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Citations de Victor Hugo (8623)


Les hommes sont dans l'espace ce que les heures sont dans le temps.
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Victor Hugo
«... L'été sans fleurs vermeilles, la cage sans oiseau, la ruche sans abeilles, la maison sans enfants...»
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Tous les crimes de l’homme commencent au vagabondage de l’enfant.
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Victor Hugo
Les fleurs aiment la mort , et dieu les fait toucher par leur racine aux os , par leur parfum aux âmes
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Victor Hugo
Le pardon, quel repos !
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L’aurore s’allume


I

L’aurore s’allume ;
L’ombre épaisse fuit ;
Le rêve et la brume
Vont où va la nuit ;
Paupières et roses
S’ouvrent demi-closes ;
Du réveil des choses
On entend le bruit.

Tout chante et murmure,
Tout parle à la fois,
Fumée et verdure,
Les nids et les toits ;
Le vent parle aux chênes,
L’eau parle aux fontaines ;
Toutes les haleines
Deviennent des voix !

Tout reprend son âme,
L’enfant son hochet,
Le foyer sa flamme,
Le luth son archet ;
Folie ou démence,
Dans le monde immense,
Chacun. recommence
Ce qu’il ébauchait.

Qu’on pense ou qu’on aime,
Sans cesse agité,
Vers un but suprême,
Tout vole emporté ;
L’esquif cherche un môle,
L’abeille un vieux saule,
La boussole un pôle,
Moi la vérité !
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Celui qui s’évade ne se croit jamais assez caché.
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-- Mioche, es-tu un homme ?
Gavroche haussa les épaules et répondit :
-- Un môme comme mézig est un orgue [ homme ], et des orgues comme vousailles sont des mômes.
-- Comme le mion joue du crachoir ! s'écria Babet.
-- Le môme pantinois n'est pas maquillé de fertille lansquinée, ajouta Brujon. [ L'enfant de Paris n'est pas fait en paille mouillée. ]
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Victor Hugo
Le suicide cette mystérieuse voie de fait sur l'inconnu
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« On croit dans leur parole, où tremblent des ébauches,
Voir un reste de ciel qui se dissipe et fuit ;
Et moi qui suis le soir, et moi qui suis la nuit,
Moi dont le destin pâle et froid se décolore,
J’ai l’attendrissement de dire : Ils sont l’aurore.
Leur dialogue obscur m’ouvre des horizons ;
Ils s’entendent entre eux, se donnent leurs raisons.
Jugez comme cela disperse mes pensées.
En moi, désirs, projets, les choses insensées,
Les choses sages, tout, à eur tendre lueur,
Tombe, et je ne suis plus qu’un bonhomme rêveur. »
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Je vois l'homme à peu près tel qu'il est, presque bête,
Presque génie, ayant son gouffre dans sa tête.
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Ce matin …


Ce matin, l’aube est noire : il pleut.
On dirait qu’il fait nuit encore.
Et nous avons pour compagnon
Un soleil qui manque l’aurore
Et ne sait pas signer son nom.
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Un mélange indéfinissable de mille sentiments opposés, une étrange expression de haine, de bienveillance et d'étonnement douloureux passa rapidement dans ses yeux. Mais, reprenant un subit empire sur ses pensées, sa physionomie en moins d'un instant redevint calme et froide, et il fixa avec indifférence son regard sur le mien.
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Derrière vivre de peu, il y a vivre de rien.
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Ô marche implacable des sociétés humaines ! Pertes d'hommes et d'âmes chemin faisant ! Océan où tombe tout ce que laisse tomber la loi ! Disparition sinistre du secours ! Ô mort morale !

NDL : intemporel.
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Celui dont le front saigne a meilleure mémoire.
L’affront que l’offenseur oublie en insensé
Vit, et toujours remue au cœur de l’offensé.
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On n’a point de galants lorsqu’on est doña Sol,
Et qu’on a dans le cœur du bon sang espagnol.
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"Mère nous n'avons pas plié, quoique roseaux,
Ni perdu la bonté vis-à-vis l'un de l'autre,
Ni demandé la fin de mon deuil et du vôtre
A cette lâcheté qu'on appelle l'oubli.

Livre premier V
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Victor Hugo
******

À M. CHARLES BAUDELAIRE

Hauteville-House, 6 octobre 1859.

(...)

Que faites-vous quand vous écrivez ces vers saisissants "Les Sept Vieillards" et "Les Petites Vieilles", que vous me dédiez, et dont je vous remercie ? Que faites-vous ? Vous marchez. Vous allez en avant. Vous dotez le ciel de l’art d’on ne sait quel rayon macabre. Vous créez un frisson nouveau.

L’Art n’est pas perfectible, je l’ai dit, je crois, un des premiers, donc je le sais ; personne ne dépassera Eschyle, personne ne dépassera Phidias ; mais on peut les égaler ; et pour les égaler, il faut déplacer l’horizon de l’Art, monter plus haut, aller plus loin, marcher. Le poète ne peut aller seul, il faut que l’homme aussi se déplace. Les pas de l’Humanité sont donc les pas même de l’Art. — Donc, gloire au Progrès.

C’est pour le Progrès que je souffre en ce moment et que je suis prêt à mourir.

Théophile Gautier est un grand poète, et vous le louez comme son jeune frère, et vous l’êtes. Vous êtes, Monsieur, un noble esprit et un généreux cœur. Vous écrivez des choses profondes et souvent sereines. Vous aimez le Beau. Donnez-moi la main.

VICTOR HUGO.

***
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Ils trébuchent encore, ivres de paradis.
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