La jeune femme remonte dans sa chambre et termine son envoûtement. Elle place devant elle le vase d’albâtre, qu’elle remplit d’une feuille de papyrus roulée sur laquelle elle a écrit un chant d’amour, et deux figurines représentant un homme et une femme qu’elle lie avec une fine cordelette. Elle recouvre le vase d’une autre feuille de papyrus en répétant :
— Que cet homme ne puisse plus s’émouvoir ni semer. Qu’il soit semblable à un cadavre, dépourvu de sensation. Qu’il n’ait plus de relations sexuelles. Qu’il ait le membre recousu et lié et que personne ne puisse rompre cette nouvelle virginité excepté Tyi !