Quelques jours plus tard, on m’informe que le comité du festival est furieux de mon choix, et je lis le lendemain dans le journal local qu’un visiteur courroucé s’est précipité sur le tableau de Jones, bien décidé à le détruire, et que ce prétendu critique d’art s’est battu avec l’artiste. Cette nouvelle me ravit. N’est-ce pas là après tout le but de l’art ? Interpeller et, si nécessaire, déranger le spectateur ? Faire un pied de nez à la tradition et défier l’ordre établi ?