Le paysan français avec la même persévérance que le névrosé, renie dans sa maison la clarté, la gaieté. Il est comme le neurasthénique grand collectionneur de ténèbres, de caves délabrées hissées à la surface du sol. Le paysan dès qu'il est chez lui renie l'oiseau chanteur, son contremaître exquis et perpétuel. Il imite, surpasse, détrône avec la nuit sur ses murs, entre ses doigts de pied, la taupinière, le terrier. La salle commune dans laquelle vit le paysan est souvent en pur style masochiste.