AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet

4.11/5 (sur 108 notes)

Né(e) à : Ihithe , le 01/04/1940
Biographie :

Née le 01 avril 1940 à Nyeri au Kenya, Wangari Muta Maathai est une militante féministe, pacifiste et écologiste. Biologiste, enseignante, elle devient en 2004 la première femme africaine à recevoir le prix Nobel de la Paix pour "sa contribution en faveur du développement durable, de la démocratie et de la paix".

Elle a également reçu le Grand Prix Littéraire des Lectrices de ELLE 2008 Document pour Celle qui plante les arbres.

Ajouter des informations
Bibliographie de Wangari Maathai   (6)Voir plus

étiquettes
Video et interviews (1) Voir plusAjouter une vidéo

Portrait de Wangari Maathai, Prix Nobel de la Paix 2004
[Source : documentation France 3] le Prix Nobel de la Paix 2004 a été attribué à la militante écologique kenyane Wangari Maathai. Portrait de cette femme exceptionnelle qui fut ministre de l'environnement du Kenya et créa le Mouvement de la Ceinture Verte. Cette organisation a depuis planté 30 millions d'arbres dans toute l'Afrique. Sonore Wangari MAATHAI :"C'est incroyable....

Citations et extraits (39) Voir plus Ajouter une citation
Ce n'est pas le courage qui permet de gagner une bataille mais la persévérance.
Commenter  J’apprécie          250
Ce sont ces expériences de l'enfance qui forgent notre personnalité et guident nos pas tout au long de la vie. Chacun de nous est le produit des odeurs, des saveurs, des sons, des couleurs avec lesquels il a grandi et, de l'air que l'on respire à l'eau que l'on boit en passant par les aliments et épices dont on se nourrit, tout détermine ce que l'on devient. Quand le monde qui nous entoure évolue à une telle allure que plus rien ne nous raccroche à nos souvenirs d'enfance, c'est une part essentielle de nous-même qui nous échappe. Alors, on fouille sa mémoire pour retrouver les sensations anciennes.
Commenter  J’apprécie          210
L'avenir de la planète nous concerne tous, et il est du devoir de chacun de la protéger. Et, comme je le disais aux forestiers et aux femmes, il n'y a aucun besoin de diplôme pour planter un arbre.
Commenter  J’apprécie          210
A ce jour, je reste persuadée que l'option qui consiste à faire confiance à son prochain et à adopter une attitude positive à l'égard de la vie et de ses semblables est la plus saine qui soit, non seulement pour parvenir à une certaine sérénité, mais aussi pour faire bouger les choses.
Commenter  J’apprécie          160
Wangari Maathai
La paix sur Terre dépend de la capacité à protéger notre environnement.
Commenter  J’apprécie          170
« Les citoyens des pays démocratiques ont souvent du mal à imaginer ce que peut être la vie sous un régime autoritaire. Tout le monde se méfie de tout le monde. Chacun est en permanence à la merci d'une arrestation arbitraire. On vit dans la crainte des violences politiques et personne n'est à l'abri d'un assassinat ou d'un 'accident' volontaire. Tel était le climat qui flottait sur le Kenya des années 1990. »
Commenter  J’apprécie          150
Chacun de nous est le produit des odeurs, des saveurs, des sons, des couleurs avec lesquels il a grandi et, de l'air que l'on respire à l'eau que l'on boit en passant par les aliments et épices dont on se nourrit, tout détermine ce que l'on devient. Quand le monde qui nous entoure évolue à une telle allure que plus rien ne nous accroche à nos souvenirs d'enfance, c'est une part essentielle de nous-même qui nous échappe.
Commenter  J’apprécie          140
Cela nous montra combien il est difficile de mener un combat féministe dans une culture où les femmes sont été habituées à se contenter du peu qui leur est concédé et où, par définition, une femme respectable est avant tout une épouse soumise qui ne réclame rien. Aujourd'hui, je rencontre souvent des femmes qui ont attendu que leur "assurance tous risques" les quitte pour comprendre qu'elles auraient été mieux avisées de défendre leurs droits au lieu de s'en remettre à leur mari.
Commenter  J’apprécie          120
Un employé s'empressa de creuser un trou tandis qu'une foule de curieux et de journalistes s'attroupait pour assister à la scène et l'immortaliser : Wangari Maathai, pris Nobel de la paix, plantant un flamboyant de Nandi. Sous le crépitement des appareils photos, je m'apprêtais dons à planter cette solide pousse en bordure de la pelouse de l'hôtel. Juste en face de moi, au nord, j'apercevais la silhouette impressionnante du mont Kenya. Adressant une prière silencieuse à la montagne sacrée, je m'agenouillai, plongeai les mains dans la terre rouge chauffée par le soleil, installai la motte fraîche dans le sol avant de bien la recouvrir. des gestes ataviques, des gestes appris dès ma première enfance, des gestes que j'avais répétés des milliers de fois, peut être des millions de fois. On me tendit un seau d'eau claire et fraîche et j'arrosai généreusement mon arbre.
Commenter  J’apprécie          110
 Comme quelque 150 000 Kikuyu, mon père était aussi de cette première génération d'hommes kenyans qui quittèrent leur village des réserves indigènes et leur famille pour aller travailler dans les fermes des colons blancs et gagner de l'argent. Avant l'arrivée des Britanniques, les peuples africains ne connaissaient pas l'économie monétaire. La principale monnaie d'échange était le petit et le gros bétail, surtout les chèvres. Pour un bout de terre, la dot de la mariée ou la rémunération d'un service, il en coûtait tant de mbũri (chèvres). La vie d'un homme était évaluée à environ trente chèvres, celle d'une femme ou d'un enfant valait moins.
Quand les administrateurs coloniaux ont institué l'impôt pour financer le développement local, ils n'avaient bien entendu aucune envie de se faire payer en chèvres. Ils voulaient du bon argent, sonnant et trébuchant – apanage, jusqu'alors, des seuls fonctionnaires et colons blancs. Et, incidemment, ils voulaient aussi mettre en valeur la main-d'œuvre du pays sans en passer par le travail forcé. L'impôt obligatoire sur le revenu des hommes offrait la solution idéale : il tordait, pour ainsi dire, le cou au bétail comme unité d'échange pour lui préférer une vraie monnaie, et contraignait indirectement les Africains à se faire embaucher contre salaire dans les fermes des colons ou les bureaux de l'administration pour s'acquitter de leur dette envers l'État. »
Commenter  J’apprécie          80

Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Lecteurs de Wangari Maathai (136)Voir plus

Quiz Voir plus

Un couple : un tableau et son musée (n°1/2)

"La Joconde" de Léonard de Vinci :

Musée du Louvre à Paris
Galerie des Offices à Florence

10 questions
38 lecteurs ont répondu
Thèmes : peinture , art , culture généraleCréer un quiz sur cet auteur
¤¤

{* *} .._..