Citations de Victor Hugo (8660)
"La musique, c’est du bruit qui pense."
L'amour fait songer, vivre et croire.
Il a pour réchauffer le coeur,
Un rayon de plus que la gloire,
Et ce rayon c'est le bonheur !
Extrait du poème Aimons toujours ! Aimons encore.
Il y a des gens qui ont une bibliothèque comme les eunuques un harem.
(Fragments)
Qui que vous soyez, qui voulez cultiver,vivifier,édifier,attendrir,apaiser, mettez des livres partout.
( ouverture du congrès littéraire international de 1878)
C'est une triste chose de savoir
que la nature parle
et que les hommes n'écoutent pas.
Les larmes sont un don. Souvent les pleurs, après l'erreur ou l'abandon, raniment nos forces brisées.
"Saluons ensemble cette nouvelle année qui vieillit notre amitié sans vieillir notre cœur."
- Lettre à Alfred de Vigny - 29 décembre 1824 -
L'esprit s'enrichit de ce qu'il reçoit le cœur de ce qu'il donne.
Il y a souvent plus de choses naufragées au fond d'une âme qu'au fond de la mer.
(" Moi, l'amour, la femme")
Les hommes sont tous condamnés à mort avec des sursis indéfinis.
Waterloo ! Waterloo ! Waterloo ! morne plaine !
Comme une onde qui bout dans une urne trop pleine,
Dans ton cirque de bois, de coteaux, de vallons,
La pâle mort mêlait les sombres bataillons.
D'un côté c'est l'Europe et de l'autre la France.
Choc sanglant ! des héros Dieu trompait l'espérance ;
Tu désertais, victoire, et le sort était las.
O Waterloo ! je pleure et je m'arrête, hélas !
Car ces derniers soldats de la dernière guerre
Furent grands ; ils avaient vaincu toute la terre,
Chassé vingt rois, passé les Alpes et le Rhin,
Et leur âme chantait dans les clairons d'airain !
Le soir tombait ; la lutte était ardente et noire.
Il avait l'offensive et presque la victoire ;
Il tenait Wellington acculé sur un bois.
Sa lunette à la main, il observait parfois
Le centre du combat, point obscur où tressaille
La mêlée, effroyable et vivante broussaille,
Et parfois l'horizon, sombre comme la mer.
Soudain, joyeux, il dit : Grouchy ! - C'était Blücher.
L'espoir changea de camp, le combat changea d'âme,
La mêlée en hurlant grandit comme une flamme.
Extrait de L'Expiation.
P. S. : Une petite pensée pour tous ceux, quelle que soit la couleur de leur uniforme, qui sont tombés dans le bourbier, dans la boucherie sans nom que fut cette bataille, il y a tout juste deux cents ans aujourd'hui.
Lire, c'est voyager ; voyager, c'est lire
L'homme fort dit : je suis. Et il a raison. Il est. L'homme médiocre dit également : je suis. Et lui aussi a raison. Il suit.
Quarante ans, c’est la vieillesse de la jeunesse, mais cinquante ans, c’est la jeunesse de la vieillesse.
Cette tête de l'homme du peuple, cultivez-la, défrichez-la, arrosez-la, fécondez-la, éclairez-la, moralisez-la, utilisez-la ; vous n'aurez pas besoin de la couper.
CLAUDE GUEUX.
La grande erreur de notre temps, cela a été de pencher, je dis même de courber l'esprit des hommes vers la recherche du bien matériel. Il faut relever l'esprit de l'homme, le tourner vers la conscience, le beau, le juste et le vrai, le désintéressé et le grand. C'est là et seulement là, que vous trouverez la paix de l'homme avec lui-même et par conséquent avec la société.
Quand je suis triste, je pense à vous, comme l'hiver on pense au soleil, et quand je suis gai, je pense à vous, comme en plein soleil on pense à l'ombre.
(Lettre à Juliette - 7 mars 1834)
La véritable indulgence consiste à comprendre et à pardonner les fautes qu'on ne serait pas capable de commettre.
Aimer quelqu’ un, c’est lui donner de l’importance à ses propres yeux,
l’aider à croire en lui-même.
Je ne suis rien, je le sais, mais je compose mon rien avec un petit morceau de tout.
Victor Hugo, Le Rhin