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3.85/5 (sur 9 notes)

Nationalité : Russie
Né(e) à : Moscou , le 28/01/1853
Mort(e) à : Ouskoïe , le 13/08/1900
Biographie :

Vladimir Sergueïevitch Soloviev (en russe : Владимир Сергеевич Соловьёв) est un philosophe et poète russe.

Il est le fils de Sergueï Soloviov (1822-1879), un historien célèbre, lui même fils d'un prêtre orthodoxe russe d'esprit ouvert et curieux Mikhaïl Soloviov, archiprêtre et professeur de religion.

L'ambiance corrosive des années 1860, marquées par le matérialisme scientifique, en fait un adolescent qui refuse toute pratique religieuse entre 14 et 18 ans. Il étudie ensuite Spinoza et passe du matérialisme au positivisme. Il aborde ensuite Schopenhauer et Schelling, ce qui lui permet de concilier idéalisme et sciences. Il passe ensuite par une phase de pessimisme absolu (vers 19 ans).
Vladimir Soloviev redevient brusquement chrétien, à un peu plus de 20 ans, mais tout en étant assez proche de la figure du narodnik brossée par Tourgueniev : une jeune personne radicale, positiviste, aimant le peuple et voulant l'éduquer, assimilée progressivement aux terroristes. Cependant son côté spiritualiste le rapproche encore plus de Tolstoï et Dostoïevski.

En même temps que son retour à la Foi, il délaisse ses études scientifiques pour s'orienter davantage vers l'histoire et la philologie. Il se met à fréquenter l'Académie ecclésiastique Saint-Serge en y prenant des cours de théologie.
En 1873 commence une relation d'amitié profonde avec Dostoïevski. Il a des rapports tendus avec Tolstoï.

Maître de conférences à la Faculté de Moscou à 21 ans, docteur à 27, il acquiert une vaste notoriété par ses leçons publiques sur la Théandrie (1877-1878). En 1881, pour avoir publiquement demandé au tsar de gracier les assassins d'Alexandre II, il est contraint de quitter l'Université.
En 1891, l'Église orthodoxe lui refuse les sacrements, le 18 février 1896, il est reçu au sein de l'Église grecque-catholique russe par le Père Nicolas Tolstoï.

Soloviev est en milieu orthodoxe l'ambassadeur du dialogue œcuménique. Ses poésies ont connu un grand succès : sept éditions de 1893 à 1921.

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Source : wikipedia
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Citations et extraits (9) Ajouter une citation
Vladimir Soloviev
Chère enfant, ne vois-tu pas
Que tout ce que nous voyons
N'est qu'un reflet, n'est qu'une ombre
De ce qui est invisible à nos yeux ?

Chère enfant, n'entends-tu pas
Que le fracas de la vie quotidienne
N'est que l'écho déformé
Des harmonies triomphantes ?

Chère enfant, ne sens-tu pas
Que seul importe sur terre
Ce qu'un coeur dit à un coeur
Dans un message silencieux ?

Poésie de 1892, traduite par Nikita Struve
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Dans la lumière de la vision idéale on ne se sent pas séparé et l’on ne se prétend pas tel: le feu douloureux de la volonté personnelle s’éteint, et l’on a conscience d’être en union essentielle avec tout le reste.
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On voit par-là que ces derniers résultats nécessaires de l’évolution philosophique occidentale [de Jean Scot Érigène, 815-877, jusqu’à Eduard von Hartmann, 1842-1906] affirment, sous la forme de la connaissance rationaliste, ces mêmes vérités qui, sous la forme de la foi et de la contemplation spirituelle, étaient affirmées par les grandes doctrines théologiques de l’Orient (en partie de l’Orient ancien et surtout de l’Orient chrétien). Ainsi cette toute nouvelle philosophie tend à unir à la perfection logique de la forme occidentale la plénitude de contenu des conceptions religieuses de l’Orient. En s’appuyant d’une part sur les données de la science positive, cette philosophie, d’autre part, donne la main à la religion.

La réalisation de cette synthèse universelle de la science, de la philosophie et de la religion (dont nous avons les principes premiers et encore bien imparfaits dans la « philosophie du surconscient ») doit être le but le plus élevé et le dernier résultat du développement intellectuel.

Ainsi sera restaurée la parfaite unité intérieure du monde intellectuel, en accomplissement du testament de l’antique sagesse : « Attache le tout et le non-tout, ce qui s’accorde et ce qui ne s’accorde pas, ce qui est en harmonie et ce qui ne l’est pas, l’un sortant de tout et tout sortant de l’un ». (p. 343)
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