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Citations de Wangari Maathai (39)


Ce n'est pas le courage qui permet de gagner une bataille mais la persévérance.
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L'avenir de la planète nous concerne tous, et il est du devoir de chacun de la protéger. Et, comme je le disais aux forestiers et aux femmes, il n'y a aucun besoin de diplôme pour planter un arbre.
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Ce sont ces expériences de l'enfance qui forgent notre personnalité et guident nos pas tout au long de la vie. Chacun de nous est le produit des odeurs, des saveurs, des sons, des couleurs avec lesquels il a grandi et, de l'air que l'on respire à l'eau que l'on boit en passant par les aliments et épices dont on se nourrit, tout détermine ce que l'on devient. Quand le monde qui nous entoure évolue à une telle allure que plus rien ne nous raccroche à nos souvenirs d'enfance, c'est une part essentielle de nous-même qui nous échappe. Alors, on fouille sa mémoire pour retrouver les sensations anciennes.
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Wangari Maathai
La paix sur Terre dépend de la capacité à protéger notre environnement.
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A ce jour, je reste persuadée que l'option qui consiste à faire confiance à son prochain et à adopter une attitude positive à l'égard de la vie et de ses semblables est la plus saine qui soit, non seulement pour parvenir à une certaine sérénité, mais aussi pour faire bouger les choses.
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« Les citoyens des pays démocratiques ont souvent du mal à imaginer ce que peut être la vie sous un régime autoritaire. Tout le monde se méfie de tout le monde. Chacun est en permanence à la merci d'une arrestation arbitraire. On vit dans la crainte des violences politiques et personne n'est à l'abri d'un assassinat ou d'un 'accident' volontaire. Tel était le climat qui flottait sur le Kenya des années 1990. »
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Chacun de nous est le produit des odeurs, des saveurs, des sons, des couleurs avec lesquels il a grandi et, de l'air que l'on respire à l'eau que l'on boit en passant par les aliments et épices dont on se nourrit, tout détermine ce que l'on devient. Quand le monde qui nous entoure évolue à une telle allure que plus rien ne nous accroche à nos souvenirs d'enfance, c'est une part essentielle de nous-même qui nous échappe.
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Cela nous montra combien il est difficile de mener un combat féministe dans une culture où les femmes sont été habituées à se contenter du peu qui leur est concédé et où, par définition, une femme respectable est avant tout une épouse soumise qui ne réclame rien. Aujourd'hui, je rencontre souvent des femmes qui ont attendu que leur "assurance tous risques" les quitte pour comprendre qu'elles auraient été mieux avisées de défendre leurs droits au lieu de s'en remettre à leur mari.
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Un employé s'empressa de creuser un trou tandis qu'une foule de curieux et de journalistes s'attroupait pour assister à la scène et l'immortaliser : Wangari Maathai, pris Nobel de la paix, plantant un flamboyant de Nandi. Sous le crépitement des appareils photos, je m'apprêtais dons à planter cette solide pousse en bordure de la pelouse de l'hôtel. Juste en face de moi, au nord, j'apercevais la silhouette impressionnante du mont Kenya. Adressant une prière silencieuse à la montagne sacrée, je m'agenouillai, plongeai les mains dans la terre rouge chauffée par le soleil, installai la motte fraîche dans le sol avant de bien la recouvrir. des gestes ataviques, des gestes appris dès ma première enfance, des gestes que j'avais répétés des milliers de fois, peut être des millions de fois. On me tendit un seau d'eau claire et fraîche et j'arrosai généreusement mon arbre.
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"La terre vous appartient, rappelais-je à nos membres, mais vous ne vous en occupez plus. Vous laissez les sols s'éroder alors qu'il vous suffirait de replanter des arbres pour l'éviter. Vous avez renoncé à vos cultures traditionnelles pour cultiver des céréales importées aussi mal adaptées à vos sols qu'à votre alimentation. Ne vous étonnez pas si vos enfants ont des carences!"
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Aux yeux de la société, j'étais trop instruite pour une femme et plus encore pour une épouse.
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 Comme quelque 150 000 Kikuyu, mon père était aussi de cette première génération d'hommes kenyans qui quittèrent leur village des réserves indigènes et leur famille pour aller travailler dans les fermes des colons blancs et gagner de l'argent. Avant l'arrivée des Britanniques, les peuples africains ne connaissaient pas l'économie monétaire. La principale monnaie d'échange était le petit et le gros bétail, surtout les chèvres. Pour un bout de terre, la dot de la mariée ou la rémunération d'un service, il en coûtait tant de mbũri (chèvres). La vie d'un homme était évaluée à environ trente chèvres, celle d'une femme ou d'un enfant valait moins.
Quand les administrateurs coloniaux ont institué l'impôt pour financer le développement local, ils n'avaient bien entendu aucune envie de se faire payer en chèvres. Ils voulaient du bon argent, sonnant et trébuchant – apanage, jusqu'alors, des seuls fonctionnaires et colons blancs. Et, incidemment, ils voulaient aussi mettre en valeur la main-d'œuvre du pays sans en passer par le travail forcé. L'impôt obligatoire sur le revenu des hommes offrait la solution idéale : il tordait, pour ainsi dire, le cou au bétail comme unité d'échange pour lui préférer une vraie monnaie, et contraignait indirectement les Africains à se faire embaucher contre salaire dans les fermes des colons ou les bureaux de l'administration pour s'acquitter de leur dette envers l'État. »
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On ne peut pas toujours maîtriser toutes les situations, mais on peut au moins maîtriser la façon dont on réagit dans l'adversité. En soi, un échec n'a rien de dramatique: ce n'est qu'un défi à relever pour se sortir d'affaire et repartir sur de meilleures bases.
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La démocratie ne résout pas tous les problèmes. Elle n'est ni le remède miracle à la pauvreté, ni le coup de baguette magique qui pourrait arrêter la déforestation. Mais sans elle, les individus n'ont aucun moyen de s'attaquer à cs problèmes, d'échapper à la spirale de la misère ou de respecter leur environnement.
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Les citoyens d'un pays démocratique ont souvent du mal à imaginer ce que peut être la vie sous un régime autoritaire. Tout le monde se méfie de tout le monde. Chacun est en permanence à la merci d'une arrestation arbitraire.
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Depuis mes débuts, je poursuivais ma route au jour le jour, sans jamais prendre le temps de réfléchir à ce que serait ma prochaine étape. J'ai tut simplement laissé la vie me guider en fonction des portes qui s'ouvraient.
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« Or, le couvert forestier s'était peu à peu amenuisé et n'occupait plus que 2% du territoire kenyan – soit bien moins que le taux de 10% recommandé par le PNUE pour préserver le débit des fleuves, l'équilibre du régime pluvial et assurer de bonnes récoltes. »
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Les arbres ont tenu une place essentielle dans ma vie et ils m'ont appris bien des leçons. Chaque arbre est le symbole vivant de la paix et de l'espoir. Avec ses racines profondément ancrées dans la terre et ses branches qui s'élancent vers le ciel, il nous dit que pour aspirer à aller toujours plus haut, nous aussi nous devons être bien enracinés au sol car, aussi haut que nous nous élancions, c'est toujours dans nos racines que nous puisons notre force.
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Dans le cadre de l'une de ces commissions, je présentai un rapport intitulé "Les goulets d'étranglement du développement en Afrique". Ce texte passait en revue tous les obstacles à la régénération spirituelle et économique de l'Afrique (la pauvreté, la dette, la corruption, la destruction de l'environnement) et soulignait que les initiatives de développement n'étaient pas axées sur les populations.
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Savoir pourquoi nous nous ingénions à gaspiller ce qui nous permet de vivre demeure une question sans réponse. il n'empêche que les comportements qui pouvaient être tolérés du temps où nous étions moins nombreux et où détruire la végétation n'avait qu'un impact limité sur l'environnement, menacent désormais notre existence même.
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