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Critiques de Vincent Ravalec (135)
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Mémoires intimes d'un pauvre vieux essayant d..

Antique, la racaille passe aux cantiques.

Pendant que certains lisent pour se soustraire au temps qui passe, Vincent Ravalec écrit un faux journal intime pour conjurer son déni de décrépitude. Un anti-rides efficace. Autant s’injecter ses mots plutôt que du botox. Il y a des livres qui permettent de rester jeune sans être obligé de muer en mérou obsédé de la ridule. Le meilleur moyen de remonter le visage, c'est de garder le sourire.

L’histoire peut se résumer au titre à rallonge qui rappelle ceux des romans Jonas Jonasson. Avec eux, la quatrième de couv devient superflue. L’éditeur aurait pu y glisser une pub pour un fauteuil monte escalier.

Le romancier, encore vert de plume, relève ici les symptômes de sa croutonisation : le vouvoiement de la stagiaire, une hanche qui impose un passage aux stands, des sites de rencontres pour les secondes mains, la perte d’un ou deux centimètres à la toise qui rapproche dangereusement du sol avant le sous-sol, les discussions passionnées sur les meilleures mutuelles, envisager une dernière virée en Suisse pour se faire piquer...

Pour conjurer le sort, la gravitation et viser l’éternité, le narrateur rêve d’un strapontin à l’Académie et projette d’écrire un roman porno-sentimental, manière de plaire au plus grand nombre. Du cul cucul.

Le vieux jeune ou jeune vieux veut rester dans l’air du temps mais s’inquiète pour sa retraite. Pas de pension pour un écrivain. Alors, il fait le tour de France des librairies pour voler ses romans et stimuler le succès de ses œuvres.

Vincent Ravalec n’a rien perdu de sa fougue même si je regrette un usage volontaire mais abusif du parler « djeuns » qui gâche un peu son style du boloss. A un certain âge, il y a des mots qui font vieux beau. Vieillir, c’est le game.

Ayant rencontré le succès littéraire en même temps que Houellebecq et Despentes, Ravalec ne s’est jamais trop pris au sérieux. Il a laissé le désespoir périphérique au premier, la révolte genrée à la seconde et il a tracé son sillon, curieux de tout et notamment des nouvelles technologies, de la musique et du cinéma. Il n’a jamais perdu son humour et son style. Il a sa bande d’inconditionnels, j’en fais partie et il a trouvé ici le meilleur remède aux cheveux blanc, l’auto-dérision.

Un texte que je ne recommande pas aux empressés du pot de départ et obsédés des annuités.

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Sainte-Croix-les-Vaches, tome 1

Fermez les yeux: imaginez un hameau perdu , situé dans un désert rural, symbole parfait de la déshérence campagnarde, une zone " blanche"en tout cas.......

Dans un périmètre d'une centaine de kms il n'y a rien .......

" le petit village d'Asterix mais sans Romains autour. Juste une indifférence. Un oubli. "



Depuis que l'école a fermé, après la gendarmerie et le départ à la retraite du dernier médecin .......



Au coeur du vide, dans la mairie minuscule règne le maire , Thomas Sorlut : collectionneur de tracteurs anciens , un "voyou - paysan ", qui, par miracle et peut- être savoir faire, réussit à se faire des amis ailleurs, mafieux lyonnais et marseillais, dealers de cannabis, en cheville avec des investisseurs chinois , base arrière pour des équipes de braqueurs .........vol et revente d'engins, tracteurs , pulvés , déchaumeurs, combines douteuses dans son "Royaume "..

Un petit business florissant dans lequel s'épanouissent ses administrés .

Bien sûr , tout devrait continuer à l'identique dans cette zone blanche, qui ne connaîtra jamais Internet , bien loin de la civilisation , chez ces néo- mafieux !



Sauf qu'une jeune députée du mouvement "En Avant "qui veut devenir" Reine "ne débarque un jour, avec sa caravane aux posters flamboyants et ses envies redoutables de désenclaver cet espace à coups de synergies improbables , permaculture sociale et zone---, lab, autant de supercheries fumeuses verbales et projets mirifiques .......sur le papier, un tissu à retisser .......



On ne peut s'empêcher de sourire et même rire à la lecture de cet ouvrage !

L'auteur s'amuse avec bonheur à malaxer la ruralité dans tous les sens , à sa façon, jubilatoire, les discours politiques et les superstitions ridicules, la sorcière et le voyant du coin , leurs minables envoûtements . Je n'en dirai pas plus .

Il ne se contente pas de nous faire rire, il évoque pêle- mêle José Bové et Michel Onfray ,Lactalis et ses méfaits, la malbouffe , la réintroduction du loup dans les Causses, les cancers liés aux pesticides, le suicide des agriculteurs , les contradictions et les potentiels de l'espace rural .

Le livre est découpé en courts chapitres aux titres amusants , inventifs et ironiques qui relancent l'intérêt , un peu "dingues", semblables à des séquences cinématographiques ........à dessein?

Il promet une suite à la prochaine pleine lune .........

Un thriller rural désopilant et dépaysant qui sert quelques vérités au sein de loufoqueries rythmées ........

Au moins , il a réussi à chasser mes soucis du moment .........
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Sainte-Croix-les-Vaches, tome 1

Causse , terroir, montagne : des mots que j'aime , qui m'attirent comme des aimants et s'ils viennent servir un " désopilant thriller rural " , je fonce !



Donc, départ pour le cœur du Massif Central à Sainte-Croix-Les-Vaches , un petit village déserté au drôle de nom qui , selon le résumé , promettait aventure, dépaysement et rigolade d'autant plus qu'il semblait administré par un sbire bien surprenant .



Oui, mais voilà, ici , il n'aura fallu que quelques pages pour refréner mon enthousiasme ; j'ai en vain cherché le côté humoristique d'une pseudo-satire politico- sociale pour n'y trouver que lourdeurs , clichés et banalités .



Bon, les personnages se veulent quand même bien caricaturaux ; alors , c'est peut-être ça le côté loufoque , ces traits grossis à la hache mais ils m'ont paru bien artificiels . Et , sans crédibilité point d'émotion !



L'intrigue , à mon sens n'est qu'une ébauche pour amener un second tome : on assiste à quelques bouffonneries servies par des dialogues bien quelconques , peu truculents , sans finesse aucune : si humour il y avait , il m'aura bien échappé !

Quant au thriller ... il m'a semblé se noyer au milieu d'une mêlée de thèmes juste ébauchés .



Et, ça se termine en queue de poisson : pas d'épilogue , suite au prochain numéro ... qui s'annonce encore plus palpitant !



Alors, tant mieux si ça plaît à d'autres lecteurs mais moi, je m'arrête là , et le sort des protagonistes de Sainte-Croix-Les-Vaches m'importe peu après la déception de cette lecture.

L'Aubrac , je le retrouverai avec bonheur mais ailleurs ...













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L'effacement progressif des consignes de sécu..

Un bon gros livre bien épais (681 pages) avec une couverture étonnante (une figurine aztèque ou quelque chose de ressemblant), de couleur rose bonbon (faut quand même oser!), flanqué d'un titre incompréhensible (EPDCS en abrégé), écrit par quelqu'un que je ne connaissais pas, ça ressemblait à un pari un peu fou, une sorte de pied de nez au bon sens commun. J'ai été servi …



L'histoire est à la base assez facile à saisir et d'une certaine actualité : Louis Dieutre, ancien détenu reconverti dans le mécénat artistique (il s'agit d'une « couverture ») appartient en fait à une association (au joli nom de « Source ») dont le but inavoué est de servir de plaque tournante et de recyclage de l'argent sale entre l'Afrique et l'Europe (les potentats locaux fournissent les partis politiques en menue monnaie sous condition que l'essentiel de l'argent alimente des comptes bancaires logés dans des paradis fiscaux, les intermédiaires se rémunérant au passage en prélevant de substantielles commissions de gestion). A la veille de passer l'an 2000, Louis absorbe sans le savoir un cocktail de psychotropes qui l'envoie tout droit dans un univers déformé et instable où les faits et les réactions des uns comme des autres deviennent incontrôlables, où les personnalités se déconstruisent et se recomposent à l'infini comme dans un gigantesque kaléidoscope. Le voyage initiatique commence : vous voilà entraîné avec Louis dans un trip où l’ecstasy et les champignons hallucinogènes constituent autant de friandises communément absorbées (certains personnages trépassent suite à cette absorption), et vous rencontrez Johnny Hallyday, Carla Bruni, PPDA, Charlotte Gainsbourg, plusieurs célébrités du show-business, des sectes, des dingues qui se font soigner par un psychiatre déjanté et de faux militaires. Vous voici dans une autre dimension, accroché au monde réel et en même temps englué dans des mondes parallèles, à deux doigts de sombrer à tout jamais dans un monde dont on ne revient pas toujours. Confronté à une réalité déboussolante, changeante, multiple où les acteurs jouent des jeux dont les règles vous échappent, vous voici comme le héros, Louis Dieutre, en train d'osciller au fil des pages entre rêve et conscience, entre normalité et folie furieuse, entre apathie et frénésie (la tachycardie vous guette car l'hystérie n'est pas loin), entre le prévisible et la surprise pour ne pas dire le délire le plus extravagant, entre le sérieux de la vie réelle et la désinvolture et la variété qu'offrent les jeux vidéo, entre un quotidien d'une affligeante banalité et les créations extra-ordinaires de la FIAC ...



Le livre est très vivant, original dans son format comme dans son écriture (les phrases sont rarement terminées et pleines de sous-entendus), le style est assez curieux (mélange de sections en minuscules puis en majuscules), les références sont multiples, les citations foisonnent, les rebondissements et le côté décousu de la narration créent une insécurité manifeste, à la limite de la gène pour le lecteur, l'humour est très présent (une des personnes de l'équipe marketing doit traiter le thème : « Anus et compassion »), le sexe, la violence et la scatologie sont omniprésents. Le suspense est garanti (je vous défie de prévoir la fin d'EPCDS), l'originalité est évidente (mais il y a un clin d’œil en direction du livre de Michel Houellebecq : « Extension du domaine de la lutte »), les personnages sont très typés (Jean Nègre dit Batman, le patron de Louis Dieutre, Aïm le psychiatre qui « soignera » notre héros, Ronald le nain lubrique qui servira de « modèle » à notre héros, Sophie la secrétaire dévouée corps et âme envers son Ancien Gentil Nouveau Patron, etc.).



Quel était le but de Vincent Ravalec en écrivant un livre aussi fantasque, aussi long, aussi déréglé, sans fil directeur apparent, mettant en perspective des thématiques multiples, en un vrai fourre-tout noyé dans une logorrhée incroyable, à la limite de la provocation ?

Je me risquerai à avancer 3 hypothèses :

1 - l'auteur voulait écrire une farce, sans prétention littéraire mais délibérément provocatrice, et c'est ce qui explique ce trip à l'acide et cette diarrhée verbale ;

2 – l'auteur avait un projet littéraire, à savoir faire un pied de nez ou un clin d’œil à Michel Houellebecq (il aurait cherché soit à le déstabiliser, soit à fabriquer un ouvrage que leur éditeur commun, Rapahël Sorin, pouvait aisément commercialiser) ;

3- l'auteur voulait écrire un roman à thème : Le thème de l'argent sale sur le mode « la France-Afrique » ? Le thème du millénarisme (le passage mystérieux d'un millénaire à l'autre) ? Le thème des fausses stars, du mécénat, de la banalisation de la violence, des sectes ou que sais-je encore ? Le thème de l'art contemporain (la FIAC en étant un exemple marquant) comme gigantesque entreprise de voyeurisme et d’escroquerie ? Le thème des chiffres et de l'informatique gouvernant le monde ? Non ; ça pouvait être le thème de la réalité vécue comme une illusion perpétuelle, illusion cachant d'autres réalités, lesquelles ne nous seraient perceptibles que sous condition d'absorber des substances adéquates : un « pousse-au-crime » malsain ou une fenêtre ouverte sur la vraie vie, à portée de tous, donnant la possibilité à tout candidat au voyage d'entrer en communication avec le divin, avec la vraie nature et de surmonter ainsi sa peur panique de la mort en transgressant les interdits ? Le mystère reste entier.



Dans tous les cas, un livre à conseiller aux lecteurs curieux et courageux !
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Sainte-Croix-les-Vaches, tome 2 : Le retour..

Le retour de Thomas et sa bande

*

Hey, vous vous souvenez de ce village retiré des Causses ? ,Dans le 1er tome, Thomas le maire un peu spécial a établi son Royaume en trafiquant du cannabis, isolé de tout. Accompagné de ses irréductibles compères. Jusqu'au jour où un couple de jeunes dames de l'administration parisienne a décidé d'en faire un endroit "the place to be" . Cette gentille mafia a usé de plein de stratagèmes pour les expulser. Non sans mal.

*

Et aujourd'hui? Où en sont-ils? Là où on les a laissés. Ce deuxième tome est la suite directe. Pas de temps mort. On suit les aventures rocambolesques de toute la marmaille de Sainte-Croix les Vaches. D'un rebouteux jaloux comme un pou jetant des sorts à un prof de yoga, à un jeune publiciste inventeur de mots "qui font chic", de personnalités politiques hautement placées, à l'ennemi public N°1 caché dans une bergerie et jusqu'à ce fameux Horace, taureau non-OGM.

Cela en fait toute une ménagerie se dispersant dans la lande et les montagnes arides de ce coin paumé. De surcroît, il n'y a toujours pas de réseau ! (problème épineux!)

*

Je me suis un peu perdue dans les méandres de racontars politico/économico/marketing (un poil trop long à mon goût).

Mais c'est toujours un régal de suivre ces personnages un peu loufoques. Le ton est férocement hilarant, décalé et toujours dans la tendance.

L'auteur flirte avec l'actualité (les Gilets Jaunes, le mouvement politique "en avant" (caricature de "en marche"), la drogue, la limitation de vitesse....).

*

J'attends donc la suite avec le tome 3. Une lecture rafraichissante.
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Ma fille a 14 ans

Sa fille a quatorze ans !? Tiens, la nôtre aussi ! Dingue, cette coïncidence, quand même...

La maman d'Eglantine s'absente quelques jours pour le boulot, laissant seuls l'adolescente et son père.

Ce quadragénaire va pouvoir mesurer l'ampleur des changements qui se sont opérés chez "sa petite fille". Faute de pouvoir se reposer entièrement sur la mère pour les décisions et prises de tête du quotidien, il va découvrir qu'entre un(e) ado et un de ses parents, il peut faire beau plusieurs fois par jour, comme en Bretagne - avec dominance de grisaille et tempêtes fréquentes (que les chauvins de cette belle région me pardonnent ce raccourci...).



Bien sûr, si on a des enfants de cet âge, on se retrouve dans ces préoccupations, ces portraits et ces échanges souvent conflictuels - conflictuels mais pleins d'amour, comme le montre la fin, faut pas se fier aux apparences !

De Vincent Ravalec, auteur de 'Cantique de la racaille' et de quelques autres romans qui m'ont réjouie, j'attendais quelque chose de plus percutant, plus fouillé (comme 'Teen Spirit' de Virginie Despentes, par exemple).

Ça reste superficiel, trop gentillet, malgré quelques passages drôles (interview F**n Radio, fantaisies du papa sur la plage...).
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Mémoires intimes d'un pauvre vieux essayant d..

À quel âge est-on vieux?



Vincent Ravalec a désormais franchi le cap des 60 ans. Dans ce récit allègre, il analyse ce nouveau cap à l'aune de son expérience et nous livre un bréviaire pour cette nouvelle tranche de vie.



Il serait dommage de clore cette saison littéraire sans parler de ces mémoires intimes que nous offre Vincent Ravalec. D'abord parce qu'il me faut bien reconnaître que, comme lui, j'ai basculé dans la catégorie des seniors, pour reprendre la nomenclature de la SNCF. Ensuite parce que ce témoignage s'accompagne du style inimitable de l'auteur de Cantique de la racaille.

Ayant constaté qu'il faisait désormais partie des "vieux", l'auteur va chercher à comprendre ce que cela peut bien signifier. Et le meilleur moyen pour cela consiste à explorer LE domaine qui permet au mieux de savoir si la vie conserve encore un peu de saveur, la sexualité.

Voici donc notre fringant sexagénaire à la recherche de l'âme-sœur sur les sites de rencontre spécialisés. Très vite, il se rend compte que quasiment toutes les femmes ont adopté une même règle, mentir sur leur âge. C'est ainsi qu'à son premier rendez-vous "en vrai", il croit tomber sur la mère de la femme avec laquelle il faisait des plans sur la comète. Ses copains ont beau lui affirmer qu'à son âge les femmes disponibles sont légion, il doit déchanter. Mais qu'à cela ne tienne, il trouvera bien une compagne, mais lors d'une rencontre traditionnelle. Le voilà rassuré sur sa libido.

Les choses vont devenir bien plus sérieuse lorsqu'il constate que la mécanique s'use. Ici le marqueur s'appelle arthrose. Indéniablement un truc de vieux. Et la cause de bien des tourments, aussi physiques que psychiques. Fort heureusement, les progrès de la médecine permettent aujourd’hui d'effacer ces soucis.

Et repartir, plein d'allant vers de nouvelles aventures. Un projet de start-up est vite remisé, quoique...

En revanche notre auteur et cinéaste a l'âge de postuler à l'Académie française. L'âge mais pas les moyens. Aussi décide-t-il plutôt d'explorer les filons qu'il exploite depuis des décennies, ceux du cinéma et de la littérature. Un scénario et/ou un livre mettant en scène son "segment de population", voilà qui pourrait relancer sa carrière. À moins qu'il ne suive la recommandation de sa nouvelle compagne, écrire un roman d'amour porno. Mais encore faut-il que son éditrice suive.

On le voit, Vincent Ravalec a beau être classé parmi les vieux, il n'a rien perdu de sa vivacité d'esprit, de son humour et de son style mordant. Sans oublier sa faculté à construire un livre qui retient son lecteur jusqu'à un épilogue surprenant. C’est en trois saisons (Vieillir, réagir et renaître) qu’on y arrivera, après avoir remis en cause d’un modèle destructeur. On se régale de ces mémoires, même si elles n'occultent rien des difficultés - notamment financières - que peut rencontrer un sexagénaire dans la France qui s'élève contre une réforme des retraites injuste. Et voilà comment ce livre, écrit en grande partie au moment du confinement, est bougrement actuel.




Lien : https://collectiondelivres.w..
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Sainte-Croix-les-Vaches, tome 1

Désopilant thriller rural ? Je n'ai pas du lire la même chose ou je n'étais pas dans l'humeur adéquate ou je n'ai pas su ou pas pu apprécier l'humour de Vincent Ravalec.Dommage!

L'idée de départ était pourtant sympa , une "zone blanche" dans les Causses oubliée de l'Etat, de l'Eglise et surtout de la gendarmerie que demander de plus ? Thomas Sorlut le maire de Sainte-Croix-les-Vaches en est parfaitement conscient et n'hésite pas à marcher sur la ligne blanche . Bon parfois il la franchit mais c'est pour la bonne cause, donc circulez il n'y a rien à voir . Et là patatras débarquent Sheila et Jeanne. Sheila se présente à la députation pour le mouvement En Avant , Jeanne son amie est son assistante. Alors là tout va s'emberlificoter je ne vous dis que cela . Ah excellente nouvelle on nous annonce une suite .....

Une grosse déception donc mais des remerciements chaleureux aux Editions Fayard via Netgalley pour m'avoir permis cette découverte.

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Sekt : L'origine du venin

« « Un cauchemar. Oui, la vie sur Terre est peut-être un cauchemar. » le mauvais rêve d'un être qui n'est plus. L'origine du Venin. C'est ça le problème. le poison est en chacun de nous. Mais à dose différente. »



Crucifixions, sacrifices humains, envoutements, sectes chrétiennes, cérémonies néo-sataniques, séances inspirées du chamanisme, gourous, tatoueurs, messes rouges, magie noire, sur fond d'attentats islamistes en plein Paris, toutes les dérives religieuses d'une humanité en perdition sont passées en revue dans ce roman un peu touffu mais plein d'humour de Vincent Ravalec.



Un début d'enquête pour un nouveau département au sein de la Justice, sous la responsabilité du premier ministre, la MIOLDS, Mission Interministérielle d'Observation et de Lutte contre les Dérives Sectaires est confié à Marie-Hèlène, ancienne juge d'instruction mise au placard et Serge, flic déchu, un peu facho. Tous deux ont failli et doivent faire leurs preuves, supporter des vies personnelles plutôt ternes, voire carrément calamiteuses, source supplémentaire de frustration. L'une obsédée par le sexe, élève seule sa fille ado. L'autre doit accueillir une belle-mère qui sème la zizanie dans une famille déjà bien remontée contre lui. Sous la direction d'un certain Tirson, homme politique prêt à tout pour sa carrière…



Et nous voilà entrainés dans une sarabande satanique, mêlant des pratiques d'un autre âge à l'usage des dernières technologies post-modernes sur les traces de l'homme du XXIème siècle et les tentations d'un pouvoir absolu. Quel est le nouveau visage de Satan, de ce maître du monde qui prétend tirer les ficelles pour prendre le pouvoir ? Quel est ce mystérieux programme dans lequel sont intégrés nos héros à mi-chemin entre la potion magique et le transhumain ?



Dans ce roman qui mélange les genres, policier, politique, science-fiction, études de moeurs, Ravalec explore pas mal de zones sombres de notre société, de l'antre d'un tatoueur diabolique à la piaule dévastée d'un toxico en passant par les coulisses de la politique, les misères des beaux quartiers, les tentations des gosses de riche, les néo ruraux amateurs de plantes hallucinogènes, l'irrationnel besoin de se raccrocher à des charlatans de toute espèce…Et même si on s'y perd un peu, il nous tient en haleine, curieux de découvrir la suite…

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Sainte-Croix-les-Vaches, tome 1

Je suis restée totalement hermétique à cette lecture de bout en bout, c'est dommage mais je pense que si l'on adhère au style particulier de l'auteur cette lecture peut être très plaisante.



Nous sommes ici dans un petit village Sainte Croix-les-Vaches aussi nommé par ses habitants Le Royaume, ce village ne possède plus rien ni médecin, ni école etc...



Sheila va un jour débarqué pour devenir député et secoué ce village ou le maire fait des plants de cannabis "agriculture biologique" entre autres.



Il y est également question de loups (l'animal) ou l'on se pose la question de sa réintroduction, de vaches et de semence de taureau, de désenvoûtement.



J'ai trouvé cela tiré par les cheveux sans véritable fil conducteur ce qui fait que j'ai été complétement perdue durant ma lecture.
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Mémoires intimes d'un pauvre vieux essayant d..

Comment résister à un tel titre ? Déjà un roman à lui tout seul... Vincent Ravalec, je connaissais de nom, je n'y avais jamais goûté et voilà que je découvre que nous sommes dans la même catégorie des "en train de devenir vieux et pas franchement ravis à l'idée". Écrire là-dessus ? Sujet casse-gueule qui nécessite une dose d'autodérision, un brin d'humour si possible pas lourdingue et un peu de fond histoire d'éviter l'empilement de clichés. J'y suis donc entrée sur la pointe des pieds, je me suis détendue au fur et à mesure, j'ai bien ri mais pas que.



Il fallait déjà soigner la posture. L'auteur est écrivain, pas vraiment porté sur l'auto-fiction (moi non plus ça tombe bien) ce qui l'aide certainement à trouver le recul nécessaire pour lui permettre de se regarder comme un personnage. Un écrivain donc, qui ne roule pas sur l'or (pléonasme me direz-vous) et ressent l'approche de la soixantaine comme une réelle menace. Une hanche qui lance, un corps qui se relâche, un milieu professionnel en pleine tourmente, des mouvements sociétaux qui le fatiguent et un gap générationnel de plus en plus difficile à combler. Voilà pour le "pauvre vieux" et le "monde hostile" du titre. Mais notre homme est bien décidé à faire face et trouver enfin les idées qui lui permettront de s'assurer un peu plus de sécurité au moment de la retraite, corollaire du vieillissement. Ce n'est pas une pandémie mondiale qui va l'arrêter, ni la sensitivity reader que son éditrice a embauchée pour veiller à ce que ce livre qui s'écrit sous nos yeux ne heurte aucune sensibilité.



Le fond est bien là sous la forme des défis qui attendent notre héros contraint de s'adapter à l'évolution des moyens de promotion du livre (d'ailleurs, ce titre... pour le référencement web c'est pas top) mais également à sa posture de "mâle blanc dominant" susceptible de lui causer des problèmes inédits. Quant au volet financier, il est l'occasion d'une incursion savoureuse dans le nouveau concept de "silver economy" pour en admirer le délicieux cynisme. Pennac avait rédigé son Journal d'un corps, Ravalec élargit le sujet et lui offre un update 2.0.



Voilà un bouquin qui devrait parler à tous les plus de cinquante ans (ça tombe bien ce sont eux qui achètent les livres) un peu ahuris face aux images que leur renvoient leurs écrans (ce monde est dingue) et leurs miroirs (non, c'est moi ça ?), qui se demandent comment on en est arrivé là mais refusent de désespérer et se disent qu'il vaut mieux en rire, surtout lorsque la conscience de la mort se fait plus prégnante. A ce stade, je pense aussi qu'il vaut mieux commencer l'année en riant, on ne sait pas ce que nous réservent les jours suivants.
Lien : http://www.motspourmots.fr/2..
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Sainte-Croix-les-Vaches, tome 2 : Le retour..

Je remercie les éditions Fayard pour l'envoi du roman Le retour d'Horace : Sainte-Croix-les-Vaches, opus 2 de Vincent Ravalec.

Et si Saint-Croix-les-Vaches devenait, l'espace d'un moment, le centre du monde ?

Saint-Croix-les-Vaches, vous vous souvenez ?

Un petit village bien de chez nous, que tout le monde a oublié, perdu entre montagne, causses et forêt.

Des agriculteurs qui n'ont eu d'autre solution, pour survivre, que de devenir mafieux. Et deux filles ambitieuses, portées par la vague d'un renouveau politique, le mouvement En Avant !, qui se font élire députées.

Revoici donc Thomas, Justin, Médée, Sheila et Jeanne au milieu des champs, pour un roman hilarant.

Le retour d'Horace est un ouvrage qui colle à l'actualité puisque l'auteur nous parle des gilets jaunes, de la limitation à 80 km/h... mais pas que de ça. Le mouvement En avant ! ressemble à En marche ! et c'est évidemment fait exprès. Nous avons là une caricature très réussie.

Vincent Ravalec surfe vraiment sur l'actualité, toujours avec beaucoup d'humour noir, et cela donne des scènes succulentes.

Comme avec le premier tome, j'ai apprécié ma lecture mais comme l'auteur met énormément de choses dans ses romans, il m'a encore un peu perdu ici et là. Il y a quelques longueurs, j'ai parfois décroché et pourtant, je vous assure que j'ai apprécié ma lecture !

Mais lire un... O.L.N.I. : Objet Littéraire Non Identifié :) est parfois un peu déroutant !

J'ai l'intention de lire le tome trois, je suis même sacrément curieuse de découvrir comment l'auteur terminera sa saga.

Je mets trois étoiles et demie à ce roman, et je vous invite à le découvrir (après avoir lu le tome un, évidemment ;) car c'est une lecture intéressante.
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Cantique de la racaille

Avez-vous déjà entendu parler de Vincent Ravalec, écrivain et scénariste français né en 1962 à Paris ? Son roman Cantique de la racaille a remporté le Prix de Flore 1995, et il l'a lui-même adapté au cinéma, avec Yvan Attal dans le rôle de Gaston.



Figurez-vous que j’ai acheté mon exemplaire en francs, et lu Cantique de la Racaille à sa parution. Et là, comme ça, j’ai eu envie de le relire, plus de 25 ans plus tard…



Gaston, le narrateur, vit de recels et trafics en tous genres. Un jour, il tombe amoureux de Marie-Pierre, seize ans. Dès lors son ambition s'éveille. Gaston crée sa société et acquiert un semblant de respectabilité. Ses combines prennent de l’envergure ; Gaston se considère comme un businessman, non comme un escroc.



Gaston révèle, au fil du récit, toute la complexité de sa personnalité. Car ce voyou a des principes et une certaine morale. Audacieux, inventif et pragmatique, il ne ménage pas sa peine pour réussir. On s’attache malgré soi à ce personnage atypique, malhonnête mais travailleur, roublard mais sincère en amitié.



Son besoin obsessionnel de gagner de l’argent procède surtout d’un besoin éperdu de reconnaissance. Dans la deuxième moitié du roman, les doutes l'assaillent quant à la finalité de cette quête. Son mal-être se manifeste par des crises de paranoïa et de violence.



Gaston saura-t-il s’arrêter à temps, ou se brûlera-t-il les ailes ?



Cantique de la racaille, porté par la voix de son héros, dépeint avec une certaine candeur un monde sordide et inique, combines, corruption, parties fines, petites frappes et gros bonnets.



L'intrigue est dense, le rythme allègre, et il émane du style narratif qui mêle faits, réflexions, sentiments et dialogues, une sincérité et une émouvante crédibilité. Certaines scènes sont franchement hilarantes ; Ravalec a une plume bavarde, un humour caustique et beaucoup de tendresse pour son héros/anti-héros. J’ai curieusement ressenti beaucoup d’empathie pour Gaston, qui au fond est plutôt un « gentil » qu’un « méchant »
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Sekt : L'origine du venin

La quatrième de couverture était prometteuse le début également il y a tous les éléments pour que j'aime ma lecture l'ésotérisme, le côté policier, le côté mystique mais la mayonnaise n'a pas pris.



Et pourtant qu'es ce que j'ai aimé lé début cette homme qui est retrouvé sur une croix crucifié par une bande d'allumés au milieu des bois.



Je crois en premier lieux que je n'ai pas du tout adhérer aux personnages chargés de mener l'enquête tous deux têtes à claque Serge le flic muté dans ce service après avoir tué un homme (mais à aucune moment du récit il ne regrette son geste même au contraire) et Marie-Hélène très coincée qui dans le récit devient plus chaude que la braise....





Le côté fantastique m'a laissé pantoise et certains faits m'ont parus plus qu'énormes du coup ma lecture a stagné, sans compter le côté très cru et vulgaire de Marie-Thérèse.



J'ai eu beaucoup de mal à terminer ma lecture ce qui est dommage car j'en attendais beaucoup.



Un roman qui plaira sans doute aux personnes appréciant les thrillers ésotériques fantastique.
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Sainte-Croix-les-Vaches, tome 1

Un poîlar dans les Causses (c'est la fin des haricots!)

*

Et voilà encore un poîlar français comme je les aime. (Poîlar = polar + humour)

En fait, ce roman n'a pas vraiment de genre bien défini. C'est un polar/thriller/rural/comédie.

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On suit Thomas et sa bande (lui le Roi dans son Royaume) sur les terres arides et ventées des Causses (vous savez, là où il n'y a pas de réseau de téléphonie/internet). Un endroit reculé (et oublié de la capitale) qui "vivote" tant bien que mal avec l'agriculture (ce qu'il en reste). Des paysages magnifiques, sauvages, rudes et sublimés.

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Thomas, donc, qui gère sa commune (il est maire) avec des moyens illégaux (il faut bien le dire n'est ce pas?) grâce à une manne providentielle tombée du ciel (!).

L'arrivée de deux jeunes femmes (députée et son assistante) met le village en émoi. Quel est leur but? Leur projet? le Royaume ne veut surtout pas qu'elles devinent leurs petites combines.

Une petite intrigue où il est question de film, de désenvoûtement, de taureau, de suicide, un peu de politique.

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Un ton humoristique, parfois dramatique, des dialogues simples mais efficaces. Des personnages certes caricaturaux mais si attachants. Un petit bémol sur le thème mystico/spirituel qui semble trop présent à mon goût.

L'auteur promet une suite. Je poursuivrais c'est sûr!
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Du pain pour les pauvres et autres nouvelles

Après l'engouement du "recel de bâtons", je me relance dans un recueil de Ravalec que j'avais en réserve. Je retrouve la verve, les thèmes et le style très très (trop ?) oral de l'auteur. Les histoires m'ont bien fait rire, quoiqu'un peu redondantes, je trouve. Il n'empêche qu'on sourit beaucoup, voir qu'on rigole franchement, mais je pense que je ne vais pas poursuivre pour l'instant, mais un Ravelec de temps en temps, pourquoi pas ?
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Sekt : L'origine du venin

Voilà un livre qui divise quelque peu… En effet, il s’avère difficile d’intégrer l’équipe du MIOLDS… La plume de l’auteur a ceci de particulier, qu’il faut du temps, peut-être un peu trop, pour que le lecteur arrive enfin à rentrer dans l’intrigue.



Cette difficulté, aurait pu être un réel obstacle, mais l’auteur a réussi à m’entrainer avec ses personnages, dans cette intrigue particulière, au bout de 160 pages, j’avoue que je commençais à désespérer…



Je suis contente de m’être accrochée, soit je me suis habituée à la plume particulière de l’auteur, soit l’histoire a éveillé ma curiosité… Certainement un peu des deux…



C’est une plume singulière que l’on découvre, qui va osciller entre le floue et un style parfois pompeux… Comme si l’auteur se perdait dans sa construction, pour autant, une fois qu’on s’approprie la plume, on arrive à visualiser la trame, mais cela reste quelque peu en façade. En même temps, la plume cadre bien avec cette sensation de floue diffus, puisque l’auteur nous entraine à la limite du réel et de l’irréel… Ou du fantasmé… Du coup, on se demande justement, si cette opacité, n’est pas voulue, pour que le lecteur soit perdu…



N’oublions pas que nous sommes dans les bases d’une première enquête du MIOLDS, qui vient de se constituer, pour lutter contre les dérives sectaires et que parfois notre quotidien peut se révéler parsemé de détails incompréhensibles… Cette incompréhension ne voulant pas dire que la chose n’existe pas…



Les deux personnages principaux, même s’ils sont parfois caricaturés, sont assez crédibles dans leurs interrogations, leurs sentiments… Serge, le flic se retrouve largué au MIOLDS après avoir perdu du galon… Marie-Hélène, a perdu la reconnaissance de ses pairs lorsqu’elle a fait libérer un tueur. Une possibilité pour eux de garder un pied dans leur boulot, mais surtout une possibilité de se racheter. Le MIOLDS, avant d’être une mission ministérielle est la possibilité de consécration pour un gars qui a les dents longues et qui ne veut qu’une chose, faire sa place en politique…



Même si au départ, l’enquête démarre de manière classique, les différents croisements, vont les mener que les traces d’une organisation bien particulière, qui va mettre en exergue, certaines pratiques occultes, qu’elles soient démoniques ou simplement liées à une élite qui souhaite atteindre les plus hautes sphères…



Le lecteur se projette dans cette enquête où des forces mystérieuses semblent décider à influencer le cours des choses et à décider du sort du monde…



L’intrigue est très intéressante, sensible et actuelle, puisque l’on se demande souvent, si certaines actions ne sont pas faites au détriment de l’intérêt général… Chacun tire la couverture à soi… Mais surtout les ficelles qui lui seront le plus profitable…



J’ai beaucoup aimé, les révélations qui renvoient à notre quotidien, à la politique, tout en finesse et cela sous couvert d’une enquête qui frôle le fantastique, mais qui ne relève, pour moi, que de la suggestion, permettant au lecteur de s’interroger.



Je ne dirais pas que c’est un page-turner, car la plume reste difficile à appréhender, avec une certaine lenteur. Pour autant, j’ai terminé ma lecture il y a plusieurs semaines et je dois dire que je ne pouvais dégager mon ressenti, alors que aujourd’hui, j’ai réussi à prendre du recul et surtout à voir où l’auteur voulait m’emmener… J’ai digéré les informations, je me suis appropriée le livre et l’intrigue a fait son chemin dans mon cerveau torturé…



C’est un livre qui se digère, dont l’intrigue doit se reposer pour prendre son sens.
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Les souris ont parfois du mal à gravir la mon..

Je n'ai pas boudé mon plaisir avec ce petit livre qui nous fait vivre les coulisses de la création cinématographique avec l'oeil du Candide un peu désabusé. Produit de l'expérience réelle de l'auteur dans le petit monde du cinéma français, il est surtout l'occasion d'un livre drôle surtout mais aussi assez juste.

La forme est originale: des paragraphes en énumération sans points; des débuts de chapitre à l'ancienne avec moments clés qui se succèderont et citations d'auteurs; des passages in extenso de La Recherche de Proust. Bref, un livre assez fourre tout... mais finalement plaisant... sans doute aussi parce qu'assez court, il aurait eu du mal à tenir sur la longueur sans doute.
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La vie moderne

10 nouvelles qui expriment tout le burlesque et le tragique de la "vie moderne", version années 1980-1990, au travers d'une galerie de personnages qui se croisent parfois d'une nouvelle à l'autre.
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Sekt : L'origine du venin

"Sekt : L'origine du venin" est le premier tome d'une nouvelle trilogie signée Vincent Ravalec, donc une mise en bouche pour une trilogie prometteuse dont j'attends le tome suivant avec impatience car j'ai été littéralement aspiré dans l'histoire de ce premier tome.



C'est écrit de façon peu ordinaire et il vous faudra certainement quelques chapitres pour vous plonger dans cette écriture tranchante et sans fioritures, l'auteur ne s'ennuie pas à tourner autour du pot, ses phrases sont sèches et directes, ce que j'apprécie, j'ai trouvé cela original.



Nous suivons un flic déchu et une juge mise à pied suite à une faute grave, tous les deux recrutés pour inaugurer une cellule Anti sectes. Ce sont deux personnages intéressants, le flic est droit dans ses bottes malgré ses déboires et la juge est super intéressante de par son état psychologique instable.



L'histoire flirte avec la réalité et le fantastique sans tomber dans l'excès de surnaturel, il y a tout de même des passages assez effrayants, on tourne autour de rituels et de sacrifices en rapport au Diable ce qui nous porte vers une violence évidente pour laquelle Vincent Ravalec ne nous épargne pas.



Les amateurs de thrillers ésotériques apprécieront ce roman effrayant et vif.



Voir la chronique sur mon blog :
Lien : https://unbouquinsinonrien.b..
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