Nous nous sentons évidemment mieux, Rose et moi, d'être de nouveau des humains, et non plus du gibier que l'on peut chasser librement. Et les bombes ont cessé de tomber. Nous pouvons nous coucher le soir sans redouter que la police secrète vienne soudain sonner à notre porte pour m'emmener, sans que les sirènes nous réveillent la nuit pour nous prévenir d'un bombardement, sûrs que, le lendemain matin, notre maison ne sera pas en flammes ou en ruine.