Comme toutes ses amies, elle avait commencé à seize ans en imitant sa mère et depuis, n’avait plus arrêté. Elle avait essayé le tatouage, les piercings, les implants… Tout ce qui, d’une façon ou d’une autre, la rapprochait de l’idéal de beauté que représentait Bénédicte. Chaque année était le théâtre d’une ou plusieurs opérations. Un rendez-vous immuable pour une quête de soi qu’il peinait à comprendre.