser à eux, j’ai mal. Mal au ventre, mal au coeur, mal partout. Il y a bien quelque chose qu’on enlèvera pas à l’auteure : quand elle a une idée, elle va jusqu’au bout. Et tant pis si ses personnages en pâtissent. Et ses lecteurs avec eux.

Je ne sais pas quoi vous dire de plus. J’ai simplement l’impression qu’on vient de m’arracher un bout de moi, juste l’impression d’avoir pris une balle en plein cœur. Je sais que plusieurs avis mitigés sont parus à propos de cet ultime tome. Je n’aurai qu’un seul conseil à vous donner : ne vous y fiez pas, et faites vous votre propre avis. Je vous le disais dans ma chronique d’Insurgent, on m’a spoilé la fin de la série. Pas dans les détails, mais suffisamment pour que je puisse prédire ma réaction. Et bien… Malgré tout ça… J’ai été surprise. Surprise, anéantie, dévastée. J’ai même inquiété ma maman, quand elle a vu la mine complètement défaite que j’affichais. Alors, ne vous attendez à rien, vous ne pouvez rien prévoir, de toute façon. Et lisez. Simplement, lisez.



En bref, j’ai passé le dernier quart du roman à pleurer. Et l’heure qui a suivi aussi. Le lendemain, j’avais simplement les yeux humides. La gorge serrée. Aujourd’hui, j’ai encore du mal à respirer correctement, en repensant à tout ça. On pourra dire ce qu’on veut, Allegiant aura su me toucher là où peu de romans l’ont fait. Un dernier tome d’exception pour une série qui m’aura énormément fait réfléchir, et surtout beaucoup appris. Mais qu’attendez-vous pour la lire ?
Lien : http://leslecturesdebouch.fr..
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Marquer les ombres

Dans un univers lointain, une fédération de neuf planètes nommée Assemblée vit en osmose et paix les unes avec les autres. Enfin, non pas tout à fait… Sur l'une d'elles, deux peuples ne cessent de tenter de prendre le pouvoir. D'un côté, les Shotets, un peuple d'ancien pirate de l'espace arrivé sur cette planète en suivant le flux aux manières assez barbares ; de l'autre, le thuvhésit, un peu plus civilisé, plus cérébral. Certains habitants de cette fédération sont spéciaux puisqu'ils possèdent un « destin ». Seuls les oracles connaissent ce destin normalement ; seulement, l'Assemblée décide à titre de transparence de faire part dans un communiqué audiovisuel des destins et des identités de ces personnes… Les shotets en découvrant certains des destins énoncés décident d'agirent sans attendre. Des guerriers sont envoyés dans la maison de l'oracle de Thuvhésit afin d'enlever deux enfants : Akos dont le destin serait de mourir pour eux et Eijeh, désigné comme futur oracle. le père des enfants est tué.

Akos et Eijeh sont conduits sur Shotet où ils y sont torturés par Rydek, héritier du trône. Bien décidé à empêcher SON destin de survenir : la fin de son règne. Pour cela, il mise tout sur Eijeh : avoir enlevé un oracle pourrait lui permettre d'anticiper les choses en les voyants venir…

Après quelques années, les deux enfants ont bien grandit et sont devenu adulte : Eijeh est devenu une machine contrôlée par Rydek et Akos, envoyé dans un camp militaire se voit attribuer la mission de servir la soeur de Rydek : Cyra dont le don, une capacité à faire souffrir les gens via des ombres qui se promène sur son corps la rend malade. le don d'Akos lui permet d'atténuer ses souffrances.

Petit à petit, Cyra et Rydek à force de se côtoyer se rendent compte qu'ils ne sont pas si différents.





Un livre d'un ennui MORTEL sous la forme d'un récit relaté à deux voix. C'est simple, j'aurai apprécié que les deux civilisations s'entre-tuent pour rendre la lecture plus supportable et plus courte ! 👿 La couverture est superbe et je comprends maintenant pourquoi : c'est bien le MINIMUM pour cacher le niveau affligeant de ce livre.





L'intrigue est soporifique, insignifiante et sans intérêt. Deux peuples, une haine entre les deux, des destins programmés : c'est bon, circulez y'a plus rien à voir. le récit est d'une lourdeur telle que le lecteur semble ramer pour entre dans l'histoire voire pour s'y maintenir. Les faits relatés sont pour beaucoup attendus car déjà lus dans plusieurs autres sagas :on se demande quelle est la nouveauté ? C'est simple, le récit met tellement de temps à se mettre en place que le lecteur est capable d'anticiper les faits.

Un livre mal écrit, dans un style lourd et sans attrait. le récit à double voix qui permet d'avoir le point de vue de chacun des deux héros joue justement là-dessus. Énormément de répétition, énormément d'interrogation psychologique du style : « et si…». Cela crée un récit compact où le sentiment dominant est le pessimisme, le négativisme vu que les deux personnages sont des êtres blessés psychologiquement.

Et pour ne pas arranger les choses, le lecteur se voit plonger dans un univers différent avec un minimum d'information. le flux dont il est question vient d'où ? Comment les destins sont choisis ? Pourquoi certains et pas d'autres ? (surtout que le terme « destin » se mélange parfois avec « don »).

Soyons candide… peut-être que cette lourdeur vient du fait que l'auteur ayant prévu une sorte de saga en plusieurs livres est sciemment voulu donner un maximum d'informations dès le premier livre afin de poser le contexte historique, géographique, galactique et pouvoir se centrer réellement sur l'action par la suite. Si c'est le cas, mauvaise idée…





Côté personnages… une horreur !! Comment le lecteur peut-il s'attacher à de tels personnages. Entre Akos, le guerrier enlevé qui passe son temps à rougir et à tenter de sauver son frère de manière idiote et ; Cyra, la méchante qui d'un coup change de camp… Je ne parle pas des autres personnages que cela soit Rydek, le méchant se droguant pour tuer, Vas l'homme qui ne ressent rien, Sifa la mère d'Akos qui possède une drôle définition du mot mère. Bref, on n'en aime aucun, on en déteste aucun parce qu'ils sont sans saveur ! Ils sont à la limite interchangeable voire des guignols.

Après lecture, je pense que tous les personnages auraient besoin d'une bonne psychothérapie.





Enfin, que de clichés dans ce livre et de stéréotypes dignes d'une cour d'école.

Que cela soit la description que fait l'auteur des deux peuples : les shotets, des sortes de barbares à la peau sombre vivotant en ramassant les détritus des autres planètes, versus, les thuvhesit, des êtres civilisés à la peau claire. Les premiers sont décrits tout le long du récit comme des êtres sauvages avec de nombreuses scènes dans le livre où ils se délectent dans une arène de combat à mort. de l'autre, nous avons les thuvhesit, plus réfléchis, spécialisés dans les sciences mais sérieusement plus idiots puisque c'est eux qui ont dévoilé les destins, c'est eux qui ont donc lancé les hostilités.

Le final qui est juste un moyen affligeant pour retenir le lecteur : Ah oui… le livre se termine – enfin façon de parler – sur des révélations laissant entendre une suite… le lecteur qui a tenu pendant près de 500 pages se retrouve comme un idiot sans réponse et on lui annonce qu'il est bon pour un second round.





Si vous avez du temps à perdre, si vous mourez d'envie de vous ennuyer, ce livre est fait pour cela.

Une suite semble prévue étant donné la manière dont s'achève ce livre. 😵 Je me suis fait avoir une fois mais je ne compte pas réitérer cette erreur. Avoir lu ce livre m'a amplement suffi. J'adore sortir de mes univers littéraires préférés pour tenter de nouvelle chose, mais là cela a été pour moi un voyage sans retour.

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Divergente, tome 2 : L'insurrection

Après avoir échappé à Jeanine et interrompu la simulation meurtrière des Erudits contre les Altruistes, Tris, Tobias et les autres se réfugient chez les Fraternels, le temps d'élaborer un plan. Ils vont y apprendre que les Altruistes ont un secret et que Jeanine prévoit d'éliminer tous les Divergents...



J'ai un problème : je conçois que l'histoire soit à l'origine pour les adolescents (et à fortiori les adolescentes) ; je conçois que les dystopies puissent intéresser un public plus âgé, plus averti ; je conçois qu'un peu de love story ne fasse pas de mal, qu'il aide à teinter de couleurs un monde parfois trop gris.

Mais ce que je ne conçois pas, c'est que la qualité rédactionnelle soit équivalente au niveau d'expression écrite d'un collégien ; que le quotient émotionnel ne surpasse guère la passion hormonale d'une gamine de 12 ans qui glousse à la vue d'un slip ; que le coeur de l'intrigue soit noyé dans des considérations absolument existentielles j'en conviens telles que "il est trop beau, il me regarde, oh mais qu'est-ce que je dois faire ??!!!".

Niveau vocabulaire ridiculement enfantin, on est servis : "je pose/colle/presse ma bouche contre/sur la sienne" (d'un lyrisme absolu, n'est-il pas ? Et dire que le verbe "s'embrasser" n'a pas été utilisé une seule fois, misère...), "je me regarde dans le miroir. Trop moche." (oui, les phrases avec des verbes, c'est trop relou quoi !). Quant à l'utilisation de l'inversion sujet-verbe au présent à outrance dans les dialogues, ça fait plus lourdingue qu'autre chose ("pensé-je, murmuré-je, répondé-je, répliqué-je"... agaçant, hein??).

Ne venez pas me sortir que l'auteur était jeune quand elle a écrit, je vous répondrai que Victor Hugo publie ses premiers poèmes à 24 ans et 27 pour "Le Dernier jour d'un condamné", que Voltaire écrit Oedipe à 23 ans, que Zola nous offre ses premières nouvelles à 24, dois-je continuer ? Cela veut-il dire que le standard d'aujourd'hui, c'est d'écrire comme on parle quand on a 15 ans ?

Mais le pire dans tout ça, c'est de se féliciter que nos jeunes lisent plus qu'avant. Mais si c'est pour prendre exemple sur des productions d'aussi piètre qualité, ne vous étonnez pas de voir vos bambins rendre des rédactions de français aussi nulles qu'une mauvaise blague qui fait un four !!

Mais, me diront certains, il n'y a pas que le style, il y a l'intrigue et le message véhiculé ! Oui, parlons-en de l'intrigue : énormément de temps morts, de l'action qui tarde à venir, des considérations pré-pubères à la pelle, des allers et retours sans fin entre les factions histoire que les personnages puissent porter des vêtements de toutes les couleurs, une love story aussi plate qu'une planche de bois, avec des hauts et des bas complètement puérils, les tenants d'un secret complètement prévisibles... Quant au message, je l'ai cherché, vraiment. A part la condamnation du génocide via l'anéantissement des Divergents et l'incitation à accepter la différence, ça rame pas mal niveau philosophie. Et en passant, l'héroïne qui cherche son temps à crever et qui le moment venu a finalement peur de passer l'arme à gauche comme piètre traduction de "c'est trop cool la vie" fait très simpliste. Voilà, rien d'autre.

On ne bondit pas, on ne tressaille pas, notre rythme cardiaque ne s'accélère pas et on n'a pas envie de sacrifier sa nuit pour connaître la suite, surtout quand on a un peu d'estime envers soi et la littérature dystopique.

Ça se laisse lire et c'est tout, point barre. Y a nettement mieux, points de suspension...

Alors mobilisons-nous contre ces éditeurs qui cherchent le fric sur le dos de nos gamines de 13 ans ! Contre ces éditeurs qui nous font croire que même les adultes y trouvent leur compte ! Contre leurs exigences littéraires à la baisse !! Contre ces auteurs trop flemmards !! Mobilisons-nous pour l'avenir de la littérature et de nos enfants !!! Aimez cette critique si vous êtes d'accord !!!! (Applause)


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Divergente, tome 1

Toujours dans mes tests de la littérature jeunesse, voici donc que je me lance dans Divergente. Après avoir été déçu par Alice Crane et Alice au pays des zombies, j’ai été agréablement surpris par les aventures de Tris et de la société dans laquelle elle évolue.



Cinq factions bien différentes, cinq mode de pensées, et une jeune femme un peu perdue qui doit faire sans cesse de chois de plus en plus difficile.



Ce qui m’as particulièrement plu dans ce livre, c’est l’évolution du personnage principal. Elle ne devient pas une guerrière en deux jours, non, au début elle en prends plein la tête, elle subit des moqueries, des attaques. Mais elle évolue, elle progresse, elle s’affirme. Une évolution logique, qui donne un personnage bien travaillé.



C’est quelque chose que je reproche souvent a la littérature jeunesse, c’est l’évolution trop rapide des personnages. Alors qu’ici, le personnage gagne en profondeur au fils des épreuves.



Alors bon, forcément, l’héroïne est une jeune femme (il n’y a que ça dans la littérature jeunesse ??) forcément, il y a une amourette, mais curieusement, ça passe très bien. On est loin des gros clichés qui se font habituellement, ou l’on a l’impression que l’héroïne oublie ses problèmes dès qu’elle croise un beau mâle.



Dans Divergente, les personnages sont vraiment bien travaillés, les situations se succèdent dans un ordre logique et on ne se demande jamais pourquoi il se passe ceci ou pourquoi un personnage fait cela. L’intrigue se déroule lentement, simplement, on découvre le monde en même temps que l’héroïne, et on arrive à la fin du livre avec l’envie d’attaquer la suite.



Une très bonne surprise en tout cas. Je précise que je n’ai pas vu le film, j’attendrais d’avoir lu le tome deux et trois avant de coller des visages d’acteurs sur des personnages.
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Divergente, tome 1

J'ai eu beaucoup, beaucoup de mal a rentrer dans ce roman. Au moins plus de la moitié du livre. J'ai réussi a persévérer car certains petits passages donnaient à penser qu'il y avait du potentiel. Et il faut reconnaitre que je l'ai trouvé mais vraiment sur le final.7



Je reste mitigée sur ce premier tome, car si il y a des points intéressants, j'ai trouvé pas mal de longueur et d'incohérences.

Mais bon, comme nous sommes dans le fantastique je ne chipoterais pas de trop.



J'attends réellement de voir ce que va donner la suite pour me faire une réelle opinion ( mais je vais quand même laisser un peu de temps).



Quitte à devoir comparera l'heure d'aujourd'hui je préfère nettement Hunger games .
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Divergente, tome 2 : L'insurrection

Ce deuxième tome m'a laissé... Assoiffée. Une fois de plus Veronica Roth a su nous transporter dans l'histoire qu'elle a mise en place. Toujours autant de suspense, d'action, d'émotions et une touche d'amour. Nous voilà servis.



On retrouve nos personnages là où on les avait laissés, c'est à dire dans le train. Tris, Tobias, Caleb, Peter et Marcus vont chez les fraternels. Au début, leur passage chez les fraternels est reposant, ils sont (à peu près) laissés en paix. Mais finalement, ces gens finissent par leur taper sur les nerfs, et il est bien temps que nos personnages repartent.

Je dirais qu'à partir de là, l’histoire devient frénétique. On ne peut pas abandonner le livre. La tension monte tout au long du tome, les relations se font plus complexes, on apprend à connaître mieux certains personnages, ce qui n'est pas pour nous déplaire. Et puis bien sûr, le suspense est au rendez- vous, encore meilleur selon moi que dans le premier tome.



Vraiment, ce tome 2 nous régale. On découvre les dessous d'un système sanguinaire, le tout mené par les Erudits, ce qui casse pour une fois un peu le principe "les plus cultivés sont les plus sages". Sans factions, Sincères, Altruistes, Audacieux... Complots, trahisons, découvertes, décisions difficiles... Tout se mêle et forme la trame d'une situation de plus en plus complexe pour Tris. Tris, qui est de plus de plus rongée par la culpabilité, d'avoir tué Will mais aussi du sacrifice de ses parents pour la sauver, elle va d'ailleurs avoir beaucoup de mal à se confier à Tobias et va lui mentir à de nombreuses reprises, ce qui va créer de nouvelles tensions entre eux. Tobais, quant à lui tente de faire le tri dans sa vie. Leur relation est mise à rude épreuve... A chaque coup bas qu'ils se portent entre eux, on a de plus en plus la certitude qu'ils vont finir par se séparer, tellement que le nombre de secrets s'accumulent entre eux, mais il y a toujours quelque chose qui leur arrive ou qui est là, à leur portée, pour leur donner la force nécessaire de continuer à être ensemble et finir par s'aimer réellement, à un point où l'un ne sait plus se passer de l'autre.



En gros, une écriture fluide et agréable, un univers dans lequel on se plonge totalement, des personnages complexes, que l'on déteste ou auxquels on s'attache (certaines fois contre toute attente), une histoire et un suspense extrêmement prenants, une lecture tout simplement addictive, et il me tarde de lire la suite!

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Divergente, tome 3 : Allégeance

Je risque de dévoiler des petits secrets alors ceux qui n'ont pas encore lu cette trilogie et qui ont l'intention de le faire dans un lointain ou proche avenir, vous feriez bien de passer rapidement votre chemin. Idem pour ceux qui ne supportent pas qu'on en dise du mal. Pas envie de me faire lapider par des folles furieuses !



Bien maintenant que nous ne sommes plus qu'entre gens consentants, je vais pouvoir me lâcher !

J'ai lu ici sur Babelio un certain nombre de chroniques sur Divergente écrites par des lectrices (beaucoup plus que des lecteurs) , plus ou moins exaltées, plus ou moins contrariées, plus ou moins bouleversées...mais souvent passionnées !

Ouh la ! Jamais en lisant cette dystopie je n'aurais pu imaginer qu'elle soulèverait autant d'enthousiasme, autant ..(euhh...j' ai le mot qui me démange le clavier depuis tout à l'heure ... allez soyons audacieuse).. autant d'hystérie !

C'est vrai que je suis mal placée pour comparer avec d'autres romans de ce genre, que je ne lis jamais de science-fiction et que je n'ai sans doute pas en ma possession tous les éléments pour analyser objectivement ce genre de littérature mais je vais tout de même tenter de le faire.



Premier tome : l'auteure nous plonge dans un monde organisé en factions. Chaque individu appartient à une faction bien définie qui règle ses habitudes, son comportement, sa façon de s'habiller et sa façon de penser. Un peu flippant, non, ce système ? Imaginez un monde où chacun se doit d'être bien rangé dans sa case et surtout de ne pas faire de vague !

Tout cela ne laisse guère la place à la singularité, à l'originalité, à l'inattendu !

Heureusement il y a Tris. C'est une divergente. Divergente parce qu'elle présente des aptitudes pour trois factions. Ça tombe bien, Tris, c'est justement l'héroïne de l'histoire. Alors, on s'attend à ce qu'elle bouscule les codes établis. On se régale à l'avance de voir les fondations de ce monde si bien établi s'écrouler...pour laisser place à un monde plus ouvert.

Mais ce n'est pas si simple. La Divergence c'est dangereux et pas bien vu du tout des chefs de faction. Il faudra donc attendre encore un peu avant que Tris ne prenne ce monde bien établi à bras le corps. Et puis, chez les Audacieux, sa nouvelle faction, elle ne perd pas son temps. Elle apprend à devenir une « superhéroïne » qui saura se battre et maîtriser ses peurs !





Deuxième tome : Les Erudits, une des autres factions, jouent les méchants et veulent le pouvoir. C'est là que Tris va prendre du poil de la bête et accompagnée de sa bande d'amis et surtout de Tobias, l'instructeur audacieux dont elle est tombée amoureuse, elle fera tout pour enrayer le plan des Erudits. Dans ce tome 2, il y a de l'action, c'est le moins qu'on puisse dire ! Tris fonce, prenant des options parfois étranges mais qui se révèlent payantes.

Et même si elle regrette d'avoir tué son meilleur ami (ouaip, rien que ça!) , elle n'en continue pas moins à braver les interdits, s'allie aux sans-faction pour détrôner les Erudits et devient une Insurgée.

La foule en délire (les lecteurs bien sûr) suit Tris avec avidité, frémit, tremble pour elle, compatit à ses démêlés sentimentaux avec Tobias et applaudit à chacun de ses exploits.

Finalement, les Erudits perdent la bataille et les sans-faction s'installent confortablement au Siège du gouvernement. Les Insurgés, qui luttaient pour établir un monde nouveau sans classe et basé sur l'égalité, deviennent à leur tour des tyrans. ( Même dans un univers de science-fiction les Révolutionnaires Ultras deviennent des despotes.. c'est fou ça!)





Troisième tome : Révélation, Stupeur et Incompréhension. C'est à ce moment là que j'ai commencé à me dire : «  On nage en pleine science-fiction et là, je vais perdre pied c'est sûr. » ça n' a pas manqué.

Tris et une partie de ses amis (ou du moins ce qu'il en reste.. parce que ça canarde pas mal dans ce livre là) se retrouvent à l'extérieur de la ville, autrement dit, à l'extérieur de leur monde. (Je vous passe les raisons du pourquoi parce que cette chronique est déjà bien longue ! )

Ils apprennent qu'en réalité ils font partie d'une expérience génétique qui a pour ambition de créer un monde meilleur et pacifique.

J'ai eu beaucoup de mal à assimiler toutes ces données scientifiques, ces manipulations génétiques, et à comprendre leur but ultime et j'avoue que je ne suis certainement pas la mieux placée pour vous résumer tout ça. La science-fiction et moi, on n'a jamais été attirés l'un par l'autre.

Toujours est-il que le troisième tome est fort déroutant. On a l'impression soudainement qu'on nous extirpe d'un univers fantastique (pas merveilleux certes) , pour nous en expliquer toutes les ficelles.

Un peu comme si « on cassait la magie du film » , par des explications techniques, méthodiques, et pseudo politiques.

Et tout ça pendant une bonne partie du roman !

Bref, j'ai un peu décroché..et me suis rattrapé à la seule chose qui pouvait encore me parler : l'histoire d'amour entre Tris et Tobias. Mais là encore déception.. La narratrice introduit un nouveau narrateur en alternance avec le personnage de Tris, qui n'est autre que Tobias. Pourquoi ? Je n'en sais fichtre rien. Enfin si, je me doute. Il fallait bien quelqu'un pour raconter la fin de l'histoire à la mort de Tris. (Aahh ne me regardez pas comme ça !! Je vous avais prévenu en début de chronique que j'allais dévoiler des « petits » secrets!) Mais franchement, il aurait suffi qu'elle le fasse intervenir seulement à la fin. Car il n'apporte rien. Certains lecteurs diront que ça leur a permis d'en savoir plus sur le caractère et les pensées de Tobias. Je ne suis pas d'accord.

Dès le début de cette trilogie, Tobias était pour moi un personnage mystérieux auquel on n'aurait pas forcément accorder sa confiance. Et c'est comme qu'il me plaisait. Avec ce côté mystérieux, un peu austère et diablement troublant.

Qu'on nous laisse lire ses pensées, et hop ! C'est encore un mauvais coup pour nous retirer un peu de rêve ! Tobias devient soudain plus fade, et même carrément pathétique, par moments !



Bon, STOP !



Eehh !! mais j'ai pas fini !!!!! J'ai pas encore parlé de la fin avec Tris qui.....



Stop, j'ai dit !



Non, mais juste un dernier truc... j'ai lu que beaucoup étaient déçus et choqués par la fin. Je voulais juste ajouter que cette fin me paraît logique. Pendant ces trois tomes, Tris a affirmé plus d'une fois son esprit de sacrifice et on se doutait bien que tout cela ne mènerait pas à un Happy End.

Cette fin était inéluctable et m'a d'ailleurs permis de me réconcilier un peu avec le troisième tome.

Il n'en fallait pas moins !





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Divergente, tome 1

Une histoire tellement bien construite, des personnages attachants et approfondis, un suspense au top, un enchaînement des événements où l'on ne s'ennuie pas une seconde, les ingrédients d’un best-seller sont là !



Altruistes, Sincères, Fraternels, Erudits, Audacieux. Imaginez notre société divisée en 5 factions, toute la population séparée en fonction de ses aptitudes. Altruistes, Sincères, Fraternels, Erudits, Audacieux. Voilà le monde futuriste dans lequel vit Béatrice, 16 ans. Née Altruiste, elle doit, après avoir passé le test d'aptitude comme tous les jeunes de son âge, choisir où elle va passer sa vie. 
Pour quelle faction elle va donner sa vie. Seulement, Béatrice à un souci, son test d'aptitude lui révèle qu’elle ne correspond précisément à aucune des Factions. Elle est Divergente. La jeune adolescente va vite comprendre qu'elle va devoir garder cela secret si elle veut rester en vie.



J'ai beaucoup aimé ce premier tome. Chaque mot, chaque phrase, chaque page de ce roman se lit avec la même intensité, le même émerveillement. On va de découvertes en découvertes. C'est ce qui est bien avec ce genre de roman, on est dans l'inconnue, et il nous prend totalement par surprise. Divergent amène aussi une intéressante réflexion sur la société et ses travers, sur la manipulation mentale, l'endoctrinement et le conditionnement. Et aussi une critique de la société qui a tendance à vouloir nous caser tous dans des petits compartiments et de ne surtout pas nous inviter à "sortir du cadre".



Tris est un personnage puissant, qui m’a conquise dès le début. Dans les premières pages, elle est fragile, menue, enfantine, faible. Et plus l’histoire avance, plus elle gagne en férocité. Tobias, aussi appelé Quatre, est unique, compliqué, incompris et c’est ce qui fait tout son charme. Même les personnages dits "secondaires" sont soigneusement pensés, profonds, pour apporter chacun leur contribution au rythme du récit, sans jamais nous avertir des retournements de situations qu’ils peuvent engendrer.

Les liens entre les différents protagonistes sont bien définis. Certaines relations sont absolument captivantes, on ne peut parfois vraiment pas prédire les réactions d'un tel ou d'un tel tant ces personnages sont complexes.



Ce livre sans temps morts, ressemble à une promenade dans un parc d'attractions, le grand huit, la grande roue, on passe par toutes les émotions possibles. L'écriture de Veronica Roth est simple, fluide, agréable, rien de bien complexe. La force même du texte ne se puise pas dans le style de son écriture mais dans le décor, dans le caractères des personnage et dans l'histoire. Entrainante, sensationnelle, addictive. C'est ce qui m'a fait avaler le livre en un petit jour seulement.

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Divergente : Quatre

Je n'osais pas en espérer autant, l'auteure, malgré tout ce qui s'est passé dans le dernier tome de la trilogie de Divergente, a accompli des prouesses en nous offrant un quatrième volet !



Et si l'histoire vous était narré d'un point de vue différent ? Retenteriez-vous l'expérience ? Eh bien, moi oui et j'avoue que s'il elle nous offrait un troisième point de vue, je foncerais sans hésiter mais là, je crois qu'il ne faut pas trop que je rêve...



Ici, le lecteur se plonge dans la peau de Tobias Eaton, alias Quatre et découvre une partie de lui qu'il n'a pas eu l'occasion de découvrir dans la trilogie, ses peurs, ses souffrances, ses premiers pas chez les Audacieux, la manière dont il s'est intégré et tant d'autres choses encore. Certes, ses peurs et ses souffrances, l'auteure nous les a déjà dévoilées auparavant mais pas de manière aussi détaillée et surtout pas, comment lui les ressent et c'est cela qui est génial dans ce quatrième (et malheureusement j'en ai bien peur) ultime tome de cette série pour laquelle j'ai eu un énorme coup de coeur !

La manière dont il voit Tris et non pas comment elle croit qu'il la voit...bref, tout cela est passionnant car l'auteure, en tant que femme, à magnifiquement réussi à se plonger dans la peau de cet adolescent, tout comme elle l'avait fait avec Béatrice Prior...



Avis à tous les fans, n'hésitez pas à prolonger le plaisir en découvrant ce quatrième tome, je vous assure que vous ne serez pas déçus !
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Divergente, tome 1

Pourquoi ce livre ?

Beaucoup de personnes m'en on parlé amis j'ai décidé de le lire. J'ai cherché à la bibliothèque, mais il n'y était jamais car trop de personnes l'empruntaient. Je l'ai alors acheté. Franchement, je ne regrette pas du tout !!!!! Mais je ne l'ai pas lu en premier. J'ai d'abord regarder le film. J'ai eu raison car à certains s moments, caa aider à comprendre !!! Regarder le car il est tout aussi génial ( mais pas trop pareil).



Les + de l'histoire :

+ Une belle histoire, très bien écrit avec facilité car tous les moments servent pas comme dans certains livres où c'est pour passer le temps.

+ Les mots sont quand même recherchés car ce n'est pas non plus des mots pour enfants de CP

+ Que es personnages aient notre âge est bien car on a plus l'impression de rentrer dans l'histoire.

+ L'histoire est quand même complexe mais recherchée. Voir le film avant m'a aider.

+ De très elles phrases d'où le nombre enimrz de citations que j'ai fait !!!!



Les - de l'histoire :

- Addict. Dès que vous ouvrez le livre, vous ne pouvez plus en sortir.



Résumé :

La société est divisée en 5 factions :

- les Fraternels, ceux qui condamnent l'agressivité,

- les Érudits, ceux qui moi rentrer du doigt l'ignorance,

- les Sincères, ceux qui blâment la duplicité,

- les Altruistes, ceux qui incriminent l'égoïsme,

- les Audacieux, ceux qui se lancent la lâcheté.



Tris PRIOR, une altruiste de 16 ans, soit, comme tous les jeunes de son âge choisir sa faction définitive. Mais son test d'aptitude qui doit l'aider à faire son choix n'es pas concluant. Plusieurs factions lui conviennent : Érudits, Altruistes, et audacieux.



Ce phénomène rare est appelé la divergence. Béatrice ( dite Tris ) est son Divergente... Est-ce dangereux ? Quelle faction va-t-elle choisir ? Que va-t-il lui arrivé ?...



Avis :

J'ai tout simplement A-DO-RÉ ce livre !!!!!!!!!! GE-NIAL !!!! Grâce à sa delicate plume, Veronica ROTH nous emmène tres loin avec Tris chez les audacieux. Perso, je trouve que Veronica ROTH écrit merveilleusement bien avec facilité. Chaque morceau de l'histoire à sa place ! C'est plus qu'un bestseller, c'est un chef d'œuvre !!!!! Ce premier tome de cette trilogie ma saisi à deux mains ! Je lui décerne donc le prix de mon coup de cœur 2018 !!!! J'ai vraiment hâte de lire le 2eme tome ! Personne ne m'en empêchera et comme le dit Tris, "Les tests n'ont pas à modifier nos choix".
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Divergente, tome 1

Audacieux, Sincères, Altruistes, Fraternels ou Érudits !!! Quelle faction choisiriez-vous ?



Beatrice Prior, dit Tris, a 16 ans et c'est le grand jour des tests. Elle va devoir choisir la faction à laquelle elle va appartenir jusqu'à la fin de ses jours. Mais ses tests ne sont pas concluants. Elle est "Altruiste, Audacieuse, Érudite. Divergente". Elle ne doit le révéler à personne même pas à sa famille car elle court un grand danger. Mais dans quelle faction va-t'elle décidée d'évoluer ?



Déjà j'ai adoré le style de l'auteure. Sa façon d'écrire est captivante et on s'attache facilement aux différents personnages. Qu'on les aime ou les aime pas il y en a pour tous les goûts. On lit ce livre sans vouloir le quitter pour connaître à tout prix la suite car on est réellement plongé dans ce monde de factions.

Tris est un personnage simple mais qu'on apprécie voir évoluer au fil de l'histoire. Son choix de faction m'a fait plaisir car j'aurai certainement fait le même qu'elle. De relativement discrète elle va passer à meneuse mais tout en légèreté. Elle reste fidèle à ce qu'elle est malgré son entourage.

Sa relation avec Tobias, alias Quatre est très bien menée. On n'est pas dans le roman d'amour trop rapide et saoulant. On a le temps d'apprécier chacun d'eux au cours du roman et l'évolution de leur relation.

Pour les autres personnages, je n'ai pas d'attache particulière. J'ai bien aimé les rôles des méchants et notamment de Peter mais rien de plus.

L'idée générale de créer des factions en fonction de comment se sentent les personnes est très bien trouvée. Chacun est libre d'appartenir à une faction qui lui ressemblé même si chaque clan s'oppose.

Autre point que j'ai apprécié "le paysage des peurs" j'adore l'idée et le concept. Pouvoir affronter ses peurs en simulation pour pouvoir y travailler dessus est vraiment une bonne idée qui me tenterait bien.



J'ai vraiment apprécié ce premier tome et je trouve qu'il a été assez bien adapté au cinéma. L'auteure a fait fort car c'est un livre captivant qui ne nous laisse pas indemne.

La suite paraît prometteuse.

En tout cas je le recommande car j'ai vraiment passé un bon moment en le lisant et je compte bien poursuivre sur le deuxième tome.
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Divergente, tome 3 : Allégeance

Quoi ? Ce n'est pas possible...jusqu'au bout, jusqu'à la toute dernière page, je n'ai pas voulu croire que l'auteure ferait un tel dénouement à l'intrigue mais pourtant elle a osé, et j'avoue que bien qu'ayant été déstabilisée au départ, j'avoue que j'adore car elle se démarque largement ainsi de toutes les séries que j'avais lu jusqu'à présent.



Attention, pour ceux et celles qui n'auraient pas encore lu cette dernière partie de la trilogie et qui auraient l'intention de le faire, je vous conseille de ne pas vous aventurer plus loin dans la lecture de cette critique car je vais dévoiler des éléments de l'histoire qui pourraient largement vous fâcher en ce qui concerne le plaisir de découvrir ce qui va ce passer dans ce tome par vous-mêmes



Eh oui, l'auteure a osé faire mourir l'un de ses héros, l'un (e) de ceux auxquels on s'est le plus attaché au cours des lectures des deux tomes précédents ! Bien que j'ai terminé cette lecture hier, je me suis dit que je ne ferai cette critique qu'aujourd'hui afin de pouvoir un peu digérer l'information (bon, le mot est certes très exagéré mais je n'ai pas trouvé de synonyme intermédiaire) et de savoir comment j'allais pouvoir en faire un compte-rendu qui ne soit pas trop long (étant donné le nombre de critiques impressionnants qui ont déjà été faites sur cet ouvrage) afin de ne pas trop me répéter avec ce qui a déjà surement été dit des dizaines de fois mais afin néanmoins de rendre compte de mes sentiments.

Ici, ils ne sont plus que quelques Audacieux à avoir le courage de vouloir dépasser la clôture, s'évader du monde des factions, celui qu'ils ont toujours connu, pour savoir ce qui se cache derrière. Aussi étrange que cela puisse paraître, Caleb, le frère de Tris, fait partie du voyage. Celui-ci devait été condamné à mort mais ne comptez pas sur moi pour vous dire comment il en a réchappé. D'ailleurs, Tris ne lui a toujours pas pardonné que ce dernier l'ait trahi, jusqu'à ne rien faire pour empêcher qa propre mise à mort mais ce n'est pas pour autant qu'elle est prête à le voir mourir sous ses yeux. Bon, je passe jusqu'à arriver à ce qui nous intrigue réellement : une fois hors les murs, sortis de tout ça, nos quelques amis, dont nos deux héros préférés cela pas sans dire, à savoir Tris et Tobias, se retrouvent dans "Le Vrai Monde". Que sous-entends-je par là ? Cela, je vous laisse le soin de le découvrir car je sens que j'en ai déjà trop dit mais tant pis !



Un troisième et ultime tome (plus le complément que je ne comte pas mais que j'ai bien l'intention de lire car si vous croyez que je vais m'en arrêter là, c'est que vous me connaissez mal. Moi, quand j'adore une série, J'Adore, et je vais donc jusqu'au bout (et je peux même annoncer d'avance que si il pouvait y avoir un cinquième tome, je serais preneuse mais cela m'étonnerait beaucoup).

Un tome dans lequel le lecteur, tout comme les protagonistes d'ailleurs, perdent tous leurs repères, dans lequel ils découvrent de nouvelles entités, de nouveaux personnages et tout cela, rondement bien mené avec une écriture toujours aussi fluide et agréable à lire !

Le lecteur se voit révéler également de nombreuses surprises, autant en ce qui concerne le passé des personnages mais aussi, en ce qui concerne leur probable avenir (du moins, pour ceux qui en ont un) ! Eh oui, autant vous dire que cet ouvrage m'a profondément émue, même si je sais que nous sommes dans la fiction, tant certaines vérités sont parfois bonnes à entendre ! Ma devise en ce qui concerne ce dernier : malgré la perte d'un être cher, la vie continue malgré tout !

A découvrir et à faire découvrir !
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Divergente, tome 3 : Allégeance

Suite à la révélation de l'existence du monde extérieur et de la mission originelle de la ville, Tris et compagnie cherchent un moyen d'échapper au contrôle des Sans Faction et d'aller voir par eux-mêmes ce qui se cache derrière la clôture. Ils ne s'imaginaient pas découvrir des vérités destructrices...



Au final, y a-t-il vraiment de quoi s'extasier/s'exciter ? Ce tome se perd en verbiage explicatif supposément révélateur de secrets ultimes mais qui s'étale fortement en longueurs et surtout de manière très alambiquée, grâce à des couches de révélations successives qui viennent à chaque fois mieux contredire la précédente. J'avoue en avoir parfois perdu mon latin, vu le nombre de personnages, de types de lieux libres ou non, de sérums prêts à être injectés... J'ai eu la sensation que c'était un peu le tome fourre-tout ; celui-ci non plus, ainsi, ne m'a pas passionnée.

On y retrouve tous les tics d'écriture cités dans ma critique du tome 2, avec toutefois en amélioration la présence du verbe "s'embrasser", preuve que c'est visiblement bien en forgeant qu'on devient forgeron pour l'auteur et/ou la traductrice. Comprendra qui veut...

Notons la double narration, inhabituelle et du coup complètement annonciatrice du devenir de l'un des personnages principaux, que l'on reniflait pourtant déjà à 20 kilomètres. Ce procédé narratif, également utilisé par la maman de Twilight si je ne m'abuse, est loin de convaincre et rajoute au style immature/simpliste de Roth.

Quant à l'histoire, j'ai été assez déçue de la tournure que prennent les évènements. Le cocon du tome 1 se transforme en histoire alambiquée et au final les personnages retournent à une vie "normale" qui n'a rien de glamour (entendre par là "excitant, inhabituel, fictif, intéressant, justifiant un livre") pour le lecteur. Niveau dystopie de monde ravagé par l'être humain, il y a mieux. Au final l'univers créé dans le tome 1 retombe dans des jeans et baskets plan-plan, sauvé par un pauvre sérum d'oubli pour éviter une énième guerre, foutant complètement à plat le statut de Divergent qui avait encore une bonne part de mystère dans le 2. Bon... Voilà quoi ! Au final, le "différente, déterminée, dangereuse" sur la couverture de l'édition française, on n'y croit plus, on ne sait plus très bien en quoi les Divergents sont dangereux. C'est plutôt le gouvernement qui est dangereux, point.

La fin, oui, est relativement décevante. Je vais vite oublier, je vais prendre le sérum "lecture d'un autre livre pour passer à autre chose" et on n'en parlera plus.



Gloups.



Hein ? Mais que fais-je sur cette page ??
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Divergente : Quatre

J'ai longtemps boudé après avoir fini la trilogie divergente.

Ben oui j'avoue j'étais ultra déçue par la fin de la trilogie. J'en voulais à l'auteure d'avoir fait ce choix. Même si c'était assez cohérent avec le caractère de Tris. Mais tout de même ! Qu'est ce que j'ai pu être en rage !!!

Donc oui j'ai boudé plusieurs années.

Et puis il y a quelques semaines j'ai emprunté la trilogie en DVD et je me suis dit "Iz tu n'as toujours pas lu Quatre !".



Alors oui c'est chouette de retrouver Quatre.

Quelques années avant sa rencontre avec Tris (donc attention ce n'est pas l'histoire de la trilogie vue par Quatre ! je préfère avertir !).

Tobias c'était aussi un altruiste. Sa mère décédée il vit des moments difficiles avec son père Marcus. Finalement au moment du choix il décide de quitter les altruistes pour devenir un audacieux et devenir "Quatre".

J'ai trouvé très sympa de découvrir l'histoire de Quatre même si j'aurais aimé avoir plus de moments avec Tris.

Quatre est un personnage qui m'a vraiment énormément plu dès le départ.

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Divergente, tome 2 : L'insurrection

La suite de la série de l’auteure de SF américaine, un pavé de près de 500 pages où la jeune Béatrice continue ses exploits surhumains tout en vivant une histoire d’amour hésitante.



Si le premier tome était celui du choix, celui-ci a recours au thème du doute et de la culpabilité, des sentiments qu’on ne retrouve pas que chez les ados. Est-ce qu’on a bien ou mal agi ? En faisant cela, est-ce qu’on a trahi ses parents, ses amis, ses propres valeurs ? Qu’est-ce que les autres penseraient de moi s’ils savaient tout ce j’ai fait ?



L’autre ligne de force est celle des relations familiales. On y découvre des parents qui ne sont pas toujours ce que l’on pense, des faces cachées et des secrets, mais aussi des gens bons qui agissent pour de mauvaises raisons ou des méchants qui font parfois de bonnes actions. On s’interroge aussi sur les liens entre frères et sœurs, sur l’importance de cet attachement qui ne garantit cependant pas toujours une loyauté indéfectible



Une lecture agréable, même si les tergiversations amoureuses de Béatrice m’ont semblé bien naïves, mais sans doute n’ai-je plus seize ans…

Un deuxième tome qui s’essouffle un peu dans les méandres de l’action, mais qui reprend de la vigueur avec une finale qui sert d’accroche pour un troisième volume.

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Divergente : Quatre

Un ouvrage plus réussi que je ne le craignais, la quatrième partie d’une trilogie à succès.



Comme les trois mousquetaires étaient quatre, ce recueil de nouvelles s’ajoute au trio de Divergence. On aurait pu penser à un ouvrage bâclé, commandé par des éditeurs avides pour profiter de l’étonnante popularité de la série, mais il s’agit plutôt de textes qui ont été écrits avant que la jeune Tris devienne l’héroïne « divergente ». C’est donc un véritable antépisode qui ne décevra pas les amateurs.



C’est l’histoire du jeune Tobias, alias Quatre, un enfant brutalisé par son père et abandonné par sa mère. Il doit choisir une faction et son choix doit être celui qui lui permettra de se mettre à l’abri des violences familiales. Si on a lu les tomes précédents, on sait ce qu’il choisira, le roman jouera donc davantage sur l’émotion que sur le suspens.



Même si j’ai plutôt aimé cette série « jeunesse », je ne peux m’empêcher de me demander ce qui fait qu’un roman devient un best-seller. Des qualités particulières de l’œuvre qui touchent une population au bon moment ? Un marketing astucieux ? Un coup de chance ? Mais peu importe les raisons, la littérature qui donne aux jeunes le goût de lire est précieuse et on ne peut qu’en féliciter l’auteur.



Il ne reste qu’à souhaiter à Veronica Roth qu’elle puisse trouver d’autres filons…

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