Il savait combien il était rare de trouver des artefacts de valeur sur les marchés. Les vendeurs étaient trop rusés et les recrues de la police des Antiquités trop vigilantes pour que des marchandises de grande qualité y soient écoulées. De plus, les bas quartiers d’Alexandrie et du Caire comptaient un certain nombre d’artisans capables de réaliser en un tournemain des copies convaincantes de tout ce qui pouvait pousser des touristes crédules à débourser leur argent.
Les objets de valeur, comme les lampes à huile et la vaisselle raffinée, avaient continuellement évolué au gré des modes en n’admettant qu’une seule constante : leur fonction était d’afficher la richesse de leurs propriétaires. En revanche, les artefacts courants, comme cette coupe, avaient en général conservé leur forme, parfois pendant des siècles.
Pour évaluer la validité d’une histoire traditionnelle, nous devons faire abstraction de ce que nous savons, examiner les faits pour connaître la vérité et, ensuite seulement, revenir à cette histoire traditionnelle pour la confronter avec les faits. Toute autre approche serait tendancieuse.
Simplement, je pense qu’en archéologie, il ne faut jamais confier un site important à des individus convaincus de détenir la vérité avant de savoir de quoi il retourne. Ils ont trop l’habitude de détourner les preuves au profit de leur théorie.
Ils connaissaient des secrets, comme le nom des anges, qu’ils ne pouvaient divulguer aux autres. La géométrie, la numérologie, les anagrammes et les jeux de mots revêtaient une importance particulière pour eux, de même que les jubilés.
Les événements relatés de mémoire d’homme reposent sur des faits pouvant raisonnablement être considérés comme réels, mais plus on remonte dans le temps, moins les informations sont fiables et plus on s’éloigne de la réalité.
Les personnes confrontées à la mort -ainsi que leurs proches-passaient par différentes étapes émotionnelles,bien connues et tout à fait naturelles: le déni,l'isolement,la colère,le marchandage et la dépression.
Tout le monde sait que les égyptologues se cachent la tête dans le sable dès qu’il est question de l’Exode. C’est un sujet trop sensible pour un pays musulman à notre époque.
Les gens n’étaient pas difficiles. Un rien leur suffisait...
En un claquement de doigts, ce qui avait semblé si clair était redevenu flou, et alimenterait les querelles des chercheurs pendant des dizaines d’années.