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4.41/5 (sur 16 notes)

Nationalité : Russie
Né(e) à : Tioumen, Sibérie Occidentale , le 14/10/1938
Biographie :

Vladislav Petrovitch Krapivine ( Владислав Петрович Крапивин) est un auteur russe de littérature d'enfance et de jeunesse et de science-fiction.

Il a poursuivi des études de journalisme à l'Université d’État de l'Oural (1956-1961).

Il collabore au Journal Sverdlovsk Soir puis à la revue Le Trappeur de l'Oural. En 1961, il crée l'association d'enfants Caravelle, dont les activités sont le journalisme, la mer, l'escrime, la réalisation de films, association qu'il dirige pendant une trentaine d'années.

Son premier livre, "La course d'Orion", est publié à Sverdlovsk en 1962. Depuis cette date il ne cesse de publier contes, récits, nouvelles et romans, représentant actuellement plus de 200 éditions en une vingtaine de langues.

Plusieurs ouvrages de Krapivine ont été portés à l'écran et passent régulièrement sur les chaines de télévision russes. Le film "Berceuse pour le frère", sur un scénario de Krapivine, a été honoré de plusieurs prix.

Il est lauréat de nombreux prix littéraires dont le prix Aelita en 1983 pour Les enfants du flamant bleu (Deti sinevo flamingo), médailles de bronze et d'argent au Ruskon 2007 (le Ruskon est une grande convention qui réunit écrivains, cinéastes et autres dans le domaine du fantastique).

Après de nombreuses années passées à Ekaterinbourg (ex-Sverdlovsk), il est retourné vivre à Tioumen.
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Source : /clubdesrats.forumr.net
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Bibliographie de Vladislav Krapivine   (10)Voir plus

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Citations et extraits (15) Voir plus Ajouter une citation
« Eh bien, la notion de bonheur, c’est une question difficile… Si l’homme heureux est celui qui vit en accord avec les exigences de son âme, alors, oui, peut-être. Je vis comme je voulais. »
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Et tout de même... Pour cela vous avez abandonné la part essentielle de votre vie. Qui était votre devoir.
- Lequel ?
- Découvrir de nouvelles planètes.
- J'ai découvert ma planète, dit Iar. Dommage que ça n'ait pas marché...
- Pourtant vous confirmez que ce n'est pas une nouvelle planète mais la même Terre.
- De temps en temps il faut aussi redécouvrir la Terre... Un jour où l'autre vous le verrez. Vous vous rendrez compte que nous l'avons trop oubliée... Et ne dira-t-on pas ensuite que nous sommes tous des déserteurs ?
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Je ne sais pas d'où ils sont venus et quelle est leur propre nature, bien que je me sois battu là-dessus pendant des années. Peut-être sont-ils des étrangers d'autres espaces, et peut-être notre propre moisissure. Je ne suis sûr que d'une chose : c'est une civilisation de parasites... si on peut les qualifier de civilisation... Ce sont des cafards et des punaises. Voyes vous-mêmes. Combien d'efforts faut-il fournir pour élever des abeilles ou, disons, des bombyx. Alors que les punaises s'introduisent d'elles-mêmes par toutes les fentes, les propriétaires n'ont qu'à bailler aux corneilles ou à fainéanter... Dans la vie humaine c'est pareil : quand les gens deviennent insensibles, paresseus ou trop rassasiés, quand ils se moquent de leur planète, surgissent ceux qui ordonnent.. Et il y a des gens qui ne sont pas contre : c'est d'autant plus pratique et plus simple... Iar ! Dans l'histoire de votre Terre, n'est-il rien arrivé de pareil ?
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Depuis qu'il y a des garçons sur terre, il existe un truc tout bête : un mannequin dans le lit et soi-même dans la rue.
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Je ne sais pourquoi, Iouri aimait le faire marcher. Il commençait tranquillement, innocent comme tout. Tenez, par exemple :
- Attika, mais pourquoi tu as un tel prénom ? Démodé.
- C'est venu comme ça, répond Attila, et ça grince un peu en lui.
- Comment, comme ça ?
- D'abord, c'était ATI-m. A. Automate de Technologie Intelligente, modèle A. Par abréviation, Atima. Puis on l'a transformé en Attila. Peu à peu.
- Et pourquoi modèle A ?
- Ca signifie initial, A, première lettre de l'alphabet.
- Ah, bon ! On prévoyait d'en construire sur toutes les lettres de l'alphabet, s'amuse Iouri. Toute une compagnie ! Le plus intelligent sur la lettre Z.
Attila baisse la tête sur son cou de caoutchouc nervuré. Puis il dit sans élever la voix, comme si ce n'était pas pour Iouri, mais pour lui-même :
- Il me suffirait d'un seul...
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Près de la table, il y avait une seule chaise, haute, noire, avec un dossier à barreaux.
Pendant que j'examinais tout ça, deux hommes apportèrent un deuxième siège. Il se déplaçaient sans bruit et ne disaient mot. Ils portaient de drôles d'habits : étroites combinaisons de peluche gris cendré. La peluche couvrait les hommes de la tête aux pieds, ne laissant qu'une ouverture ronde pour la figure. ça ressemblait aux costumes d'animaux au studio d'art dramatique de la Maison des Jeunes. Il ne leur manquait que la queue, les oreilles et les masques. A la place des masques, on voyait les visages, impassibles, et comme poudrés de rose.
Ces gens partirent.
- Qui sont-ils ? demandai-je à Ktor à voix basse. Ceux-là, et puis les autres dans les couloirs... Tous pareils.
- Les serviteurs du Dragon, dit Ktor.
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Il se leva en geignant, sortit dans la cour. Oh ! quel matin ensoleillé et d'une douce fraîcheur ! Comme autrefois, au village de datchas dans la banlieue sud de Routa. A cette époque, en s'élançant hors de la maison, Cornélius remarquait tous les détails. Comment chatoie un arc-en-ciel dans une goutte de rosée : on bouge un petit peu la tête et l'étincelle de soleil devient tantôt vermeille, tantôt citron, tantôt violette... Comment dorent les copeaux frais près d'une pergola inachevée. Comment se hâtent dans une fente du perron un scarabée vert noir, portant aussi sur son dos un point de soleil...
C'est peut-être dans cette joie simple de la contemplation que se trouve justement le sens de la vie ?
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Chaque homme en soi-même est toute une galaxie, tout un univers si vous voulez.
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Iar tourna la tête. Au milieu du rouf se tenait un garçon.
Un garçon de onze ans environ, la tête blonde, les oreilles un peu décollées, une écorchure sur son nez en trompette. En gilet de tricot avec un grand trou à l'épaule et pantalon gris froissé avec des poches aux genoux. La jambe droite du pantalon retroussée comme s'il venait de faire du vélo. Sur ses chaussures poussiéreuses en velours restaient collés des brins de duvet, probablement d'un peuplier en fleurs.
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- Et le nouveau ? Où est notre nouveau avec le lézard ?
- Je suis ici ! s'écria d'en haut le garçon. On est ici tous les deux ! On arrive !
Il prit le lézard dans la main gauche et, de la droite, fit signe aux garçons.
La tête renversée ils lui firent signe également. Et ils se mirent à rire avec insoucianceet sans crainte, comme doivent rire tous les garçons dans tout l'Univers.
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