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4.2/5 (sur 37 notes)

Nationalité : États-Unis
Né(e) à : Beyrouth, Liban
Biographie :

Né au Liban d'une famille arménienne, Viken Berberian a grandi à Los Angeles.

Il a accompli ses études à UCLA, à l'Université de Columbia ainsi qu'à la London School of Economics.

Son premier roman, Le Cycliste (Simon & Schuster 2002), a été traduit en italien, en hébreu et en hollandais. Son roman Das Kapital (Simon & Schuster 2007, Gallmeister, 2009, pour la traduction française), lui, a été rédigé en partie à Marseille. Il est également l'auteur avec Yann Kebbi de La structure est pourrie, camarade (Actes Sud, 2017, Fantagraphics 2019, Edition Moderne, 2020, Zurich). Ses ouvrages sont tous marqués par une satire malicieuse des injustices économiques et politiques.

Il a écrit pour le New York Times, le Financial Times, le New York Review of Books, Le Monde Diplomatique, Foreign Affairs, Granta, l'International Herald Tribune, Bomb, le Los Angeles Times, et la revue française Inculte, revue trimestrielle philosophique et littéraire.

Viken Berberian vit actuellement à Paris et Marseille.
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Source : livres.fluctuat.net
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Citations et extraits (6) Ajouter une citation
Le Corse se sentait particulièrement exubérant aujourd’hui. La nature était partout autour de lui, ascendante. De petites fleurs en forme d’étoiles tapissaient de rose la vallée. Il en cueillit une et mâchonna son bulbe, tout comme l’avaient fait ses ancêtres : un morceau de passé préhistorique inséré dans le présent. Il ouvrit son sac et le remplit de bourgeons au gout d’ambroisie pour les offrir à ses chefs. Les adultes au cœur délicat, eux aussi, étaient prêts à tuer pour défendre la fleur rose.
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Quand le marché clôtura, il regarda les plantes à côté de son bureau. Elles paraissaient plus incertaines que les symboles des titres sur son écran. Il passa la main sur une feuille. On aurait dit une langue extraterrestre, visqueuse et veloutée. La sensation le fit tressaillir, l'impression d'être en contact avec un monde étranger. Il aspirait à quelque chose de familier, comme le motif réconfortant d'une distribution oblongue. Non sans un certain sentiment de culpabilité. L'idée d'une feuille de forme oblongue était-elle moins crédible que celle d'une feuille ordinaire ? Il examina la plante, mais cette fois-ci ce ne fut pas le vert qu'il vit. Il se mit à compter les motifs récurrents sur les feuilles. Il y avait cinq lobes principaux qui émanaient de la tige. Les lobes secondaires ressemblaient aux lobes principaux par le contour, et leurs structures en spirales se chevauchaient. Ils étaient arrangés selon une séquence logarithmique de Fibonacci : 1, 1, 2, 3, 5, 8, 13, 21, 34, 55, etc. Le fait de compter l'apaisa. C'était comme une musique, un éloge à phi (θ), et il ne pouvait espérer approcher davantage de la perfection.
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Il s’assit en face de son Bloomberg, fasciné, et regarda les chiffres chuter, comme si le monde touchait tranquillement, courtoisement, à sa fin.
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Alix aimait se promener sur les toits des immeubles. Cette pratique précaire figurait parmi ses passe-temps et lui avait permis de se familiariser avec les supports métalliques verticaux, les vérins hydrauliques, les armatures articulées, les blocs soudés et les barres de levage – bref, avec la dermatologie structurelle des immeubles qu’elle avait amplement décrits.
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Assis devant son terminal électronique, il avait l’impression d’être dans le cockpit d’un avion de chasse, une créature de mouvement et de vitesse purs. Investir revenait à gérer l’espace-temps, les vecteurs tressés d’un jet supersonique. Peu importait dans quel camp il était. Il appartenait à une société où les transactions avaient remplacé les relations humaines.
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Il sonda attentivement leurs yeux figés. Leur source de vie semblait émaner de l'extérieur, de l'éclat artificiel distillé par les tubes à néon.
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