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Citations de William Butler Yeats (244)


William Butler Yeats
Si je pouvais t'offrir le bleu secret du ciel,
Brodé de lumière d'or et de reflets d'argent,
Le mystérieux secret, le secret éternel,
De la vie et du jour, de la nuit et du temps,
Avec tout mon amour je le mettrais à tes pieds.
Mais moi qui suis pauvre et n'ai que mes rêves,
Sous tes pas je les ai déroulés.
Marche doucement car tu marches sur mes rêves.
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William Butler Yeats
Sauve-toi, enfant de l'homme !
Fuis vers les bois et les eaux sauvages,
La main dans celle d'une fée,
Car le monde est plus empli de pleurs
Que tu ne peux l'imaginer.
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William Butler Yeats
Je ne veux pour flambeaux que tes yeux.
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William Butler Yeats
O N'AIMEZ PAS TROP LONGTEMPS

Mon amour, n'aimez pas trop longtemps :
J'ai longtemps aimé, longtemps,
Et j'ai passé de mode
Comme une vielle chanson.

Pendant nos années de jeunesse
Aucun de nous n'aurait reconnu
Sa pensée de celle de l'autre,
Nous étions tellement un seul.

Mais ô, en une minute elle a changé -
O N'aimez pas trop longtemps,
Ou vous passerez de mode
Comme une vieille chanson.
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William Butler Yeats
La Chanson du Voyageur Aengus

J'allai jusqu'au bois de noisetier
Poussé par un feu dans mon coeur
Je taillai une ligne de noisetier
Et pendis une baie à mon fil
Et quand les phalènes reprirent leur vol
Et les étoiles filantes leurs sauts
Je plongeai la baie dans le torrent
Jusqu'à y prendre une truite d'argent

Quand je l'eus posée là par terre
J'allai pour remettre le feu en flammes
Mais quelque chose bruissait là par terre
Et quelqu'un appela mon nom :
Ce fut soudain une pétillante fille
Des fleurs de pommier aux cheveux
Qui appela mon nom puis s'en fut
Disparut dans les brumes de l'aube

Or bien que vieilli de voyages
Par basses terres et hautes terres
Je trouverai où elle se cache
J'aurai ses lèvres prendrai ses mains
Et j'irai le long des longues herbes mures
Cueillant jusqu'au bout du temps et des temps
Les pommes d'argent de la lune
Les pommes dorées du soleil
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William Butler Yeats
L'intellect de l'homme est forcé de choisir: ou la perfection de la vie, ou la perfection du travail.

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QUAND TU SERAS BIEN VIEILLE...

Quand tu seras bien vieille et grise, dodelinant
Aux portes du sommeil près du feu : prends ce livre
Et lis sans te hâter, et rêve à la douceur
Qu'eurent tes yeux jadis, dans leurs ombres lourdes.

Combien aimaient alors ta grâce joyeuse,
Qu'ils aimaient ta beauté, de feint ou vrai amour ?
Mais un seul homme aima en toi l'âme viatrice
Et aima les chagrins du visage qui change,

Penche-toi donc sur la grille embrasée
Et dis-toi, un peu triste, à voix basse : «  Amour,
Tu as donc fui, tu a erré sans fin sur la montagne,
Tu t'es caché dans l'innombrable étoile. »
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Quand un homme viellit, sa joie
Se fait chaque jour plus profonde
Soncoeur vide déborde enfin
mais il lui faut bien cette force
Puisque le nuit qui s'accroit
Ouvre au mystère, à l'effroi
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Viens, enfant des hommes, viens!
Vers le lac et vers la lande
En tenant la main d'une fée,
car il y a plus de larmes au monde que tu ne peux le comprendre.
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William Butler Yeats
Marchez doucement car vous marchez sur mes rêves.
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William Butler Yeats
J'ai voulu que mes rêves soient jetés sous tes pieds;
fais-toi légère car tu foules mes rêves.
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Je vais partir maintenant, partir pour Innisfree,
J'y construirai une petite hutte d'argile et d'osier,
J'y aurai neuf rangées de fèves, et une ruche qui donne du miel;
Et je vivrai seul dans la clairière bruissante d'abeilles.
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William Butler Yeats
Too long a sacrifice
Can make a stone of the heart.
O when may it suffice ?

( in «Easter 1916»)


Un trop long sacrifice
Peut changer un cœur en pierre.
Quand cela sera-t-il assez ?

( dans « Pâques 1916» )
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William Butler Yeats
La vie, c'est d'abord un vif flamboiement de rêves, puis une terne lumière faite de ternes heures, jusqu'à ce que la vieillesse amène à nouveau le vif flamboiement.

William Butler Yeats (La terre du désir du cœur)
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AU BAS DES JARDINS DE SABLES

Au bas des jardins de sables je t'ai rencontrée, mon amour.
Tu passais les jardins de saules d'un pied qui est comme neige.
Tu me dis de prendre l'amour simplement, ainsi que poussent les feuilles,
Mais moi j'étais jeune et fou et n'ai pas voulu te comprendre.

Dans un champs près de la rivière nous nous sommes tenus, mon amour,
Et sur mon épaule penchée tu posas ta main qui est comme neige.
Tu me dis de prendre la vie simplement, comme l'herbe pousse sur la levée,
Mais moi j'étais jeune et fou et depuis lors je te pleure.
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William Butler Yeats
La responsabilité commence dans les rêves.
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William Butler Yeats
Avec tout mon amour je le mettrais à tes pieds.
Mais tu sais, je suis pauvre, et je n'ai que mes rêves,
J'ai déposé mes rêves sous tes pieds,
Marche doucement, car tu marches sur mes rêves.
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"J'entends les chevaux obscurs, leurs longues crinières claquent,
leurs sabots font un lourd tumulte,
leurs yeux ont un éclat blanc,
Le Nord au-dessus d'eux déploie la nuit qui s'accroche et se traîne,
l'Est rit en cachette avant que l'aube poigne,
l'Ouest en rosée pâle pleure, soupire et disparaît,
le Sud épand des roses d'écarlate feu :
O vanité du sommeil, de l'espoir, du songe, de l'infini désir.
Les chevaux du désastre plongent dans l'argile lourde ;
ferme a demi tes yeux, bien-aimée, que ton coeur batte sur mon coeur,
et que ta chevelure tombe sur ma poitrine,
qu'elle noie la solitude d'amour en profond crépuscule de paix,
qu'elle cache leurs crinières fluctueuses, leurs pieds tumultueux
****
HEAR the Shadowy Horses, their long manes a-shake,
Their hoofs heavy with tumult, their eyes glimmering white;
The North unfolds above them clinging, creeping night,
The East her hidden joy before the morning break,
The West weeps in pale dew and sighs passing away,
The South is pouring down roses of crimson fire:
O vanity of Sleep, Hope, Dream, endless Desire,
The Horses of Disaster plunge in the heavy clay:
Beloved, let your eyes half close, and your heart beat
Over my heart, and your hair fall over my breast,
Drowning love's lonely hour in deep twilight of rest,
And hiding their tossing manes and their tumultuous feet."
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INCERTITUDE
V (extrait)

Les choses dites ou faites il y a longtemps,
Celles que je n'ai pas dites ou faites
Mais que j'ai cru pouvoir dire ou faire
Pèsent sur moi et pas un jour
Que ne revienne quelque souvenir
Où s 'épouvante ma conscience ou ma vanité .
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William Butler Yeats
I heard the old, old men say,
'All that's beautiful drifts away
Like the waters.'

J'ai entendu les plus anciens dire,
'Tout ce qui est beau s'en va
Comme emporté par les eaux.'
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