Pour Jacques et Jean, il s'agit de prononcer le plus grand nombre de fois le mot "Saupiquet", afin de recevoir la prime maximum de l'entreprise qui a décidé d'aider les artistes de Théâtre.
Mais que font-ils ?
Ils jouent aux cartes.
Ou plutôt ils essaient de tuer le temps, apparemment bloqués au dedans avec une grande réserve de boîtes de petits pois.
Jean est intelligent et fait du yoga.
Jacques est bête et il a faim.
Et le tourniquet pour ouvrir les boîtes a disparu !
Or ils n'ont que des petits pois et quelques gâteaux à manger.
Petit à petit, on apprend que Jean a sauvé Jacques de la mort ; dehors, tout est plein de chewing-gum - si on sort, on se noie et on meurt étouffé.
D'ailleurs, il n'y a plus rien, ni personne.
Il n'y a plus qu'eux deux, condamnés à mourir de faim.
Tandis que Jacques a mangé sa ceinture et fait cuire ses semelles, Jean a trouvé le moyen de rendre la mort acceptable : par la suppression de sa propre conscience....
(extrait du "Répertoire du Théâtre Contemporain de Langue Française" de Claude Confortès, paru en 2000, aux éditions "Nathan")
Proverbe chinois:
"Un homme a réussi sa vie quand il a planté un arbre ou fait un enfant ou écrit un livre."
L'attente, disait Giraudoux, c'est un bonheur pour vierges. c'est un bonheur solitaire.
Mes pensées d'avant se sont toujours traduites en images très précises, non voulues, mais bien sélectionnées. Images fugaces, ou qui s'arrêtent, qui m'interpellent, qui insistent. Images que je n'ai jamais souhaitées, images craintes qui me viennent comme un puzzle que je tente de reconstituer.
Lui, c'est du direct, de l'uppercut.
je n'ai jamais mordu aux croyances.