AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet

3.9/5 (sur 45 notes)

Nationalité : Allemagne
Né(e) à : Wurtzburg (Allemagne) , le 05/12/1901
Mort(e) à : Munich (Allemagne) , le 01/02/1976
Biographie :

Physicien allemand, parmi les fondateurs de la mécanique quantique.
Il a mis en évidence le fameux principe d'incertitude qui porte son nom et a développé la formulation probabiliste de la fonction d'onde.
Il est lauréat du prix Nobel de physique de 1932 et a participé aux recherches autour de la bombe atomique du troisième Reich.
Heisenberg a écrit plusieurs ouvrages de vulgarisation, ainsi qu'un livre intitulé "Der Teil und das Ganze" (La Partie et le Tout), à propos de sa vie, de son amitié avec Niels Bohr et de l'évolution de la physique quantique.

Source : fr.wikipedia.org
Ajouter des informations
Bibliographie de Werner Heisenberg   (7)Voir plus

étiquettes
Videos et interviews (1) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de

Une video sur Heisenberg


Citations et extraits (38) Voir plus Ajouter une citation
Werner Heisenberg
L'objet de la recherche n'est plus la nature en soi, mais la nature livrée à l'interrogation humaine, et dans cette mesure l'homme ne rencontre ici que lui-même.
Commenter  J’apprécie          230
Dans l’histoire des sciences, les découvertes et les idées nouvelles ont toujours suscité d’âpres discussions scientifiques, des publications polémiques critiquant ces idées nouvelles et aidant souvent par là à leur développement ; mais les critiques n’ont jamais atteint le degré de violence qu’elles ont pris à la suite de la découverte de la relativité et après la naissance de la mécanique quantique (quoique à un degré moindre). Dans ces deux cas, les problèmes scientifiques ont finalement été mêlés à des questions politiques et certains scientifiques ont eu recours à des méthodes politiques pour faire adopter leurs vues.
Commenter  J’apprécie          142
Est-il tout à fait absurde d’imaginer, derrière les structures régulatrices du monde dans son ensemble, une « conscience » dont elles expriment le « dessein »? Bien entendu, poser ainsi la question, c’est encore ramener le problème sur le plan humain, car le mot « conscience » a été formé à partir de l’expérience humaine ; donc, en toute rigueur, il ne faudrait pas l’employer en dehors du domaine humain. Cependant, si l’on se soumettait à de telles restrictions, il ne serait pas permis non plus, par exemple, de parler de la conscience d’un animal. Or, on a tout de même l’impression que cette façon de parler a un certain sens. On sent, toutefois, que le sens du mot « conscience » devient à la fois plus large et plus nébuleux lorsque l’on cherche à l’étendre en dehors du domaine humain.

(…) « Tu as dit tout à l’heure que même le langage des images et des paraboles qu’utilisent les vieilles religions ne t’est pas étranger, et que tu ne peux dont pas accepter les restrictions des positivistes dans ce domaine. Ta as également laissé entendre qu’à ton avis les diverses religions, avec leurs images très variées, tendent en définitive à exprimer le même état de choses, et que cet état de choses -selon tes paroles- est fondamentalement relié au problème des valeurs. Qu’as-tu voulu dire par là ? Et cet « état de choses », comme tu dis, qu’a-t-il à voir avec ta conception de la vérité ? »

« Le problème des valeurs, dis-je, c’est l’ensemble des questions : Que devons-nous faire? A quoi devons-nous aspirer? Comment devons-nous nous comporter? Le problème est donc posé par l’homme et par rapport à l’homme ; c’est le problème de la boussole qui doit orienter notre chemin à travers la vie. Cette boussole a reçu des noms très divers dans les différentes religions et idéologies : le « bonheur », la « volonté divine », le « sens de la vie », pour n’en citer que quelques-uns. Cette diversité des appellations indique en fait l’existence de différences très profondes en ce qui concerne la structure mentale des divers groupes d’hommes. je ne veux certes pas minimiser ces différences. Néanmoins, j’ai l’impression que, dans toutes ces formulations, il s’agit des relations des hommes avec l’ordre central du monde. Bien entendu, nous savons que, pour nous, la réalité dépend de la structure de notre conscience , le domaine objectivable ne constitue qu’une petite partie de notre réalité. Mais, même là où l’on recherche le domaine subjectif, l’ordre central intervient et nous refuse le droit de considérer les structures de ce domaine-là comme le fruit du hasard ou de circonstances arbitraires. »
Commenter  J’apprécie          110
Werner Heisenberg
Je considère que l'ambition de dépasser les contraires, incluant une synthèse qui embrasse la compréhension rationnelle et l'expérience mystique de l'unité, est le "mythos", la quête, exprimée ou inexprimée, de notre époque.

1974
Commenter  J’apprécie          100
...le principe d’incertitude, observateur et observé ; « nul ne peut s’étonner que nous physiciens soyons obligés dans ce cas de faire de la statistique, un peu comme une société d’assurances-vie doit faire des calculs statistiques en ce qui concerne l’espérance de vie de ses nombreux assurés. Mais, fondamentalement, on avait tendance à supposer en physique classique que l’on pouvait, au moins en principe, suivre le mouvement de chaque molécule individuelle et le déterminer selon les lois de la mécanique newtonienne. Autrement dit, du point de vue de la physique classique, il existait apparemment à chaque instant un état objectif de la nature dont on pouvait déduire l’état qui se présenterait à l’instant suivant. En mécanique quantique, il en va tout autrement. Nous ne pouvons pas effectuer d’observation sans perturber le phénomène à observer ; et les effets quantiques, se répercutant sur le moyen d’observation utilisé, entraînent d’eux-mêmes une certaine indétermination en ce qui concerne le phénomène à observer. Mais c’est à quoi Einstein ne veut pas se résigner, bien qu’il connaisse parfaitement les faits. Il pense que notre interprétation ne peut pas constituer une analyse complète des phénomènes ; que, dans l’avenir, il devrait être possible de trouver des paramètres différents, supplémentaires, caractérisant le phénomène, et qui devraient permettre de le déterminer objectivement et entièrement. Mais cela est certainement inexact.
Commenter  J’apprécie          70
Tout instrument porte en lui l'esprit dans lequel il a été créé.
Commenter  J’apprécie          80
Werner Heisenberg
Il est probablement vrai qu’en général, dans l’histoire de la pensée humaine, les développements les plus féconds naissent à l’intersection de deux courants d’idées.
Les courants peuvent avoir leur origine dans les domaines totalement différents de la culture, à des époques et en des lieux culturels divers.
Dès lors qu’ils se rencontrent effectivement et entretiennent une relation suffisante pour qu’une réelle interaction puisse s’exercer, on peut espérer des développements nouveaux et intéressants.
Commenter  J’apprécie          00
Il ne peut y avoir une description visuelle de la structure de l’atome, car une telle description -parce que visuelle, précisément- devrait se servir des concepts de la physique classique, concepts qui ne permettent plus de saisir les phénomènes. Vous comprenez bien que, en tentant de faire une théorie de ce genre, on entreprend une tâche a priori impossible. Car nous devons dire quelque chose de la structure atomique, mais nous ne possédons aucun langage qui nous permette de nous faire comprendre. En un sens, nous sommes dans la situation d’un navigateur qui a échoué dans un pays lointain où non seulement les conditions de vie sont tout à fait différentes de celles qu’il connaissait dans sa patrie, mais où il ignore même totalement le langage des gens qui y vivent. Il a besoin de communiquer avec ces gens, mais il ne possède aucun moyen en vue d’une telle communication.
Commenter  J’apprécie          40
La science traite du monde matériel objectif. Elle nous place devant une tâche qui consiste à faire des affirmations justes en ce qui concerne la réalité objective, et à comprendre les corrélations qu'elle comporte. La religion au contraire, traite du monde des valeurs. Il est question de ce qui doit être, de ce que nous devons faire, et non de ce qui est. Dans la science il s'agit de ce qui est juste ou faux ; dans la religion, il s'agit de ce qui est bon ou mauvais, de ce qui a de la valeur ou n'en a pas. La science est à la base de l'action utilitaire, la religion est la base de l'éthique.
Commenter  J’apprécie          40
Werner Heisenberg
L'observateur influence l'observation.
Commenter  J’apprécie          60

Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Lecteurs de Werner Heisenberg (101)Voir plus

Quiz Voir plus

La Cigale et la Fourmi 🦗🐜

La Cigale, ayant chanté / ....................... ,

Pendant tout l'été
Durant tout l'été
Tout l’été
Tout au long de l'été

10 questions
272 lecteurs ont répondu
Thèmes : culture générale , littérature , fable animalièreCréer un quiz sur cet auteur
¤¤

{* *} .._..