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Citations de Véronique Bergen (59)


La bête n'était pas morte ! La pensée anarchiste a survécu et a continué d'exister sous une multitude de formes : la révolte zapatiste au Chiapas, George Brassens, les gilets jaunes, la Kommune I et II à Berlin, Mai 38, les situationnistes, le Flower Power, les Blacks Blocs, No border, les zadistes, Occupy aux USA, les altermondialistes, The Dead Kennedys, les émeutes en Grèce dès 2008...
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Nombre de mes contemporains, de mes anciens camarades, sont à ce point dégoûtés par la vie que la mort ne les effraie plus. Tendus dans l'attente du grand soir, des années durant, ils ont astiqué leur âme avide de changement, l'ont fait briller au soleil. Au soir de leur existence, l'utopie d'un avenir meilleur n'est plus que miettes. A quoi se raccrocher si ce n'est à la sortie de scène que, pressés d'en finir, la plupart bâclent ?
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Nombreux au sein de la CGT, les anarchistes adoptent l'action directe, comme méthode de lutte contre le pouvoir patronal. Ils se battent en faveur de l'amélioration des conditions de travail. Une de leurs revendications fut la journée de travail de 8 heures.
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Il y eut l'exécution des anarchistes Sacco et Vanzetti le 23 août 1927. Accusés d'avoir attaqué un convoi de fonds qui a fait deux morts, ils sont soutenus par une large mobilisation internationale. Ils n'échappent pas pour autant à la chaise électrique. En 1977, l'état du Massachusetts les réhabilite.
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Si Dieu existait, il faudrait l'abolir. - Mikhaïl Bakounine
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L'anarchisme est la conception politique, philosophique et sociale, probablement la plus méconnue et la plus calomniée au monde. Quelques formules chocs et quelques épisodes tapageurs ne sont généralement retenus qu'au prix de ses nombreuses propositions et réalisations positives. - Philippe Pelletier
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La poésie, la peinture, rien que des inventions de bourses molles, des éructations de castrés épileptiques...
Le paysage des Lettres sauvages, c'est comme la banquise, il fond. Les Lettres Domestiquées, pondues par des écrivains d'élevage, se portent par contre fort bien. p401
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Avec Broken English, Marianne Faithfull s'arrache à la légende noire qui lui colle à la peau et construit son propre mythe. On n'écrira plus sa légende. Elle s'en charge.
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L'anarchisme a connu de nombreuses défaites dans l'Histoire. S'il a souvent été vaincu on assiste au triomphe de la plupart de ses idées : le fédéralisme, l'autogestion, la journée de travail de 8 heures, l'arme de la grève, l'objection de conscience, le droit à l'avortement, l'abolition de la peine de mort, le droit à la contraception.
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Gardes, emparez-vous de ce malade, avant qu'il ne contamine la société !
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Vos gueules, les humains. Depuis des millénaires, on n'entend que vous. Hé, l'homme, t'es arrivé un des derniers, il y a sept millions d'années, et tu fais le malin ?
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Un homme n'est oublié que si son nom est oublié. (Citation du Talmud)
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Des années après ,"Brain Drain" délivre les cristallisations des haïkus silencieux de Soho. Des échos d'un mode de vie régi par le démon de la défonce,des fragments d'une odyssée stone dont elle dépeint le pourquoi (et ultimement l'absence de pourquoi ),le comment,l'avant,le pendant et la promesse de l'après .
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Fille de l'espace, fille de la vitesse, Barbarella choisit le présent, l'inédit, l'inconnu.
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Il existe une mosaïque de pensées anarchistes : imaginez un fleuve avec divers affluents. Il y a le versant des théoriciens et celui des acteurs des principales révolutions. Ces tendances ont en commun le refus de l'autorité et des formes de pouvoir vues comme illégitimes : l'état, le capital et Dieu. C'est la formule de Blanqui Ni Dieu, ni Maître, qui définit leur ligne de pensée et d'action.
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N'ayant cessé de croître aux XXe et XXIe siècles, la folie des hommes les a poussés dans une logique suicidaire. Comme si, en bout de course, au terme d'une entreprise d'anéantissement de la vie sous toutes ses formes, le seul instinct encore vivace était celui de l'autodestruction...
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Un et un faisaient un pour la petite fille qui aimait faire pousser des astres dans le lit des rivières.
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Devant des fuselages d’avion, sur les routes de la Californie, je traque ses secrets, ses parades animales. Sa peau est si fine que la lumière s’y accroche, que sa fragilité passe au travers. Il suffit de mettre le commutateur su « on », d’enfiler clic et reclic pour que Norma Jeane dégage au quart de tour des vibrations sexuelles. Mon Canon braqué sur ses cuisses nues, je suis le chasseur qui lui donne vie. Les paquets de photons que libère l’appareil courent vers mon amante, s’engageant dans un cordon ombilical invisible qui la transfigure en déesse. Mais rien de magique ne se passerait sans le mouvement en sens inverse : de sa chair auréolée d’un halo s’échappent des grains de lumière, un chant d’érotisme que je recueille dans mon boîtier. C’est plus que de la photogénie, c’est une recherche éperdue, une course à travers les images, une façon de ne pas sombrer. L’été 1945, à Death Valley, à Riverside, elle irradie bombe atomique, électrochocs de volupté, elle me jette au visage son corps ouvert, prêt à servir, à être immolé, elle viole l’objectif autant que ce dernier la saute, la pénètre. Consciente de l’impact esthétique de chacune de ses mimiques, de chacune de ses expressions, ma petite ouvrière calcule tout, contrôle tout. Mais ma Baby Blue désaxe ses poses par ses fêlures, un tremblé monte dans l’image, casse le figé, Norma Jeane se retire au sommet de son offrande. Les hommes voient la pute lascive. Son corps pulpeux, ses spasmes d’enfant brillent comme un immense clitoris. Les hommes tapissent leur cervelle de la nouvelle bombe, une vamp encore un peu gauche venue du cloaque de l’Amérique, une Cosette trouvée sur un rayon de Prisunic. Ils ne voient pas la biche aux abois, la sauvagerie de Mowgli dans la playmate qui me déboutonne le pantalon et sort mon membre que ses lèvres brillant d’un rouge sombre avalent, ils ne voient pas les pupilles dilatées d’effroi de la créature haletante qui m’enfourche en bredouillant « papa ».
Sans photos, Norma Jeane est comme une fleur privée d’eau. Perdant l’existence, elle retourne à l’anonymat du tombeau, attendant que l’appareil vienne la déterrer, la somme d’irradier, lui enjoigne d’exhiber sa nudité, son mirage. Amputée du regard des autres, sans la sensation d’être l’objet de tous les désirs, sans la vibration de son corps mordu par la libido de ses admirateurs, elle coule, pantin crevassé, dans le no man’s land des non humains. En deuil d’elle-même.
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tout est mis en œuvre pour que les top-modèles ne laissent passer qu’un minimum de la femme empirique, ordinaire, mortelle, afin que rayonne l’eidos du féminin idéal, exemplaire canonique
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