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3.92/5 (sur 502 notes)

Nationalité : Allemagne
Né(e) à : Berlin , le 15/07/1892
Mort(e) à : Portbou, Espagne , le 26/09/1940
Biographie :

Walter Bendix Schönflies Benjamin est un philosophe, critique littéraire, critique d'art et traducteur allemand.

Né de parents juifs, son père est banquier, puis antiquaire. Il passe son enfance à Berlin, mais, pour des raisons de santé, il effectue de 1904 à 1907 un séjour à la campagne, à Haubinda, en Thuringe.

En 1912, il voyage en Italie et s'inscrit à l'Université à Berlin et à Fribourg-en-Brisgau pour étudier la philosophie. Il se fiance et commence la traduction des "Tableaux parisiens" de Charles Baudelaire.

En 1917, il est mobilisé mais parvient à se procurer un certificat médical qui retarde son incorporation. Il se marie avec Dora Pollack, et passe quelque temps avec elle au sanatorium de Dachau, puis en Suisse. Il s'inscrit à l'Université de Berne où il commence une thèse sur la critique d'art à l'époque romantique.
En 1918, il a un fils, Stephan, il achève la rédaction de sa thèse, soutenue à l'Université de Berne, et poursuit ses traductions de Baudelaire. En 1919, il rencontre Ernst Bloch. En 1920 il déménage à Berlin avec son fils et sa femme dont il se sépare l'année suivante. En 1922, à Heidelberg, il s'efforce d'obtenir une habilitation lui permettant d'enseigner à l'université.

En 1926, il séjourne en France, à Paris et dans le Var, ainsi qu'à Monaco. Il traduit Proust. En 1933, il émigre à Paris, et essaie de quitter l'Europe pour les États-Unis en 1940. En juin 1940, il est enfermé au camp de Vernuche près de Nevers, puis libéré grâce à ses amis intellectuels.

Avant l'entrée de l'armée allemande dans Paris, Benjamin quitte la capitale et se rend à Lourdes. De là, il part à Marseille puis à Port-Vendres le 25 septembre 1940 avec l'intention de fuir en Espagne.

Le 26 septembre 1940, la nuit de son arrivée en Espagne, Walter Benjamin se suicide en absorbant une dose mortelle de morphine. Bien que sa dépouille n'ait jamais été retrouvée, un monument funéraire lui est dédié au cimetière de Portbou.

Sa pensée a largement été redécouverte, explorée et commentée à partir des années 1950, avec la publication de nombreux textes inédits et de sa correspondance.
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Par Delphine Minoui, grand reporter, lauréate du Prix Albert Londres 2006 Tout public, à partir de 10 ans « Lumières pour enfants », c'était le titre donné par Walter Benjamin aux émissions de radio destinées à la jeunesse qu'il assura avant la montée du nazisme. Ce titre, Gilberte Tsaï l'a repris pour les Petites conférences qu'elle programme depuis 2001 dans différents établissements culturels. Elles reposent sur le pari que ni les grandes questions, ni les espaces du savoir, ne sont étrangères au monde des enfants et qu'au contraire elles font partie de leur souci, formant un monde d'interrogations restant trop souvent sans réponses. La règle du jeu en est la suivante : un spécialiste d'une matière ou d'un domaine accepte de s'adresser à un public composé d'enfants mais aussi d'adultes, et de répondre à leurs questions. À chaque fois, il n'est question que d'éclairer, d'éveiller : en prenant les sujets au sérieux et en les traitant de façon vivante, hors des sentiers battus. Programme de la Petite conférence #2 – « Raconter la guerre, dessiner la paix, 25 ans de reportages au Moyen-Orient » par Delphine Minoui : Rien ne prédestinait l'enfant timide, née à Paris d'une mère française et d'un père iranien, à devenir reporter de guerre. Quand elle s'envole pour Téhéran, en 1997, c'est avec l'envie d'y raconter le quotidien des jeunes de son âge, épris d'ouverture. Mais l'après 11-septembre 2001 chamboule tout. Elle se retrouve en Afghanistan, puis en Irak, pour suivre l'invasion américaine et ses conséquences sur la région. Depuis, les soubresauts s'enchaînent : révolutions du printemps arabe, attentats de Daech, crise des réfugiés syriens, putsch raté en Turquie, retour des Taliban à Kaboul. Mais Delphine ne perd jamais espoir. Sensible à l'humain au milieu du chaos, elle navigue entre ses articles et ses livres pour faire parler la paix, encore et toujours, en racontant le combat des héros anonymes croisés sur son chemin. Entre anecdotes et confidences, la conférence donnera à voir les coulisses du reportage, où le journaliste n'est ni un super héros ni un agent du « fake news » au service d'un grand complot, mais un témoin d'exception, porteur de lumière, même au coeur de l'obscurité. Le terrain est la colonne vertébrale de son écriture. Correspondante au Moyen-Orient pour France Inter et France Info dès 1999 puis pour Le Figaro depuis 2002, Delphine Minoui a consacré la moitié de sa vie à cette partie du monde synonyme de révolutions, coups d'État et conflits. À lire – « Les petites conférences » sont devenues une collection aux éditions Bayard. Delphine Minoui, L'alphabet du silence, l'Iconoclaste, 2023 Les Passeurs de livres de Daraya, Seuil, 2017 Je vous écris de Téhéran, Seuil, 2015 Conception et programmation : Gilberte Tsaï – Production : l'Équipée.

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Citations et extraits (500) Voir plus Ajouter une citation
Walter Benjamin
Une bonne traduction porte en elle la nostalgie de la langue absente.
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Walter Benjamin
« Chaque é́poque rêve de la suivante »
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Walter Benjamin
Nous ne lisons pas pour augmenter nos expériences, mais pour nous augmenter nous-mêmes
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Walter Benjamin
Les citations dans mon travail sont comme des brigands sur la route, qui surgissent tout armés et dépouillent le flâneur de sa conviction.
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Walter Benjamin
Nous ne lisons pas pour augmenter nos expériences, mais pour nous augmenter nous-mêmes
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Chaque livre possède deux poids différents : d'une part, un poids physique et, d'autre part, un poids subjectif qui se rapporte au contenu du livre, voire à son importance. Combien de fois nous retrouvons-nous, en quittant un lieu, devant ces décisions difficiles : quels livres aimerions-nous ou pourrions-nous emporter ? (p. 7)
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Walter Benjamin
Quand un être très proche de nous meurt, il y a, dans les changements des prochains mois, quelque chose qui, croyons-nous remarquer […], ne peut se déployer qu’en son absence. Nous finissons par le saluer dans une langue qu’il ne comprend déjà plus.
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Walter Benjamin
Nous ne lisons pas pour augmenter nos expériences mais pour nous augmenter nous-mêmes.
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L'humanité est devenue assez étrangère à elle-même pour réussir à vivre sa propre destruction comme une jouissance esthétique de premier ordre.
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Walter Benjamin
Il fait beau. Quand on va assez loin en promenade dans la matinée ou dans l’après-midi, on arrive à un endroit où, pendant un moment, on est malgré tout encore content de vivre.
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